Nous, anarchistes, réunis à la Fédération anarchiste, sommes conscients de la nécessité de l’organisation spécifique. Nous propageons nos idées et voulons réaliser une révolution radicale et globale, à la fois économique et sociale, afin que soient détruites les sociétés fondées sur la propriété privée ou étatique des moyens de production et de la distribution, toutes les exploitations, l’ignorance et la misère, ainsi que les rapports d’autorité.
Nos objectifs
Les anarchistes luttent pour une société libre, sans classe ni État, ayant comme buts premiers :
C’est la société entière que nous voulons reconstruire sur une base de respect et d’entraide, non pour un individu, une classe ou un parti, mais pour tous les individus ; la question sociale ne pouvant être résolue définitivement et réellement qu’à l’échelle mondiale.
Notre rôle
L’anarchisme est un objectif de société globale, un idéal, mais aussi les moyens pour y parvenir, ceux-ci étant basés sur les mêmes principes organisationnels et éthiques : fédéralisme et entraide. En tant qu’individus conscients de leur exploitation, les anarchistes entendent lutter avec tous les exploités contre tous les gouvernements, reconnaissant ainsi l’existence de la lutte des classes dont la finalité doit être l’instauration d’une société anarchiste.
Nous devons faire en sorte que les classes sociales exploitées accèdent à la capacité politique nécessaire à leur émancipation. Ce sont les classes exploitées qui réaliseront la société anarchiste, car les exploiteurs ne se laisseront jamais déposséder et emploieront toutes leurs forces, même brutales, contre l’émancipation des travailleurs.
La seule propagande des idées étant insuffisante, la participation aux luttes continuelles revendicatives et émancipatrices s’avère nécessaire pour que les individus veuillent toujours plus et mieux, jusqu’à atteindre une situation de rupture qui permettra leur émancipation totale.
Nous devons inciter les travailleurs et l’ensemble des exploités à combattre les médiations qui vont à l’encontre de leurs intérêts de classe, et à opter pour l’action directe (c’est-à-dire pour des actions décidées et menées sans intermédiaire), et sa coordination sur le mode fédéraliste.
Ennemis de tout despotisme, les anarchistes repoussent toutes les théories autoritaires dont celles inspirées du marxisme, du cléricalisme, du monarchisme, du fascisme, du libéralisme bourgeois et de tout autre.
La révolution est nécessairement constituée de phases destructrices des institutions d’oppression et de phases constructives de la société nouvelle. Cette société, nous voulons qu’elle soit gérée par tous et qu’elle s’instaure dès le début sur la base de structures anarchistes.
C’est pourquoi la Fédération anarchiste se doit être un outil adapté pour la révolution, jusqu’à la concrétisation des objectifs précédemment définis.
Engagement militant
La Fédération anarchiste est une organisation regroupant des militants conscients idéologiquement et pratiquement, ayant connaissance des différents aspects de l’anarchisme et de la Fédération anarchiste. Elle est organisée sur le principe du libre fédéralisme conservant aux groupes et individus qui la composent leur autonomie dans le cadre des Principes de Base. C’est à tous les militants qu’il appartient de la faire progresser, car elle ne reconnaît pas en son sein la division dirigeant/exécutant.
La participation effective des militants aux œuvres collectives de l’organisation est un principe d’éthique et de solidarité qui ne nuit pas pour autant au principe de liberté.
Le fédéralisme de la Fédération anarchiste permet le pluralisme des idées et actions compatibles avec ses principes.
Tout ce qui précède ne peut évidemment indiquer que les grandes lignes des buts poursuivis par les anarchistes. Il sera nécessaire, pour les approfondir, de prendre connaissance des écrits anarchistes et de suivre les travaux des groupes.
L’action de la Fédération anarchiste
L’action de la Fédération anarchiste est basée avant tout sur la défense des exploités et sur leurs revendications révolutionnaires ; mais sans que soit perdu de vue le fait que ce sont à la fois les classes et les positions d’esprit qui s’opposent à l’anarchie.
Cette action est menée sur tous les plans de l’activité humaine, selon les vues et les moyens de chaque tendance.
Pour cette raison, la Fédération anarchiste reconnaît :
Enfin, lorsqu’une tendance engage une action, dès que cette action n’est pas contraire aux idées de base de l’anarchisme, les autres tendances, si elles ne sont pas d’accord pour participer à cette action, observent à son égard une abstention amicale. La critique de cette action demeure libre après l’événement.
Les groupes ont la faculté de se donner l’orientation de leur choix : anarcho-syndicalisme, communiste-anarchiste, néo-malthusienne, anarcho-pacifiste...
