Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 septembre 2020 4 17 /09 /septembre /2020 22:08

 TRAVAILLER, POURQUOI, POUR QUI

 

Arrêtons d’exiger de l’État, assistance et protection, sur tous les sujets et dans tous les domaines, comme le font la gauche, les confédérations syndicales et bien sûr le patronat.

 

L’État n’est pas l’outil ni l’arbitre neutre qu’on nous présente qui pourrait naviguer à droite ou à gauche selon qui est aux commandes. L’État ne saurait être le « Sauveur » comme beaucoup semblent le croire. Il est au contraire un élément essentiel du capitalisme. État et Capital sont intimement liés : ministres devenant dirigeant.e.s ou conseiller.e.s d’entreprises et vice versa. Il offre un cadre juridique adapté aux multinationales et oriente la production à leur service (subventions, infrastructures, recherche et développement, crédits de formation, privatisations, externalisation des coûts, prise en charge des pertes financières, etc.). Il organise la surveillance et la répression des mouvements sociaux et démantèle les expériences autogestionnaires qui sortent du cadre légal (défini par... Lui !), comme les ZAD. Enfermé dans sa propre dynamique, pas plus que le Capital, l’État ne peut réellement prendre en compte les questions sociales et écologiques : d’où les actuelles dérogations au Code du Travail, le retour des pesticides néonicotinoïdes, l’autorisation pour Total d’exploiter le gaz en Arctique...

 

La gestion étatique des entreprises publiques se calque sur celle du privé : innombrables strates hiérarchiques, personnel de plus en plus précaire, intensification de la charge de travail et de la souffrance qui va avec…


Insister sur les solutions technologiques et entretenir l'illusion d'une relance « verte » permet à la classe dirigeante d'éviter les questions explosives (pour elle) de la répartition et de la redéfinition des richesses.


Revendiquons la réduction du temps de travail (28 heures, une bonne idée de la convention citoyenne, abandonnée par tout le monde) ;

 

Refusons la reprise suicidaire de la production telle qu’elle est demandée maintenant : produire, n’importe quoi, au nom de la « préservation de l’emploi ».

 

Au contraire, définissons ce qui doit être produit et comment. Socialisons les moyens de production et de distribution : qu’ils deviennent un « bien commun » !

Soutenons leur autogestion par le personnel.

 

Relocalisons l'activité économique dans la mesure du possible pour renforcer l'autonomie des individus.

 

Récupérons la gestion et la responsabilité de la totalité des organismes dits sociaux (sécurité sociale, retraite, etc.) : nous cotisons, nous décidons !

 

Auto-limitons l’activité humaine en tenant compte des capacités de la planète.

 

Fédérons-nous, coordonnons-nous entre usager.e.s et travailleurs.euses, de la Commune jusqu’aux dimensions inter-régionales.

 

Autogestion et coordination fédéraliste, voilà le programme !

 

commentaires

Qui sommes-nous ?

Nous sommes des militant-e-s anarchistes et/ou anti-autoritaires, engagé-e-s dans les luttes sociales, syndicales, écologistes, féministes, anti-racistes, antifascistes, internationalistes.

Nous faisons de notre mieux pour faire vivre et diffuser les idées et pratiques libertaires à Vannes et aux alentours.

Organisons-nous et luttons pour l'émancipation de toutes et tous !

Recherche

Nous contacter

 Par mail : groupe.lochu@riseup.net

Sur les réseaux sociaux : Facebook

Vous pouvez vous abonner à la feuille d'infos "Actu Anars 56" (par mail, en texte brut, deux ou trois fois par mois, ou quand on a le temps), il suffit de nous le demander par mail 📩

Agenda

Jeudi 23 mars : Cinéma Ti Hanok (Auray), 20h, Ciném'anar avec le film "La Salamandre" d'Alain Tanner (1971) ; librairie vagabonde sur place

- - -

Vendredi 24 mars : salle Hélène Branche, 10 rue du Penher (Auray), 20h15, Rencontre-débat "Le travail : de l'exploitation à l'émancipation" avec notre invité Simon Luck ; librairie vagabonde sur place

Ailleurs en Bretagne

pour l'instant rien, mise à jour bientôt