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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 15:40

 

Mardi 12 octobre, à Brest comme ailleurs

Pour le retrait total sans conditions de la réforme contre nos retraites !

BLOQUONS L’ÉCONOMIE !


Diffusion de tracts au rond-point de Pen ar C’hleuz à 6h45

Assemblée Générale des grévistes Salle des conférences - Brest (sous la mairie) à 13h30

Brest, 12 octobre 2010

 

5h45. Maryvonne, 80 ans, se lève, boit son café, prend ses cachets non remboursés par la Sécurité Sociale, enfle ses bas de contention, ses vêtements, son imperméable et sort de chez elle rapidement. Elle est encore en retard.

6h45. Maryvonne attend le tram pour se rendre dans son agence du « Pôle Emploi vieillesse ». L’agence ouvre à 9h mais il faut être en avance pour être sûr-e de passer dans la journée. Comme il faut pointer tous les jours, au moins, on ne perd pas le rythme.

7h00. Maryvonne attend devant la grille fermée du Pôle Emploi. Elle n’est pas la première. C’est Georges qui arrive toujours le premier, mais il faut dire qu’à 95 ans, il commence à avoir l’habitude.

14h15. Maryvonne accède enfn à la borne où elle passe sa carte de chômeuse de longue durée. Pourtant, elle l’avait presque, sa retraite ! À 8 ans près elle avait ses 55 ans de cotisation. Mais pour trouver du travail après 75 ans...

 

Y’EN A MARRE !

  Si toi non plus tu ne veux pas vivre dans le monde de Maryvonne...

Si toi aussi tu fais partie de ces travailleur-euse-s précaires, étudiant-es au devenir professionnel incertain, chômeur-se-s de longue durée, salarié-e-s soumis-es au bon vouloir du patronat, et qui ne parviendront pas à réunir ces 40 ou pire ces 42 ans de cotisations avant 80 ans... ou, plus probablement, jamais...

Si toi aussi tu sais qu’une journée de grève une fois par mois ne fera pas reculer ceux qui nous gouvernent...

Rejoins la lutte !

 

Diffusion de tracts au rond-point de Pen ar C’hleuz, mardi 12 octobre à 6h45

pour :

RETRAIT PUR ET SIMPLE DE LA « RÉFORME » DES RETRAITES

POUR LE BLOCAGE DE L’ÉCONOMIE ET LA GRÈVE GÉNÉRALE RECONDUCTIBLE

ORGANISONS DES COORDINATIONS LOCALES ET À LA BASE

BOUSCULONS ET RÉAPPROPRIONS-NOUS LES MOTS D’ORDRE ET LE CADRE REVENDICATIF DU MOUVEMENT

ÉTABLISSONS PARTOUT DES LIAISONS AVEC LES LYCÉEN-NE-S, LES SALARIÉ-E-S, LES CHÔMEUR-SE-S, LES RETRAITÉ-E-S, LES ÉTUDIANT-E-S, LES PAYSAN-NE-S...

 

collectif brestois en marche contre l’injustice sociale

11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 10:47

 affiche-12-octobre-2.jpg

Enfin ça pousse ! Après plusieurs mois de mobilisation contre la réforme scélérate Sarkozy-Woerth encadrée dans des journées d'actions carrées, le mouvement social ne s'est ni essoufflé, ni résigné, mieux, il aborde enfin cette journée de grève du 12 octobre avec de nouvelles et réelles perspectives d'amplification et de généralisation de la lutte.

 

Ainsi les préavis reconductibles se multiplient (SNCF, RATP, EDF, GDF Suez, Air France, fonction publique, marins, ports, raffineries, pétrochimie, collectivités locales, hôpitaux, impôts, transports urbains, la Poste, France Telecom, Equipement, routiers...), tandis que les étudiantEs et les lycéenNEs, conscientEs de l'avenir de chômage et de misère que leur prépare la contre-réforme sur les retraites, se mobilisent massivement (116 lycées en grève ou bloqués le jeudi 7 octobre).

 

Le gouvernement qui affiche une unité et une détermination de façade ne peut cacher sa fébrilité, conscient qu'il est de la détermination des grévistes et manifestantEs et d'un embrasement social très proche.