Ils ont naturellement la possibilité de cumuler toutes ces tendances ou de ne se déclarer d’aucune.
Des régions peuvent être formées et ne peuvent être que sur l’initiative des groupes la composant, le Comité des Relations ne pouvant apporter que des suggestions dans ce domaine.
Le Comité de relations
Un comité de coordination existe dans le but de faire connaître les informations, suggestions, propositions pouvant émaner d’un individu ou d’un groupe, sans autre droit, pour les camarades composant ce comité, que celui de n’importe quel autre militant de présenter propositions, suggestions, informations.
La seule dérogation à cela peut être constituée par des initiatives touchant l’adhésion à un congrès, cartel, comité (exemples : congrès anarchiste international, Forces libres de la Paix).
Il va de soi que, dans ces divers organismes, le fond même de notre idéologie ne doit pas être remis en cause et que notre présence ne doit viser qu’à des buts précis : opposition à la guerre, efforts pour arracher des militant-e-s à la mort, protestations contre une agression contre le peuple.
Le Comité de relations élargi
Il se réunit sur convocation du secrétaire général au moins trois fois par an. L’initiative peut venir du secrétaire général ou d’un comité de relations. L’ordre du jour est élaboré en fonction des demandes des groupes, liaisons, individuel-les, ou commissions. Ces demandes touchent tous les sujets concernant la vie de l’organisation. Le Comité de relations élargi est décisionnaire quant à la mise en place des campagnes fédérales. Qu’une campagne soit déclarée en congrès ou par un Comité de Relations Elargi, présentation des travaux doit être faite en comité de relations élargi et/ou dans le bulletin intérieur.
Secrétaire général
Son rôle est de répartir le courrier et les responsabilités entre les différents membres, de veiller à la bonne entente au sein de ce comité, d’assurer la tenue du congrès selon le vœu du précédent, par des rapports en temps voulu avec les camarades qui en sont chargés.
Secrétaire aux Relations intérieures
Son rôle est d’assurer la correspondance avec les groupes, de les tenir au courant des lettres des sympathisants de leurs régions désireux de se joindre à nous, de diffuser les suggestions intéressantes, qu’elles émanent d’une région, d’un groupe ou d’une individualité, de renseigner le mouvement dans son entier des possibilités d’actions dont il dispose : noms de propagandistes par la parole, leurs sujets de conférence, leur possibilité de déplacement, d’assurer la propagande par des campagnes dont les thèmes peuvent être suggérés par d’autres militants, comme ils peuvent émaner de lui (les groupes en désaccord avec l’efficacité de celle-ci ont toujours la possibilité de ne pas y participer), de développer partout où il le peut la Fédération anarchiste par la création de nouveaux groupes, de présenter le bilan, lors de chaque congrès, de la progression, de la stagnation ou du recul de notre organisation en raisons des rapports des groupes.
Le secrétaire aux RI, lors de la constitution d’un groupe, prendra un contact direct avec celui-ci, soit en l’établissant lui-même, soit en déléguant, pour le représenter et lui en rendre compte, un camarade connu, habitant un lieu géographique proche du nouveau groupe.
Ces contacts, outre leur caractère humain, constitueront par le dialogue engagé une mesure de probité intellectuelle, tant de la part du groupe postulant vis-à-vis de la Fédération anarchiste, que de la Fédération anarchiste vis-à-vis du groupe postulant.
Secrétaire aux Relations extérieures
Son rôle est d’assurer des contacts amicaux avec des groupements parallèles, sympathisants ou même simplement indépendants, faire connaître dans leur sein notre mouvement, notre journal, en un mot, nous montrer à eux sous notre vrai jour, d’envisager des actions communes avec eux sur des objectifs précis à la faveur de cartels, d’organismes de liaison ou simplement de campagnes sans lendemain. Un tel effort peut nous permettre la diffusion de notre presse à leurs manifestations, l’apposition de nos affiches dans leurs locaux, le reproduction de nos communiqués et de nos articles dans leurs journaux, voire notre participation à leurs meetings. Il va sans dire que de tels résultats ne peuvent être obtenus sans réciprocité.
Secrétaire aux Relations internationales
Ses contacts s’exercent avec les organisations anarchistes de langues étrangères. Il se tient en rapport avec elles pour tout ce qui concerne les événements mondiaux et les actions des anarchistes, et se documente sur la mesure dans laquelle ils ont pu les inspirer et les impulser. Il renseigne les camarades de tous les pays sur le climat et l’activité des anarchistes dans le monde. Il permet également d’apporter des informations correctives à celles que donne la presse officielle. Enfin, il peut alimenter la rubrique internationale de notre journal, le Monde libertaire.
