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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 11:48
Un groupe nantais se construit contre le projet d'aéroport à Notre-dame-des-landes (NDDL 44) et a décidé d'organiser des manifs tous les mois !

Image de l'affiche 1

LE CHANGEMENT C'EST MAINTENANT, L'AÉROPORT C'EST JAMAIS !

Impossible de vivre dans l'agglomération nantaise sans savoir qu'un projet d'aéroport est de plus en plus contesté. Il y a eu le 24 Mars, avec des centaines de tracteurs et des milliers de manifestant-e-s qui descendaient au coeur de la ville, pour porter le bocage sur le Cours des 50 otages. Puis une grève de la faim de 28 jours posait la question de l'aéroport jusque dans les élections présidentielles, poussant F. Hollande à promettre une suspension des expulsions le temps d'épuiser les recours légaux. Même dans le camp politique des porteurs du projet, des opposants socialistes s'expriment enfin !

METTONS LA PRESSION POUR PORTER UN COUP D'ARRÊT DÉCISIF !

Habitant le Pays Nantais, la ville ou ses banlieues, nous sommes concerné-e-s en premier lieu par ce projet d'aéroport qui par son coût, par son développement en surfaces occupées, et par les choix associés, conditionnera un mode de vie toujours plus encadré et contraint, tourné vers le seul profit.

LA SEULE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE QUI VAILLE, C'EST L'ACTION COLLECTIVE !

Chaque mois descendons dans la rue en une manifestation pour montrer que nous ne voulons pas de ce projet insensé.

Premier rendez-vous, samedi 9 juin, 15 H Place royal pour une déambulation/goûter/apéro.

Image de l'affiche 2

29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 12:20

Contre l'esclavage salarié, faisons sa fête au Travail !

 

Tous les rendez-vous dans le Morbihan sont à 10h30 :

 

Manifestation départementale à Hennebont : Place de la mairie

Nous y serons sur nos bases : lutte internationaliste contre l'aliénation au travail et contre l'exploitation, fête des travailleurs et travailleuses (et non du Travail !), avec ou sans emploi, qui veulent s'affranchir du travail contraint et du lien de subordination qui est lié.

Si le temps le permet, avec d'autres libertaires, nous pique-niquerons ensuite le long du Blavet.

 

Rassemblements locaux :

  Ploërmel : maison des syndicats

  Le Palais (Belle-île) : embarcadère

  Pontivy : la Plaine

 

Pour FO, RDV à Lorient devant l'Union départementale (Bld Cosmao-Dumanoir) : meeting de rue. 10h30 aussi.

 

Tract de la FA Poitiers pour ce 1er mai : Le premier mai, faisons sa fête au travail !

 

Tract de la FA Paris pour ce 1er mai : Pas d'élu-e-s, des luttes !

 

 

Historique du 1er mai


aff1mai1Le 1er mai 1886, un grand mouvement populaire émerge dans les centres industriels des Etats-Unis pour obtenir par la grève générale la journée de travail de 8 heures.
A Chicago, six ouvriers grévistes sont dès le lendemain abattus par la police. C’est au meeting de protestation qui a lieu le soir même qu’un agent provocateur jette une bombe parmi l’assistance. Cet événement sert de prétexte à l’une des plus féroces répressions du mouvement ouvrier.
Ainsi, la Justice s’abat sur les militants les plus en vue. Ces porte-voix les plus vaillants de la grande lutte entre le capital et le travail sont inculpés de conspiration et de meurtre.
Cinq de ces militants, tous anarchistes, sont condamnés à mort.
L’un se suicide dans sa cellule. Les quatre autres sont pendus le 11 novembre 1887.
Le Congrès international de Paris, en 1889, proclame alors le premier mai jour férié du prolétariat universel.

 

Face aux luttes sociales, le Pouvoir détourne le sens originel du 1er mai : le léninisme en fait une journée chômée en 1920. Le nazi Goebbels en fait une « fête nationale du travail » en 1933.

 

En 1941, Pétain déclare le 1er mai  « Fête du Travail et de la concorde sociale ».

 

En 1947, le 1er mai est officialisé « Fête du Travail »... ce travestissement de l'idée originelle a toujours cours, quelques soient les gouvernements qui se sont succédés...

 

Récemment, les enfants de Pétain en sont à fêter Jeanne d’Arc dans une grand' messe nationaliste autour de valeurs xénophobes, l'actuel Chef de l'Etat français appelle même à une « fête du vrai travail » * d’autres vendent du muguet…

 

On est loin de la fête et de la lutte des travailleurs et travailleuses contre l’exploitation et l’oppression !