 

Les bureaucraties syndicales, engluées et compromises par l'accord sur la représentativité syndicale et leurs financements par l'Etat, ont tenté d'entraver et de retarder au maximum le développement d'un mouvement reconductible interprofessionnel en multipliant les journées d'action, espérant que Sarkozy leur accorde les quelques miettes permettant une sortie « négociée » et « honorable » du conflit. On peut d'ores et déjà parier que dès que la porte des négociations s'ouvrira, les partisans de l'accompagnement « à la recherche d'une piste d'atterrissage » (Canard enchaîné du 29 septembre) s'y engouffreront aussitôt. Seulement la rue a clairement exprimé son refus en bloc de la réforme tout comme des pseudo-négociations. Les grévistes et les manifestantEs sont conscientEs que cette nouvelle réforme anti-sociale est une escroquerie, un véritable hold-up sur nos futures pensions, et la promesse de lendemains toujours plus difficiles.

 

La menace étant clairement identifiée, il s'agit désormais de créer le rapport de force nécessaire à la victoire et ne pas détourner nos efforts dans les impasses électorales et parlementaires vers lesquelles nos habiles politicienNEs et bureaucrates ne manqueront pas de nous diriger.

 

Espérer des prochaines élections de 2012, c'est se condamner aujourd'hui à l'inaction et donc à une victoire certaine du gouvernement et du Capital, c'est une fois de plus demain se résigner à de cruelles désillusions, qui pouvant croire que la « gôche » au pouvoir s'attaquera concrètement aux inégalités et à l'injustice sociale ? Les exemples grec et espagnol démontrent encore une fois que la gauche n'a rien à envier à la droite lorsqu'il s'agit de brider les salaires, détruire les acquis sociaux et démanteler les services publics pour satisfaire les exigences du FMI (merci DSK) et de la finance internationale.

 

Le 12 octobre et au-delà, nous avons enfin l'occasion de construire tous et toutes ensemble une grève reconductible et interprofessionnelle. Mais pour être certainES de ne plus être trahiEs comme en 2003 lors de la première bataille des retraites, ou en 2007 lors de la contre-réforme des régimes spéciaux, nous devons rester maîtresSEs de nos luttes. Pour cela, nous devons nous organiser à la base, dans les assemblées générales souveraines, dans des comités de grève élus sur la base de mandats impératifs et révocables, fédérés localement puis régionalement et rester constamment vigilantEs. Le blocage de l'économie, notamment des transports routiers, ferroviaires et maritimes, est le moyen le plus rapide et le plus efficace pour faire capituler le gouvernement.

 

Le retrait de la contre-réforme Sarkozy-Woerth est une victoire à portée de main si l'on veut bien s'en donner les moyens, elle mettrait un terme à une succession ininterrompue d'attaques antisociales passées ou à venir (déremboursement des médicaments, gel des salaires...) et liberticides (stigmatisation des Roms, déchéance de la nationalité, « guerre » contre les « quartiers »...). Mais le maintien du statu quo ne pourra nous satisfaire. Le système par répartition est bien entendu à défendre et à conserver mais il maintient aussi les inégalités entre les classes, les sexes et les salaires.

 

Pour nous anarchistes, l'abolition du salariat et la conquête de la véritable égalité économique et sociale sont les conditions indispensables à la construction d'une société de justice et de solidarité. Pour cela, la grève reconductible et interprofessionnelle ne suffira pas, la grève générale expropriatrice et autogestionnaire est bien pour nous le préalable à la plus que jamais nécessaire révolution sociale et libertaire.

6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 20:57

affiche-fa-gn.JPGRendez-vous pour les manifestations (10 h) :


Vannes : La Rabine
Lorient : Boulevard Cosmao-Dumanoir
Pontivy : La Plaine

Ploërmel : Mairie

Belle-île :Embarcadère Le Palais

Groix : Les halles


 

IL FAUT SAVOIR COMMENCER UNE GREVE ! *

 

Ça pousse ! Appel à la mobilisation des organisations étudiantes et lycéennes que Chatel est chargé par Sarko de suivre de très près pour la désamorcer ; appels à la grève reconductible à EDF, GDF-Suez, RATP, SNCF, transports en commun de nombreuses villes de France, Total, et d’autres encore, toujours plus nombreux, qui viennent de la base, et qui font l’effet d’une traînée de poudre…

 

A l’approche de la journée du 12 octobre, des fissures apparaissent dans le bel ordonnancement de la pseudo-lutte contre le plan Sarkozy-Fillon-Woerth dans lequel les bureaucraties syndicales voudraient bien nous engluer à coup de journées d’action où des cortèges fournis masquent le nombre réel de grévistes.