Secrétaire à la trésorerie
Le trésorier perçoit directement des groupes ou individualités appartenant à la Fédération anarchiste une cotisation annuelle minimum (somme fixée volontairement peu élevée pour permettre à tous d’y souscrire et généralement la dépasser).
Dans le respect de l’autonomie des groupes, le trésorier n’a pas à connaître les noms et adresses des adhérents de chaque groupe, mais simplement leur nombre, confiance étant faite au trésorier du groupe qui le déclare.
Le trésorier tient au courant le secrétaire du Bulletin intérieur de la liste des adhérents (groupes ou individualités) à qui adresser ledit bulletin (réservé aux seuls membres de la Fédération anarchiste). La trésorerie permet d’assurer les frais de correspondance, les frais de déplacements des membres du comité au congrès, l’adhésion à des cartels, d’aider éventuellement à la sortie d’une affiche, à la propagation d’une campagne ou au soutien de notre journal.
Administration
Les administrateurs sont nommés par le congrès. Leur rôle est de veiller à la parution régulière du journal et à la bonne marche des œuvres du mouvement : Monde libertaire, librairie, etc...
Comme tous les autres responsables nommés par le congrès, ils peuvent s’entourer, pour les aider dans leur tâche, d’un ou plusieurs militant-e-s appointé-e-s ou non.
Comité de rédaction
Le Comité de rédaction a pour fonction d’assurer la rédaction régulière du Monde libertaire. Tous les articles soumis à son appréciation, sauf opposition de principe motivée de l’un de ses membres, sont publiés. Un article refusé est renvoyé à son auteur avec les raisons du refus.
Nommés et révocables par le congrès, les membres du Comité de rédaction peuvent coopter en cours de mandat, à l’unanimité, un ou plusieurs camarades en cas de défection d’un ou plusieurs de ses membres.
Radio libertaire
Le secrétariat de Radio libertaire participe comme les autres secrétariats au Comité de relations.
Quatre postes sont établis pour assurer le bon fonctionnement de la station :
Secrétaire à l’Histoire et aux archives
Sa fonction est de rassembler, d’archiver différents documents (affiches, brochures, tracts, livres, etc.) ayant trait au mouvement anarchiste en général et à la Fédération anarchiste en particulier, dans le but de sauvegarder notre mémoire militante. Pour assurer ces fonctions, le secrétaire peut s’entourer de militants.
Secrétaire aux Editions
Son rôle est de contribuer à l’édition ou à la réédition de textes particulièrement importants pour l’anarchisme et sa propagande. Il doit assurer la promotion et la diffusion des productions des éditions du Monde Libertaire.
Fonctionnement du Comité de relations
La lecture de ce qui précède indique assez clairement l’interpénétration des différents postes, et notamment la liaison qui ne peut cesser d’exister entre les secrétaires aux Relations intérieures et aux Relations extérieures, cela en contact avec le secrétaire à la trésorerie, qui règle en fonction de ses possibilités l’envergure et la périodicité des actions à entreprendre.
Ce comité se réunit de façon régulière et sur convocation du secrétaire général.
Chaque secrétaire est responsable de son poste et, par conséquent, est seul à décider des mesures à prendre en ce qui le concerne.
Toutefois, il ne peut le faire, tant pour des raisons pratiques que morales, sans en avoir débattu avec tous et sans avoir tenu compte des objections, oppositions qui peuvent lui avoir été apportées.
Ainsi, si le travail s’accomplit en équipe, les décisions en dernier ressort sont prises par les ressortissants à chacun des postes, seuls responsables devant le congrès pour ce qui les concerne.
Chaque secrétaire peut s’entourer d’une commission de son choix pour l’aider dans sa tache et dont il prend l’entière responsabilité.
Le Bulletin intérieur
Le Bulletin intérieur est indépendant du Comité de relations, et pour son contenu, et pour son financement. Le CR ne peut y exercer un droit quelconque de censure ou d’interdit. Il est ouvert à tous sans que joue la moindre censure de la part de ceux qui en ont la charge.
Tous les articles y ont leur place, sauf ceux qui pourraient avoir un caractère de calomnie.
Tout article refusé par le Comité de rédaction du Monde libertaire peut paraître avec cette mention dans le BI..
Enfin, le Comité de relations y a recours lui-même pour ses communiqués aux groupes, ses actions, ses rapports d’activité lors de chaque congrès.
Le chapeautage de textes (groupes et individuels) ne doit pas exister dans le BI.
Le groupe gestionnaire du BI doit attendre le numéro suivant pour donner sa position, au même titre que les autres groupes.