Le 1er mai reste pour nous le symbole de la libération sociale par la voie de l’action directe, comme peut l'être la grève générale.

 

* A propos du "vrai travail", voici les interrogations de l'inspecteur du travail, Gérard Filoche (extraits)

 

- Le “vrai” travail ? celui des 650 accidents mortels, des 4500 mutilés du travail ? Celui des droits violés et des heures supp’ impayées ?
- Le « vrai travail » ?  Celui des maladies professionnelles, amiante, TMS, surdité, cancers, qui augmentent, sont sous-déclarées, sous réparées.

- Le “vrai” travail ? Celui des mini-jobs, des stages, des emplois saisonniers atypiques, des 3 X 8, des 4 X 8, des intérims et CDD répétés ?
- Le « vrai » travail ? Celui des millions de travailleurs pauvres qui n’arrivent pas à vivre avec leurs salaires ?
- Le « vrai » travail ? Celui du milliard d’heures supplémentaires non déclarées, non majorées, non payées attribuées à ceux qui ont un boulot au détriment de ceux qui n’en ont pas ?
- Le « vrai » travail ? Celui des femmes qui gagnent 27 % de moins que les hommes ?
- Le « vrai » travail ? Celui des immigrés, forcés à bosser sans droits et sans papiers par des esclavagistes et marchands de sommeil franchouillards ?

 

(Lire la totalité de son texte)

9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 19:18

En campagne pour Jean-Luc Mélenchon, lémission Là-bas si j’y suis de Daniel Mermet sur France Inter diffusait, mercredi 5 et jeudi 6 avril 2012, un reportage de François Ruffin intitulé « Arkema et les vautours ». Où l’on apprend que le premier groupe chimique français s’apprête à céder, pour un euro symbolique, son « pôle vinylique » et les 2000 salariés qui vont avec, à un financier américain. Et François Ruffin d’accompagner les syndicalistes d’Arkema dans les QG de campagne des candidats à la présidentielle pour les « interpeller » sur ce scandale économique, et pour défendre l’idée en vogue dans cette campagne : la réindustrialisation de la France.

Pas un mot, durant ces deux émissions, sur l’activité du pôle vinylique d’Arkema et sur cette production qu’il s’agit de maintenir française. L’emploi n’a pas d’odeur, pas même celle du chlore qui sert à produire le chlorure de vinyle. Le chlorure de vinyle ? C’est un message, laissé sur le répondeur de l’émission ce jeudi 6 avril, qui renseigne l’auditoire :

« Merci à François Ruffin pour ce reportage intéressant, mais il me semble utile d’ajouter un complément d’information, pour préciser ce que fabrique le pôle vinylique d’Arkema. Celui-ci produit du chlorure de vinyle, connu par le grand public sous le nom de PVC. Le PVC est un produit classé cancérigène par l’Union européenne et par le Centre international de recherche sur le cancer. Il est notamment en cause dans l’apparition de cancers du foie. Il présente aussi des caractères mutagènes et reprotoxiques. Ceci concerne bien sûr les travailleurs des usines chimiques, dont beaucoup, en France ou aux Etats-Unis notamment, souffrent de cancer du foie, mais aussi tous ceux qui sont exposés à la pollution, entre autres par l’eau de boisson, à cause des déchets du PVC. On peut lire à ce sujet la note éditée par l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques) sur le chlorure de vinyle.
Le PVC est souvent associé aux phtalates pour rendre le plastique souple – pour les jouets ou nombre de produits de consommation courante. Les phtalates sont cancérigènes, mutagènes et responsables d’anomalies de la reproduction masculine.
Enfin l’incinération du PVC génère des dioxines, qui rendent malades et tuent les voisins des incinérateurs, comme à Gilly-sur-Isère en Savoie, ou près de Besançon – y compris avec des incinérateurs de nouvelle génération.
C’est cela, aussi, que défendent les salariés d’Arkema, et qui n’était pas mentionné dans le reportage. »

Ayant diffusé ce message à l’antenne, Daniel Mermet juge utile de le faire suivre d’un autre message d’auditeur qui vante, lui, « le savoir-faire et la dignité » de ces ouvriers menacés de délocalisation. Le producteur enchaîne sur « l’essentiel, l’essentiel (rire), qui est évidemment l’emploi et le chômage et la destruction de l’industrie dans ce pays, la désindustrialisation qui (…) est l’essentiel dans cette campagne ».