 

Depuis le 23 septembre, l’exigence du retrait s’exprime de plus en plus clairement dans les prises de position à la base, et il devient de moins en moins tabou de le faire, y compris contre les appareils syndicaux . Car la ficelle commençait à devenir trop grosse : une manifestation un samedi et un vide de près de trois semaines alors que la question sur toutes les lèvres le 23 septembre était : qu’est-ce qu’on fait le 24 au matin ? Cette fois, ça ne passe plus, et la base s’affranchit, c’est donc maintenant ou jamais qu’il faut y aller, sans quoi la défaite est au bout du chemin, avec son cortège de nouveaux coups durs encore plus nocifs que les précédents. Le gouvernement de ce pays n’a d’ailleurs pas attendu une éventuelle victoire sur le dossier des retraites pour annoncer des méfaits supplémentaires :

- déremboursements aggravés de médicaments,

- gel du point d’indice pour les fonctionnaires jusqu’en 2013, au lieu de 2011,

- emploi désormais décomplexé du terme de « rigueur » en matière budgétaire, on peut penser sans risque d’erreur que ce n’est qu’un début…

 

Face à cette montée de la colère, l’attitude des leaders syndicaux constitue un réel problème pour leurs mandants : quand ils ne s’opposent pas clairement à la généralisation du conflit, comme en témoigne la dernière déclaration de Bernard Thibaut le 7 octobre sur RTL : "Cela

(NDLR : la grève générale, précisons que cet amnésique pourrait se pencher sur l’Histoire de la CGT du début du 20ème siècle pour s’apercevoir de l’énorme contre-vérité qu’il profère…) n'a jamais été pratiqué dans l'Histoire sociale de notre pays (...) C'est un slogan pour moi tout à fait abstrait, abscons. Cela ne correspond pas aux pratiques par lesquelles on parvient à élever le niveau du rapport de forces", quand ils ne freinent pas des quatre fers, empêtrés qu’ils sont dans leurs compromissions avec le pouvoir, ils se cantonnent dans le silence ! Leur devoir et leur honneur seraient pourtant de relayer sans état d’âme le mouvement impulsé par les fédérations et les syndicats de base, mais d’honneur, il n’en ont jamais eu, et ils s’assoient depuis tellement longtemps sur leurs mandats qu’ils n’ont pas davantage le sens des comptes qu’ils doivent rendre à ceux qui les ont mis en place !

 

Pourtant, jamais la grève générale n’a autant été à l’ordre du jour, en France, en Espagne, en Grèce, jamais elle n’a été aussi cruciale, jamais elle n’a été reliée aussi étroitement à la nécessité de sortir de toute urgence du capitalisme par une révolution sociale. Alors, s’il faut savoir commencer une grève, il faut aussi savoir commencer une révolution !

 

Fédération anarchiste.

 

* "Il faut savoir terminer une grève (…) ". Maurice Thorez, Secrétaire Général du PCF en 1936, repris par Nicolas Sarkozy en 2007.

Construire les perspectives

 

C’est le 23 mars 2010 que la première journée de protestations contre une nouvelle réforme des retraites fut initiée par les centrales syndicales. Plus ou moins réussies au début (800 000 manifestants en mars), ces manifestations deviennent massives malgré l’été, pour aboutir au 7 puis au 23 septembre avec ses millions de manifestants et de grévistes. Comment expliquer cette progression tellement étalée dans le temps ?


La réussite de la mobilisation tient d’abord au fait que cette réforme est ressentie comme génératrice d’injustices notamment pour les femmes, et comme une menace contre tous et chacun d’entre nous. Elle est aussi l’expression d’un ressenti contre le travail, qui prend trop de place dans nos vies ; et d’un rejet des lois du profit qui nous font travailler plus et plus longtemps, pour des objectifs à la fois inégalitaires et incertains. Ajoutons à cela que le contexte mondial (crise économique, renflouement par les États des groupes capitalistes défaillants, etc.) et national (une exaspération diffuse mais nette de la politique gouvernementale et présidentielle : voir les protestations du 4 septembre contre le racisme) jouent un rôle décisif dans la montée du mécontentement.

 

Des signes encourageants laissent penser qu’une nouvelle politisation est en cours. D’autre part, les centrales syndicales qui s’engagent dans l’unité, même si elle est fragile et de façade, encouragent par là l’enracinement de la mobilisation populaire et sa reconnaissance par l’opinion publique.