Les abonnements au BI
Lorsque le groupe gestionnaire du BI reçoit une demande d’abonnement au BI, il demandera la conformité de l’appartenance à l’organisation du demandeur à la trésorerie. Les mêmes contrôles s’effectuerons pour les adhésions au travers du groupe, afin que les groupes ne reçoivent pas un nombre supérieur de BI au nombre adhérents, plus un pour les archives. En cas de démissions, la trésorerie informe les gestionnaires des démissions d’individuels ou de groupes. Les secrétaires de groupes signaleront directement les démissions dans leurs groupes pour rectifier le nombre de BI à recevoir.
La parution du BI sera mensuelle (sauf s’il n’y a pas d’articles).
Sauf impossibilité, son siège est fixé en province, tant pour décongestionner la capitale que pour permettre à cet organe une parfaite autonomie.
En cas de défaillance du groupe responsable, le Secrétaire général peut en confier provisoirement la tâche à un autre groupe.
Le congrès
Le congrès, ouvert aux seuls membres de la Fédération anarchiste (sauf invitation du Comité de relations), organisé par le groupe proposé et désigné par le précédent congrès, en liaison avec le Secrétaire général, a pour objet :
L’adhésion
L’adhésion à la Fédération Anarchiste repose sur deux facteurs :
Il en résulte que leur remise en cause publique consiste par là même le contrat de rupture de l’auteur de cette remise en cause avec la Fédération anarchiste.
Les principes de base ne peuvent être complétés ou modifiés (après proposition de textes soumis quatre mois avant le congrès) que par l’unanimité de celui-ci, mais sans que puissent être remis en cause nos concepts indiqués dans les préambules : autonomie des groupes et pluralité des tendances.
Tout membre de la Fédération Anarchiste a le droit et non l’obligation d’adhérer à des organisations culturelles, philosophiques, syndicales, pacifistes, de loisirs de son choix, dans le mesure où ces adhésions sont compatibles avec l’anarchie.
Cependant, toute liberté est laissée sur le plan de l’organisation du groupe de mener avec ces mouvements des actions communes.
Quiconque souscrit à cette déclaration peut adhérer à la Fédération anarchiste, soit par le canal d’un groupe, soit individuellement (en raison de son éloignement de tout groupe ou simplement parce qu’il/elle désire rester isolé-e).
Salut,
Tout en bas le communiqué de la FA « GUADELOUPE, MARTINIQUE, REUNION , GUYANE , ILS & ELLES OSENT ! » (rassemblements manifs demain mardi 24/02 voir ci-dessous)
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DEMAIN !!!! Mardi 24 février – 17h30 : manif de SOUTIEN AUX GUADELOUPEENS ET GUADELOUPEENNES en lutte à l’initiative des organisations syndicales (FO, CGT, CFDT, FSU et Solidaires du Morbihan). Devant la Préfecture à VANNES, devant les sous-préfectures à LORIENT et à PONTIVY. (communiqué de la FA tout en bas, j’aime bien répéter !)
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Christian Vélot à Séné le vendredi 27 février 2009 à 20h30 à la cantine municipale et dès 17h sur le marché bio de Séné pour débattre et dédicacer son dernier livre "OGM, tout s'explique".
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Vendredi 27 février à 20h30 au cinéma Le Rex de Pontivy. Soirée cinéma-débat autour du film de Brigitte Chevet [58 mn / 2008] : « BRENNILIS, la centrale qui ne voulait pas s’éteindre ». Entrée 4 €.
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Le 28 février – Café de la Pente (Rochefort en Terre) PROJECTION à 21h - Les hommes des trois Ky. Documentaire sur les camps de travailleurs vietnamiens en France (1939-1952). Présenté par Hélène Fleury. Prix libre.
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Samedi 28 février 2009 – Ploeren (près de Vannes) - Stand "UN MONDE VEGAN". Première vente de VEGETARIAN SHOES en Bretagne. De 10h à 18h au magasin Biogolfe dans la zone commerciale de Luscanen.
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Le 2 Mars à Hennebont, conférence "Non à la guerre - non à l'Otan" organisée par le Mouvement de la Paix, avec Arielle Denis sa présidente nationale. 20h30, Salle du Vallon boisé route de Lochrist.
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Jeudi 5 Mars 2009, 20h 30 – Rennes - Discussion « Squatts, service public, espaces verts… vers la réappropriation de l’espace urbain » Local la commune, au 17 rue de Châteaudun. Organisée par le groupe de Rennes de la FA.