Bref, produisons des cancers français. Pour l’emploi, produisons du nucléaire français, des OGM français, des pesticides français, des nanotechnologies françaises. Ça tombe bien, Arkema est leader dans la fabrication des nanotubes de carbone, sous la marque GraphiStrength, avec son unité de production des Pyrénées-Atlantiques d’une capacité de 400 tonnes par an. Les nanotubes de carbone sont ces nanoparticules dont les effets sur les poumons rappellent ceux de l’amiante. Mais pour les syndicalistes comme pour les partisans du Front de Gauche et Là-bas si j’y suis, « l’essentiel, c’est l’emploi », autrement dit : « Nos emplois valent plus que nos vies ».

C’est ça, leur prétendue « planification écologique ». Quant à nous, libertaires et luddites, nous disons : brisons les machines à produire le cancer.

Merci de faire circuler,

Pièces et main d’oeuvre

25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 20:32

Compte-rendu très largement inspiré de celui de Jack Palmer, paru sur Indymedia Nantes ce dimanche 25 mars (avec plein de photos !). Merci à lui !

Manifestation du 24 Mars à Nantes : guerre au pouvoir !
Un bref récit partiel et partial de la manifestation contre le projet d'aéroport à Notre Dame des Landes, à Nantes, le samedi 24 mars.

1.jpg

3 cortèges devaient converger vers le centre de la Métropole, en provenance du nord, de l'est et du sud.

12h30, Rond Point de Rennes, côté nord : un rendez vous avait été lancé pour un cortège anticapitaliste (voir l'appel : http://nantes.indymedia.org/article/25315). Des dizaines de personnes commencent à se rassembler sous un grand soleil en attendant la colonne de tracteurs. Des militants d'Europe Écologie et des membres de l'ACIPA sont aussi présents.

Un impressionnant cortège de tracteurs est accueilli par des applaudissements, des slogans, un fumigène. Plus d'une centaine de tracteurs défilent sous nos yeux. Aussitôt, le cortège anticapitaliste se structure pour démarrer.

Ce cortège de plusieurs centaines de manifestants et manifestantes est créatif, actif, révolté. Les slogans sont offensifs (Ce n'est pas les squatteurs qu'il faut expulser, mais le capitalisme qu'il faut éliminer / De droite, de gauche, arrêt immédiat de l'aéroport / Vinci dégage, résistance et sabotage / Le terrorisme d'Etat ne passera pas / Aéroport Capitalisme Arrêt immédiat / Qu'il soit bleu, rose ou vert, le capitalisme détruit nos vies / Contre l'aéroport et son monde, résistance autogestion / Ce n'est pas les paysans qu'il faut expulser, mais le capitalisme qu'il faut éliminer...etc.) et des chansons sont entonnées (sur la Commune de Paris...). Les organisations libertaires distribuent à tout va le 4 pages réalisé en commun et leur propre presse, beaucoup de tracts circulent sur tout un tas de luttes en cours (chantier THT, solidarité avec des personnes arrêtées lors de précédentes actions...). 

 

Beaucoup de tags, de pochoirs, de jets de peinture fleurissent tout au long de la rue Paul Bellamy. La permanence d'Europe Écologie (du député De Rugy) est redécorée, quelques militants verts viennent s'interposer, le ton monte un peu. Il faut rappeler à ce sujet les déclarations policières matraquées par ce parti plusieurs jours avant la manif dans les médias locaux : par exemple, dans un communiqué, Europe Écologie-les Verts « condamne par avance toutes les dégradations et violences qui pourraient avoir lieu avant, pendant ou après la manifestation » (source : http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-A-Nantes-le...u.Htm) se faisant même auxiliaire de police en annonçant par avance les supposés coupables, dans une dépêche à l'AFP "Nous espérons que les appels à converger des milieux anarchistes mondiaux (sic) ne viendront pas masquer notre message"... Il est vrai que le message d'EELV est clair : dans l'accord électoral avec le PS, alors que c'était soi-disant un point non négociable, l'aéroport n'est même pas cité...


L'hélicoptère survole ce cortège nord et en particulier les "anticapitalistes". Des BACeux sont présents à chaque coin de rues, des flics prennent des photos depuis certains bâtiments... Mais cette surveillance est encore relativement "légère" comparée à l'hyperprésence policière qui va suivre.

Le déploiement répressif annoncé par les médias a bien eu lieu. 1500 policiers, des véhicules anti-émeutes (lanceurs d'eau), des dizaines de cars de CRS, de gendarmes mobiles, des gros groupes de dizaines de BACeux, et surtout l'hélicoptère qui survolait la manifestation avec vacarme.