Toutefois, il faut relever que les manifestations ont du mal à exprimer des exaspérations suffisamment fortes pour aboutir à des mots d’ordre ou des réactions plus offensifs. Mais c’est compréhensible. Ce sont les syndicats majoritaires qui sont à l’origine du mouvement et ils ne demandent pas le retrait, mais à être pris en compte par le gouvernement. À partir de ces constats, nous percevons bien les limites de la protestation sociale en cours, dans un pays où le taux de syndicalisation est faible (8 % des travailleurs). La masse des gens pouvant participer au mouvement est donc mobilisée par des organisations syndicales affaiblies, prêtes à arrêter la mobilisation pour négocier, et qui n’impactent que le monde du travail.


Par ailleurs, parmi les opposants revendiqués de la réforme, FO se refuse à employer le mot de « grève générale », selon son secrétaire général, car c’est « un terme teinté d’insurrection » ; quant à SUD Solidaires, et à la CNT dans une bien moindre mesure, leurs capacités à mobiliser les cantonnent de fait dans une fonction protestataire et sans moyens suffisants pour faire pencher la balance.


Ces constats, qu’ils nous plaisent ou non, servent à anticiper raisonnablement sur les faits ; et c’est de là que découlera notre intervention, et donc, à notre échelle, notre apport à une radicalisation de ce mouvement social.

 

À ce jour, l’opinion se répand selon laquelle une journée d’action de temps à autre relève de la perte de temps et d’argent, pour un résultat faible. Il y a donc une possibilité – impossible à évaluer – que des sections syndicales, avec le durcissement, décident de pousser leurs fédérations ou unions territoriales à radicaliser le conflit. Ou à le quitter ! Ce qui serait pire, et générerait de la frustration et la sensation que se battre ne sert à rien.


Les limites intrinsèques de ce mouvement social en cours – auquel il est nécessaire de participer – nous amènent à réfléchir à l’intérêt d’aller chercher des ressources supplémentaires hors du monde du travail plus ou moins drainé par les syndicats. Des ressources qui seraient à la fois des appuis précieux et complémentaires au mouvement syndical, et qui seraient une opportunité pour des gens, souvent exclus du monde du travail, de prendre une part à cette lutte qui les concerne sans que, pourtant, on ne s’adresse à eux.

 

Du point de vue tactique, il faut se placer déjà dans une phase de la protestation qui doit s’élargir pour vaincre. Pour cela, nous pouvons favoriser la rencontre (tractages, réunions publiques post-mouvement en cours…) avec les gens non organisés ou non travailleurs, faire et organiser l’agitation en marge des défilés syndicaux tout en participant à ceux-ci, proposer des modalités individuelles et/ou collectives pour participer au mouvement sans être forcément syndiqué ou même travailleur actif, activer nos réseaux sociaux et associatifs pour donner une ouverture à ce mouvement du refus, mailler nos territoires de structures sociales qu’il conviendrait de rapprocher entre elles… Ce sont des pistes sérieuses, dont l’objectif est l’organisation sociale des gens dans l’autogestion.

 

Il est inutile et nuisible de compter sur les organisations politiques de gauche et d’extrême gauche qui promettent à nouveau aux protestataires de raser gratis aux prochaines élections, si on vote pour eux, bien sûr. En plus, le seul candidat susceptible de fédérer cette gauche serait l’actuel président du FMI…


La tâche est donc à facettes multiples, et sans oppositions éventuelles entre syndicalisme et travail politique, avec une réelle complémentarité valorisable dans nos groupes anarchistes, attachés au pluralisme des idées et des pratiques. Nous pouvons viser dès aujourd’hui l’élargissement de la mobilisation sociale en cours, dans la convergence des luttes et le pluralisme des modes d’interventions, l’acquisition de l’autonomie par l’autogestion et l’action directe collective, et la tenue d’assemblées populaires dans et hors le monde du travail. Objectifs : nous organiser maintenant et nous projeter dans des perspectives crédibles et réalistes.