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Samedi 7 mars – Le Bono – Projection (suivie d’un débat et d’un pot) du film « we feed the world – le marché de la faim » à 20h30, salle Jean Le Mené, à droite de la mairie. Organisé par l’AMAP du Loch. Entrée libre.
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Assemblée Générale du CAFE DE LA PENTE le Samedi 14 Mars
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A l’initiative des mous (mais on n’ira quand même car on espère qu’il finira bien par y avoir des débordements. Pour la grève générale sans généraux !!) : Nouvelle journée d’action interprofessionnelle le 19 mars 2009 !
CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA
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Jeudi 2 Avril 2009, 20h 30 – Rennes – Discussion « Autogestion, Gestion Directe » - local la commune, au 17 rue de Châteaudun. Organisée par le groupe de Rennes de la FA.
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Samedi 19 avril – Vannes – Les pique-niques végétariens recommencent !! RDV à midi, rue Larmor Gwened. Chacun-e apporte un plat végétal et une boisson et on partage. Table de presse. Infos : veg56@voila.fr
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Dans la semaine du 26 avril, le cinéma l'Iris de Questembert va diffuser "Punishment park" de Peter Watkins. Une oeuvre malheureusement toujours d'actualité... http://iris.cinema.free.fr/
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Un superbe site autour de Joseph Déjacque (créateur du journal « le Libertaire ») :
http://joseph.dejacque.free.fr/
ou
Et du journal "Le Libertaire" (de juin 1858 à février 1861),
consultable dans son intégralité !
là :
http://joseph.dejacque.free.fr/libertaire/libertaire.htm
ou
=> pour le lire, par ici :
http://fr.wikisource.org/wiki/%C3%80_bas_les_chefs_!
ou
Pour écouter une lecture de "à bas les chefs !" c'est dispo au chargement pour écoute en mp3, là :
http://www.mediafire.com/?20tmy4lojcj
ou
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COMMUNIQUE DE LA FA « GUADELOUPE, MARTINIQUE, REUNION , GUYANE , ILS & ELLES OSENT ! » : http://public.federation-anarchiste.org/article.php3?id_article=359
Depuis désormais un mois en Guadeloupe, les plus démunis redressent la tête et osent braver les potentats locaux, héritiers racistes de ceux qui bâtirent leur fortune sur l’esclavagisme, et qui maintiennent l’économie de l’île dans un oligopole au rendement plus que confortable en contrôlant la distribution de vivres par le biais de grandes enseignes nationales d’hypermarchés et l’approvisionnement en pétrole par le biais d’une filiale de Total : La SARA. Depuis désormais un mois, les plus démunis osent revendiquer des augmentations de salaire, sortir d’un magasin sans payer, manifester quotidiennement, braver les forces dites « de l’ordre ». Dès lors, la Martinique l’a rejointe dans le mouvement, et ce sont maintenant la Réunion et la Guyane qui sont en passe d’entrer en action.
La Fédération anarchiste apporte son entier soutien à toutes celles et tous ceux qui refusent la mise en coupe réglée du fruit de leur travail, la vie chère, la privatisation du littoral par les riches, le mirage de l’économie touristique, l’empoisonnement par les pesticides employés dans les exploitations bananières, en un mot l’injustice sociale, et condamne l’intervention brutale de la police pour réprimer leur légitime recours à la grève générale.
La Fédération anarchiste se reconnaît dans les revendications et prises de position du Manifeste pour les « produits » de haute nécessité (1), notamment dans son affirmation que la « très haute nécessité est [...] de s’inscrire dans une contestation radicale du capitalisme contemporain qui n’est pas une perversion mais bien la plénitude hystérique d’un dogme. » et que « Ce mouvement se doit donc de fleurir en vision politique, laquelle devrait ouvrir à une force politique de renouvellement et de projection apte à nous faire accéder à la responsabilité de nous-mêmes par nous-mêmes et au pouvoir de nous-mêmes sur nous-mêmes. »
Par leur détermination et leur dignité, les grévistes de Guadeloupe, de Martinique, de la Réunion et de Guyane montent que le capitalisme n’est pas un horizon indépassable, qu’il peut être battu en brèche à condition d’être organisé-e-s.
Fédération anarchiste, le 16 février 2009.
(1) auteurs : Ernest BRELEUR, Patrick CHAMOISEAU, Serge DOMI, Gérard DELVER, Edouard GLISSANT, Guillaume PIGEARD DE GURBERT, Olivier PORTECOP, Olivier PULVAR, Jean-Claude WILLIAM
Terrassier originaire du Morbihan, Pierre Dichamp Riguidel dirigea par la suite une équipe coopérative. Délégué à la propagande du syndicat CGT des terrassiers, puisatiers, mineurs, tubistes, poseurs de rails de la Seine et Seine-et-Oise, Dichamp prit la parole au meeting du 1er Mai à la Bourse du Travail de Paris. Le 28 juin 1931, il intervint à la conférence nationale des partisans de l’unité syndicale. Dichamp était secrétaire de son syndicat en 1932. Riguidel a collaboré au Libertaire et à La Révolution Prolétarienne. Il a été également le secrétaire de la Fédération autonome du bâtiment.