 

Extrait du Monde libertaire 1606 paru le 30 septembre 2010

5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 22:27

Lorient - Les lycéens de nouveau dans la rue


Le jeu du chat et de la souris a recommencé ce matin entre plusieurs centaines de lycéens et les forces de l’ordre. Après s’être réunis à 10 h 30 place de la Mairie, les lycéens en grève contre le projet de réforme des retraites ont investi le lycée Dupuy-de-Lôme. Beaucoup de Lorientais, mais aussi d’Hennebontais et Lanestérien. Ensuite, la partie de cache-cache a commencé. Pendant que quelque 200 lycéens défilaient bien escortés vers l’université, d’autre ont tenté de débauché les élèves du lycée Saint-Louis où ils ont trouvé porte close, la grille avait été fermée par prévention. En fin de matinée, les différents groupes semblaient converger vers l’université, mais comme le constatent depuis quelques jours les policiers, le mouvement lycéen est imprévisible. C’est ce qui le caractérise.


http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Lorient_56121_actuLocale.Htm

2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 11:42

A Vannes, plus de 10 000 personnes ont bravé la pluie (météo nationale : météo du Capital !! Le temps est pourri : Sarkozy aussi ! Slogans de circonstance...) ce samedi 2 octobre et manifesté pour dénoncer la réforme du projet retraites du gouvernement. Dans les cortèges, il semble de plus en plus acquis que ce plan anti-social, tout en faveur des logiques patronales et financières, soit à retirer purement et simplement et non à négocier.


Le parcours de la manifestation était innovant : nous sommes partiEs dans le sens inverse des précédentes manifestations ! A peine le cortège se lançait-il que nous apprenions que des militantEs UMP diffusaient un tract sur le marché de Vannes qui se trouvait à proximité. Un petit groupe de manifestantEs (des membres du groupe libertaire Lochu étaient évidemment de la partie ! ) s'est alors séparé de la manifestation pour se diriger vers ces fauteurs de troubles... lesquels avaient eu l'idée de s'éclipser avant notre arrivée...


Nous avons alors rejoint à nouveau le gros de la manifestation où les sons de casseroles, symboles de protestation, allaient bon train.


Se pose à nouveau la question des suites du mouvement : vers la grève générale et reconductible ou non ? Et si cette vitesse était enclenchée, on pourrait alors envisager de passer la troisième : la grève générale réappropriatrice et autogestionnaire des moyens de production et d'échange ! Pour une société autogérée et d'entraide, sans classes ni Etat...

30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 18:55

A Hennebont (56), des lycéens manifestent aux côtés des agents territoriaux contre la réforme des retraites


Hennebont (56). Retraites : entre 200 et 300 lycéens dans la rue

 

Plusieurs centaines de lycéens des établissements Victor Hugo et Emile Zola de Hennebont se sont joints ce matin à une manifestation d’agents territoriaux contre la réforme des retraites sur le marché. Ils ont ensuite investi la rue et se sont rendus sur le pont Jehanne Le Flamme, occasionnant des perturbations dans la circulation. Vers midi, les lycéens n’étaient toujours pas dispersés.

 

Source : Le Télégramme.com

 

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400 lycéens hennebontais protestent contre le projet de loi sur les retraites

Protestant contre le projet gouvernemental sur les retraites, 400 lycéens hennebontais ont manifesté ce jeudi matin. Les lycées de Zola ont mobilisé leurs collègues du privé de la Garde-du-Vœu. Ils ont défilé en centre-ville et bloqué le pont Jehanne-La Flamme. En fin de matinée, ils se sont dirigés vers le Quimpéro pensant bloquer le rond-point.

 

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Plus de 250 lycéens manifestent et déclenchent les alarmes des lycées lorientais


Environ 250 lycéens lorientais ont décidé de manifester contre la réforme des retraites dans les rues de Lorient en début d’après midi. Le cortège, qui s’est baladé de lycées en lycées, a fini sa manifestation devant les grilles de la Sous-Préfecture. Les lycéens manifestants, dans leur pérégrination, ont notamment déclenché les alarmes du lycée Dupuy Lôme en rentrant par les cuisines.

Source (vidéo) :

http://www.ouest-france.fr/actu/actualite-video_-Plus-de-250-lyceens-manifestent-et-declenchent-les-alarmes-des-lycees-lorientais_42314-1530871-pere-bre_filDMA.Htm

 

Les lycéens jouent à cache-cache avec la police

vendredi 01 octobre 2010

Un noyau d’une trentaine de lycéens est parvenu à rassembler près de 300 manifestants, hier après-midi dans les rues de Lorient. La police s’est efforcée de contenir un cortège dissipé et volatile.

Alarmes déclenchées, scooters vrombissant dans les lycées, voitures rouées de coups... Remontés contre la réforme des retraites, près de 300 lycéens agités sont descendus dans la rue hier après-midi. « Ojourd’huit blocus ! On pass dan tou les lycée. Envoi le messg à tou tes contacts », dit le texto. Consciencieuse, l’élève de seconde au lycée Dupuy-de-Lôme a passé le mot autour d’elle. Et s’est engouffrée dans la masse au passage du cortège. Comme 250 autres lycéens. Cette manif’« contre la réforme des retraites », personne ne l’a vue venir. Ni les enseignants, ni la police. Exit la mode du réseau Facebook désormais trop visible pour transmettre les informations, les lycéens ont préféré le texto du portable pour organiser la mobilisation.

13 h 20, hier. Sans crier gare, une trentaine de lycéens (certains Hennebontais) s’introduit dans les bâtiments de Dupuy-de-Lôme, déclenche les alarmes et fait vrombir les moteurs et klaxons des scooters. Le résultat est imparable : des dizaines de lycéens les rejoignent à la hâte. Le petit cortège, aussi agité que désordonné, file vers Colbert, boulevard Léon-Blum. La tournée des popotes commence alors. La police se démène pour escorter ce flot grandissant et turbulent. Pas de banderole, pas de pancarte. Juste quelques slogans anti-gouvernement, les mêmes que les grands.

Menottes et matraques

15 h 20. Attroupement devant Colbert et Marie-Le Franc, pour un deuxième passage. Détendus, un rien amusés, les deux proviseurs observent le blocus improvisé. « Ça n’a pas l’air très clair leurs revendications, indique Jacques Leroy, du lycée Colbert. Durant les manifs CPE, c’était plus structuré. » La halte ne dure que quelques minutes. Reprise du trafic vers le lycée Saint-Louis. Les grilles d’entrée sont bouclées. Quelques échauffourées se déclarent entre policiers en sueur et lycéens arrogants. Les matraques sortent, les menottes avec. Quatre jeunes frondeurs se voient finalement contrôlés. Pour port de cagoule, notamment.

16 h 15. Une averse s’abat devant le tribunal. C’est elle qui a le dernier mot. La petite foule se disperse. Les policiers eux, rentrent se sécher.

Benoît TRÉHOREL

Source : Ouest France

29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 18:17
Le Canard enchaîné de ce mercredi 29 septembre nous fait remarquer ce « commentaire de Sarkozy, le 23 septembre, au soir de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites :
« Les syndicats écartent l’idée de grève générale ou de grève reconductible. C’est là l’essentiel. On va gagner cette bataille. On se souviendra de cette victoire, pas du nombre de manifestants. Mais la partie n’est pas totalement jouée. Ce n’est donc pas le moment de déconner. » »
Effectivement, tout n’est pas joué ! Sarkozy nous dit même exactement ce qu’il faut faire pour le bousculer : la grève générale et/ou la grève reconductible ! Alors, qu’est-ce qu’on attend ?

Manifestations à partir de 10h :

- Vannes : La Rabine,

- Lorient : Place de la mairie,

- Pontivy : La Plaine,

- Belle-île : Le Palais embarcadère


Il nous semble important aussi de faire la grève des achats les jours de grève et de manifestations. C'est une participation au blocage de la machine économique.

Une victoire sociale sur la question des retraites aurait vraisemblablement une onde de choc positive au-delà des frontières hexagonales. Les classes populaires des autres pays pourraient s’en servir comme appui pour mettre un coup d’arrêt aux régressions sociales menées par l’ensemble des gouvernements. Se battre aujourd’hui pour le système par répartition des retraites est donc un acte de solidarité pour les générations actuelles et futures mais aussi pour les exploitéEs de tous les pays.
RETRAIT TOTAL DU PLAN RETRAITE ! (tract de l'OCL / OLS)

Pour la bourgeoisie, qui mène la danse, la réforme des retraites est indispensable afin, paraît-il, de « sauver » le régime par répartition. En fait, l’application d’une telle réforme – cotiser plus et plus longtemps pour être bien moins pensionné – ouvrira au contraire la voie à une retraite complémentaire par capitalisation que seuls les hauts revenus pourront se payer.
Sous prétexte de réduire la dette publique, cette réforme est encore un moyen supplémentaire de diminuer les dépenses sociales. Le but étant de nouvelles sources de profit pour le marché capitaliste.
Si cette réforme des retraites passe, le reste suivra. C’est pourquoi nous n’avons d’autre stratégie que de nous donner les moyens d’arracher son retrait total.
Ainsi que l’a dit le mouvement en Grèce : « Les peuples n’ont pas de dette, ils ne doivent rien à personne ». La « crise » actuelle n’est pas la nôtre. Les seuls à bénéficier de la situation présente sont ceux qui en sont responsables. Alors, qu’ils paient !