Il se confond vraisemblablement avec P. Dichamp, secrétaire en 1939 du « Cercle industriel du Bâtiment », organisation syndicaliste révolutionnaire très hostile au Parti communiste.
Dans les années 1950-1960 il collaborait épisodiquement au Monde Libertaire organe de la Fédération Anarchiste ainsi qu’aux travaux de la Commisssion Internationale de Liaison Ouvrière (CILO) animée par Louis Mercier Vega.
Retiré à Vannes (Morbihan), Dichamp mourut en 1977.
OEUVRE : Est-ce que le Bâtiment va ? (Ed. de la CILO, 1958. 32 p.)
Aîné d’une famille de six enfants, Barbé, après avoir obtenu son CEP, dut gagner sa vie. Il travailla au côté de son père comme ouvrier meunier et son salaire aida à faire vivre la famille. À dix huit ans, il s’engagea dans les Équipages de la Flotte, et, après son service militaire qu’il termina à Alger, il revint en Bretagne où il reprit un temps son ancien métier ; puis il trouva à Cancale un emploi de représentant pour la vente à crédit. À l’occasion d’une grève, dans cette ville, des pêcheurs de morues, il entra en relation avec les milieux syndicalistes de Saint-Malo dont la fréquentation décida de son destin.
En 1912, il alla à Paris et obtint une place de triporteur pour le compte d’un magasin. Après avoir assisté à une conférence de Sébastien Faure, il adhéra au mouvement libertaire. Il se lia d’amitié avec l’anarchiste Émile Poulain ; tous les deux se firent marchands forains, mais l’entreprise n’eut pas le succès escompté. Barbé osa alors avec l’un de ses frères une nouvelle tentative qui cette fois réussit ; les deux frères se fixèrent à Caen. Mais la guerre approchait. En compagnie d’Eugène Jacquemin militant anarchiste, A. Barbé partit pour Paris, persuadé que l’insurrection des ouvriers empêcherait la mobilisation. Déçu dans ses espérances, il rejoignit à Vannes son centre mobilisateur. Il fut blessé sur le front de Champagne en septembre 1915 puis fut affecté au 116e Régiment d’infanterie. Il déserta le 18 septembre 1916, vint à Paris et y vécut pendant un an sous un nom d’emprunt. Accusés d’avoir fait paraître le 15 juin 1917 un numéro clandestin du Libertaire, Barbé ainsi que Bertho Lepetit, Content, Ruff, Le Meillour, Grossin et Klauss, imprimeur, comparurent du 4 au 11 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris et furent condamnés, Bertho Lepetit à deux ans de prison, Barbé, Content et Ruff à quinze mois de la même peine, Le Meillour à un an, Grossin à quatre mois, Klauss à 3.000 F d’amende. Barbé qui avait été condamné « pour propos alarmistes et usurpation d’état civil » vit sa peine portée à trois ans de prison le 3 décembre 1917 par la cour d’appel de Paris ; il resta un an à la Santé puis un an à Clairvaux, fut amnistié mais transféré le 23 octobre 1919 à Nantes pour y répondre de sa désertion ; il fut alors condamné à un an de prison.
À sa libération, il retourna à Caen où vivait sa compagne et reprit son métier de forain. Le 23 janvier 1921 le congrès fédéral communiste du Calvados le désigna comme membre de la commission de propagande. Durant l’année 1921 il écrit plusieurs articles où il montrait ses réticences par rapport à la Russie soviétique. Administrateur du Populaire normand en novembre 1921, il semble avoir quitté rapidement le PC et en 1924 il collaborait au journal L’Idée Anarchiste (Paris, 13 numéros du 13 mars au 15 novembre) publié par Lucien Haussard.
C’est à Caen d’abord, à Falaise ensuite où il résida à partir de 1927 (et où il se maria en 1933 et en 1953), qu’il fit paraître Le Semeur de Normandie, organe de libre discussion et de culture individuelle puis de défense des objecteurs de conscience, dont le premier numéro sortit le 15 octobre 1923 et le dernier, le n° 281, le 28 novembre 1936 (à partir de novembre 1925, le titre devint Le Semeur contre tous les tyrans) dont les principaux gérants furent outre Barbé, Emile Poulain, E. Grégoire, Lucien Bernizet et Emile Beauchet. Il collaborait à la même époque à Germinal (Amiens, 1919-1933, puis 1938) de Georges Bastien, à l’organe libre penseur Germinal (Toulon, 1930-1932) et aux organes pacifistes La Patrie Humaine (Paris, 1931-1939) et Le Réfractaire (Paris, 1927-1932).