ARRÊTONS D’ÊTRE DUPES...

Nous n’accordons aucun crédit aux confédérations syndicales qui, unies ou non, nous convoquent de temps à autre à une journée de « mobilisation » sans lendemain : les syndicats ne font rien d’autre que défendre leur position de « partenaire social » face à l’État, et leurs actions visent non à créer le rapport de forces nécessaire pour le faire plier mais à agréger un mouvement d’opinion capable d’obtenir quelques aménagements de l’ordre existant avant de nous inviter à rentrer sagement à la maison.
Le combat mené autour de la réforme des retraites n’est pas non plus celui d’un large regroupement de gauche contre un gouvernement de droite, comme le disent certains. Les gouvernements de gauche en Europe (tels ceux de l’Espagne et de la Grèce) appliquent exactement la même politique que ceux de droite : recul de l’âge de départ à la retraite, baisse des salaires, privatisations, etc. En France, si la gauche revient au pouvoir, elle fera pour le capital ce que la droite n’a pas pu ou su faire.

... ET OPTONS POUR LE SEUL CHOIX POSSIBLE !

Nous qui sommes aujourd’hui dans la rue, en nous révoltant, nous avons plus à gagner qu’à perdre. D’autres formes de lutte sont nécessaires, comme ne plus faire payer les usagers : transports, électricité, etc. et occuper des lieux stratégiques, tout en sachant qu’il nous faudra arrêter tout, réfléchir et agir collectivement afin de faire reculer l’État.
Auto-organisons-nous à la base pour mettre le plus vite possible le capitalisme à la poubelle, une fois pour toutes et avant qu’il ne nous détruise.

Une révolution est à faire, une autre société à construire !
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Le 29 septembre en Espagne : La Fédération anarchiste solidaire.


La population qui vit en Espagne subit une série de régressions sociales de la part du gouvernement socialiste Zapatero, dans un contexte d’effondrement de l’économie et de chômage massif. Pour déréguler davantage encore le marché du travail à travers de nouvelles lois dictées par le patronat, les réformes touchent les droits du travail, les rémunérations des gens privés d’emploi, la durée des contrats à durée déterminée, offre la création d’un marché lucratif de recherche d’emplois parallèlement à l’INEM (équivalent de l’ANPE), l’augmentation de la TVA et baisse ou gel des salaires et pensions diverses, accentuation de la chasse aux travailleurs sans papiers... L’attaque est dure, et généralisée : des millions de travailleurs et travailleuses vont donc payer durement la crise économique, et permettre à l’Etat espagnol et aux patrons d’imposer une logique néo-libérale.

 

Alors que les travailleurs et travailleuses de France luttent depuis des mois pour protester contre une nouvelle réforme du système des retraites, imposée par le gouvernement et le patronat français, la Fédération anarchiste invite les camarades espagnols à accentuer la pression en faveur de la grève générale, dans l’objectif du 29 septembre, jour de grèves et manifestations à travers tout le pays. Nous subissons nous aussi l’inertie des bureaucraties des syndicats majoritaires qui ne veulent pas exercer un rôle décisif ; c’est pourquoi nous vous encourageons à faciliter la convergence, avec les organisations sociales et syndicales qui se réclament de la révolution sociale, libertaire et autogestionnaire, vers l’union et l’action, afin d’obtenir la victoire par la grève générale et la paralysie de l’économie.

27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 18:53

Un site est dédié à cette volonté de grève générale.

Chaque jour, il recense les Assemblées Générales et les positions des syndicats qui optent pour la grève reconductible.

C'est ici : http://www.7septembre2010.fr/

L'information doit circuler !

 

Voici, en attendant les rendez-vous pour les manifestations retraites du samedi 2 octobre dans le Morbihan. 10h à :

- Vannes : La Rabine,

- Lorient : Place de la mairie,

- Pontivy : La Plaine,

- Belle-ile : Le Palais

 


26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 13:56

Après les Rencontres amérindiennes - Soutien aux Mapuche du Chili - Lorient - Auray du vendredi 4 au dimanche 6 juin 2010 , voici les suites des luttes en cours :

 

 

 

CHILI  : TOUS VIVANTS, TOUS LIBRES !