Après l’incendie du Reichstag (28 février 1933), Alphonse Barbé fut à l’origine de la campagne menée en France pour la Défense de Marinus van der Lubbe, publiant de nombreux articles dans son journal Le Semeur (et particulièremnt le numéro spécial 236) et contribuant à éditer deux brochures : "Marinus van der Lubbe prolétaire ou provocateur ?" et "Le Carnet de route d’un Sans-patrie", journal de voyage en Europe du jeune militant, publié après sa mort sous l’égide du Comité international Van der Lubbe (France) dont H. Cadiou était secrétaire.
En décembre 1936, Barbé se rendit à Perpignan et y assuma, non sans difficultés, pendant six mois, le secrétariat général des Espagnols réfugiés en France. En 1937-1938, il publia Lu dans la presse libertaire-syndicaliste espagnole (Falaise, au moins 4 numéros du 15 novembre 1937 au 15 février 1938) qui reproduisait des textes parus dans les journaux révolutionnaires en Espagne et les communiqués de la CNT et du mouvement libertaire espagnol. Dans le n°4, A. Barbé précisait « j’ai fait le service du bulletin à un millier de lecteurs et sympathisants aux idées libertaires-syndicalistes. En réponse à ces envois, j’ai eu de nombreuses lettres de sympathie et d’encouragement…en revanche, peu d’abonnements me sont parvenus… ». Un numéro 5, entièrement consacré au Plenum économique de la CNT était annoncé pour le 15 mars, mais nous n’avons pu le retrouver. Au début 1938 Le Semeur avait fusionné avec L’Espagne antifasciste (Bordeaux) pour permettre de poursuivre l’édition du journal L’Espagne Nouvelle (Nîmes, 69 numéros de février 1937 à septembre 1939) dont Barbé devenait alors membre du Comité de rédaction aux cotés de J. Dautry, Aristide et Paul Lapeyre et André Prudhommeaux.
Alphonse Barbé collabora après guerre à diverses publications anarchistes et pacifistes dont Les Cahiers du Pacifisme (Paris, avril 1946- 1963) organe de la Ligue d’action pacifiste et sociale et section frnaçaise de l’Internationale des Résistants à la Guerre (IRG), Ce Qu’il Faut Dire (Paris, 1944-1948) publié par Louis Louvet, Défense de l’Homme (1947-1963) de Louis lecoin et Louis Dorlet, L’Unique (n° 1, juin 1945), Le Monde libertaire (n° 1, octobre 1954), Pensée et Action (Bruxelles, 1945-1952) publié par Hem Day, Les Nouvelles Pacifistes (Paris, 1949-1950) organe de la Confédération Générale Pacifiste, Le Rebelle (Epinay-sur Seine, 1945) publié par Le Bot.
Alphonse Barbé est mort à Falaise le 21 novembre 1983.
A . Barbé fit paraître une dizaine de brochures. Citons les dernières : Le Problème démographique et la paix, broch. ronéotée, 1946, L’Art de vieillir, « conseils pratiques pour atteindre le grand âge », 34 p., s.d ; (1975).
Militant libertaire, Auguste Percheron était dans les années 1890 revendeur d’étoffes et « écrivain public ». Chansonnier libertaire il collaborait entre autres à L’Antipatriote (Paris, 2 numéros, du 12 et 26 juillet 1891) édité par Louis Perrault, à L’Attaque (Paris, 66 numéros du 20 juin 1888 au 26 avril 1890) édité par Ernest Gegout et à Vendémiaire (Vannes, 5 numéros de juillet à septembre 1891) dont le gérant était Henri Cholin. Il fut l’auteur de la chanson Les briseurs d’images publiée pour la première fois dans Le Père Peinard en 1892. Cette chanson traditionnelle dans les milieux libertaires fut notemment rééditée dans le Libertaire n°11 (janvier 1896) et en 1922 dans l’un des recueils Nos Chansons publiés par La Muse Rouge ; en voici deux strophes :
« Autorité, lois et pouvoir/Dont nous portons les lourdes chaînes/ Craignez pour les luttes prochaines/ Vous serez brisés sans espoir/ Vous nous menez des anciens âges/ Et continuez leurs exploits/ Quand nous ne voulons plus de lois/ Nous sommes les briseurs d’images/
Patrie et famille, des mots/ Qu’ont inventé les égoïstes/ Que nous ont doré les sophistes/ et dont se sont épris les sots/ Nous leur laissons les avantages/ S’une double maternité/ Nous nous aimons l’Humanité/ Nous sommes des briseurs d’images ».