 

SOLIDARITÉ AVEC LES 34 PRISONNIERS POLITIQUES  MAPUCHE

EN GRÈVE DE LA FAIM !

 

 

Au sud du Chili,  34 Prisonniers Politiques Mapuche sont en grève de la faim depuis plus de 60 jours, répartis dans six prisons, pour faire connaître et aboutir leurs revendications.

 

Les médias ont fait connaître au monde entier la situation dramatique des 33 mineurs chiliens prisonniers des entrailles de la terre. Au même moment, 34 Prisonniers Politiques Mapuche risquent leur vie dans une inacceptable indifférence. Ils se battent ainsi que leurs familles pour dénoncer le silence des médias et le mépris des autorités pour leurs revendications.

 

Injustement victimes de la loi antiterroriste héritée de l’époque Pinochet, ils ont pris l'ultime des décisions pour se faire entendre.

 

Pourquoi  cette « injustice »?

 

La loi 18.314, connue sous le nom de "loi antiterroriste", est utilisée, aujourd’hui, principalement pour stigmatiser et écraser les mouvements sociaux et particulièrement ceux du Peuple Mapuche. Les actuels accusés (96 au total) se trouvent judiciairement dépourvus de tous les moyens de défense du Droit commun, ce qui se traduit par une série d’irrégularités :  "présomption de culpabilité", détentions arbitraires, tortures et châtiments psychologiques, détentions provisoires prolongées, non-signification des charges retenues contre eux, accusations basées sur des déclarations de “témoins sans visage” avec lesquels il n’y aura aucune confrontation, déplacements arbitraires et harcèlement incessant de la police chilienne dans leurs communautés.

  

À l’appel lancé par le « Collectif des familles des prisonniers politiques Mapuche au Chili », pour soutenir internationalement les revendications de ces hommes et enfants en grève de la faim, le Collectif de soutien au Peuple Mapuche en France* soutient  leurs revendications :

 

- La fin d’utilisation de la loi 18.134, connue sous le nom d’antiterroriste, appliquée  par le régime de Pinochet à l’encontre des opposants à la dictature et, à présent, tout spécialement à l’encontre du Peuple Mapuche;

- La fin du double jugement – civil et militaire  – imposé aux inculpés Mapuche pour des affaires à caractère civil.

- La révision de tous les jugements antérieurs concernant les membres de communautés Mapuche condamnés au titre de la loi antiterroriste.

-  La reconnaissance de leurs droits environnementaux, sociaux, culturels et politiques, en accord avec la Convention 169 de l’OIT approuvée par le Congrès chilien et en vigueur depuis septembre 2009.

 

Rassemblement à Paris le 8 septembre devant l'ambassade du Chili



 (*) Ce Collectif regroupe la Fondation France-Libertés, l’AFAENAC, la Commission Amérique Latine du MRAP, le Collectif pour les Droits de l’Homme au Chili,  le Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques - CSIA Nitassinan, l’Association France Amérique Latine, l’Association des Ex-réfugiés politiques de Fontenay-sous-Bois, l’Association RELMU Paris, l’Association Terre et Liberté pour Arauco, l’association Nuevo Concepto Latino, l’Association La Bizikleta…

 

Autres vidéos d’infos (en Espagnol), elles durent quelques minutes chacune.

 

http://www.youtube.com/watch?v=gECbVAF8ndU&feature=player_embedded

 

http://www.youtube.com/watch?v=pEkyblfn6oo

 

Daniel Mermet (émission Là-bas si j'y suis sur France Inter) était du lundi 13 septembre au vendredi 16 septembre au Chili, dont le jeudi 16 précisément à Temuco en plein coeur de la Terre Mapuche. Depuis lundi 13/9 donc, en début d'émission, il rappelle la lutte des Mapuche et leurs revendications... Il fait aussi des parallèles intéressants  avec la France. Accès aux émissions : http://www.la-bas.org/

 

 Pour aller plus loin : Article du Monde diplomatique "Mapuches, les Chiliens dont on ne parle pas"

Vous pouvez écouter (ou réécouter en podcast) les émissions "Terre et Liberté" de Radio Libertaire, le deuxième lundi de chaque mois, de 16h à 18h. Accès aux émissions ici : http://terre-et-liberte.net/spip.php?article4

24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 21:44

Il est toujiours bon de la revoir cette vidéo...

 

 

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