Lors de la vague d’attentats en 1894 , Auguste Percheron fut arrêté et emprisonné de longues semaines au cours desquelles sa santé se dégrada. Auguste Percheron est décédé le 21 février 1896 à l’âge de 59 ans.
René Lochu explique la chanson de Léo Ferré "LES ETRANGERS" et raconte leur amitié. Merci à Patrick Clémence (PC56620) pour cette vidéo et cet enregistrement exclusif !!
Un complément existe ici, en écoute mp3, par là :
http://bit.ly/hgbxjM ou http://www.mediafire.com/?fyc921me4u6yh2m
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Né dans une caserne — celle du 35e régiment d’artillerie — où son père exerçait comme maréchal-ferrant et où sa mère était cantinière, René Lochu entra, après son Certificat d’études, en apprentissage dans une maison de confection pour hommes et devint ouvrier tailleur. Ce fut au service militaire, qu’il effectua dans la Marine à partir de 1918, que Lochu prit conscience que la discipline militaire lui était insupportable. Il participa, en avril 1919, à l’évacuation d’Odessa par les troupes françaises.
Après son retour à la vie civile, il travailla comme ouvrier tailleur successivement à Vannes, en 1921, puis à Rennes et, à partir de 1923, à Brest où il entra, en 1927, à l’Arsenal comme tailleur de la marine et allait habiter le quartier de Recouvrance.
En 1924, il adhéra au syndicat CGT de l’Habillement et fut à plusieurs reprises délégué de ce syndicat au Comité de Bourse et à l’Union locale.
L’année suivante, il adhéra au groupe anarchiste de Brest dont les principaux militants animaient alors la Maison du Peuple de la ville. Il était aussi trésorier de la section de Brest du Comité de défense sociale animée par le militant libertaire Jules Le Gall et, à ce titre, prit une part très active à la campagne en faveur de Sacco et Vanzetti. A cette époque, il fut également membre de la rédaction du Flambeau, organe du groupe libertaire brestois, qui publia quatre-vingts numéros de juin 1927 à juin 1934 et dont les principaux animateurs étaient René Martin et Jean Treguer.
Pacifiste convaincu, il fut également le secrétaire en 1936 de la section brestoise de la Ligue internationale des combattants de la paix (LICP). En 1937, Lochu fut, avec René Martin et Auguste Le Lann, délégué de Paris de l’Union anarchiste et il milita activement à la SIA (Solidarité internationale antifasciste), notamment en faveur des révolutionnaires espagnols.
Lors de la déclaration de guerre, Lochu diffusa à Brest le tract Paix immédiate qui valut la prison à Louis Lecoin. Il quitta ensuite cette dernière ville plusieurs fois bombardée pour s’installer à Lorient en juillet 1941. Mais les bombardements de janvier 1943 l’obligèrent à trouver un nouveau refuge et il retourna alors à Vannes où il reprit, à partir de 1944, ses activités de militant syndicaliste, anarchiste et libre penseur.
Il ne devait plus alors quitter sa ville natale où sa compagne, Nanette, mourut le 5 avril 1989 et où il décéda peu après le 6 juillet 1989...
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Ferrer Francisco (ouverture de l'Escuela moderna)
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Ferrer Francisco (arrestation 1er septembre 1909)
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Ferrer Francisco ( procès, 9 octobre 1909)
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Le groupe libertaire René Lochu ne se reconnaît pas obligatoirement intégralement dans chacun de ces événements.
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Mardi 10 novembre - Vannes, Lorient et Pontivy - Appel unitaire à la grève. Rassemblements (autorisés) des personnels de l’Éducation Nationale (écoles, collèges, lycées) pour l'amélioration des conditions sanitaires, pour l'allègement des effectifs et le recrutement de personnels (ceux des listes complémentaires etc...) . 10h30 Vannes, devant la DSDEN (3, Allée du Général Le Troadec), 10h30 Lorient devant la sous-préfecture, 10h30 à Pontivy à La Plaine. A l'appel des syndicats de l’Éducation Cgt, Fo, Fsu et Sud
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Jeudi 10 décembre - Auray, cinéma Ti Hanok - 20h30 Ciné-débat "Autonomes" (documentaire de François Bégaudeau), en présence de Benjamin Constant, présent dans le film. Tarifs habituels
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