Nantes n'avait jamais connu un tel dispositif policier. La terreur d'État avait été importée depuis Notre Dame des Landes au cœur même de Nantes. (article de la presse bourgeoise : Nantes sur le pied de guerre avant la manif : http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Nantes-sur-...u.Htm)

Sur le Cours des 50 Otages (rebaptisé pour le coup "Place des 500 tags" !), face à la préfecture, les trois cortèges se rassemblent. Plusieurs milliers de personnes convergent. La foule est très hétérogène. Parmi les slogans lus sur un mur, celui-ci :  "je veux une vie riche, pas une vie de riche" etc...  Au milieu des manifestants : des vaches, des chèvres, chevaux...

Les véhicules anti-émeute sont exhibés au niveau de la préfecture, le dispositif est impressionnant. Malgré cette intimidation, la grille anti-émeute et la préfecture sont barbouillées de terre et de purin. Une brigade de clowns fait un sketch. Après un moment de flottement, la manifestation démarre par la rue de Strasbourg. 10 000 manifestants (?) peut-être plus défilent. Le chiffre importe peu : l'offensivité créative et la participation effective et joyeuse des manifestants sont frappantes. Beaucoup de banderoles diverses et faites mains également.

Un dragon coloré crache une fumée blanche sur les flics, sur les bâtiments officiels, sur les banques. Une Batucada joue et donne du rythme. La manifestation passe devant la mairie : des dizaines de CRS la protègent, le bâtiment est rempli de policiers. La mairie, comme le reste des bâtiments, est tout de même taggée.

La manif est toujours très créative, de nombreuses affiches sont apposées, des pubs détournées, les locaux de banque, d'agence immobilières et autres nuisibles sont "redécorés". Les graffitis sont polyglottes : espagnols, italiens, français. L'ambiance est festive et enragée. Après une déambulation dans le centre ville, retour sur le cours des 50 Otages pour y rester. On se fixe au niveau de la place du Cirque. Le bocage s'installe en pleine métropole. Des arbustes, des fleurs et des légumes (des poireaux !) sont plantés sur la chaussée dans la terre apportée à cet effet : la métropole recouvre de bitume et stérilise la campagne... en retour les campagnards déposent de la terre par-dessus le béton !

Les flics sont déjà en position pour nous prendre en étau : ils sont positionnés partout, bloquant toutes les rues environnantes. L'hélicoptère continue sa surveillance bruyante.

Mais la réappropriation de la ville est effective : des arbres sont plantés, les murs remplis de slogans, les banques complètement repeintes par le dragon qui crache à présent des litres de peinture.

Les flics avaient installé pour l'occasion une caméra "360°" sur le toit de l'Hôtel la Pérouse, pour fliquer -encore plus- tout le rassemblement. Un manifestant parvient à monter sur le toit, et sectionne le câble de la caméra sous les applaudissements de la foule. Dans la foulée, cet Hôtel de luxe est maculé de peinture rouge. Pendant ce temps, une partie de la rue commence à être dépavée. Une rangée de policiers trônent en haut d'un escalier surplombant le cours : une barricade de grilles et de bacs de végétaux est installée face à eux en bas de l'escalier, les empêchant de charger. Une grande banderole est attachée pour leur masquer la vue du rassemblement.
Des BACeux descendent pour essayer de harceler des manifestants isolés, plusieurs dizaines de personnes répliquent aussitôt et font reculer les flics.

Vers 17h, un feu est allumé dans un brasero. Très rapidement, le feu s'étend, il se transforme en immense brasier qui crépite et qui explose. D'autres foyers partent, des fumigènes sont allumés. Un épais panache de fumée noire vient perturber l'hélicoptère pendant que des feux d'artifices sont tirés. Mais la peur n'est pas de notre côté : la batucada continue à donner le rythme, il y a aussi un accordéon, des gens dansent, jouent. La scène est étonnante. La fête et la révolte sont réunis. La foule est toujours hétérogène. Des flics postés en haut de l'escalier essuient rageusement des jets divers.

Les flics, malgré leur déploiement considérable semblent hésiter face à cette ambiance. Des passants se greffent aux manifestants, d'autres vont et viennent. Il n'y a plus vraiment de clivage entre manifestants et non-manifestants en cette fin de samedi après midi ensoleillée.

Avant le crépuscule, les flics décident de faire le ménage. Après des sommations inaudibles, des centaines de forces de l'ordre commencent à charger. Toutes les rues vomissent des rangées de CRS. Une charge de BAC est accueillie par une nuée de projectiles. Le risque que le cortège soit découpé par les policiers est alors grand. Le recul est rapide. Le rapport de force est trop défavorable. Malgré tout, quelques personnes allument des barricades de fortune le long du cours des 50 otages : pneus, poubelles, cartons, palettes. Cela n'empêche pas la progression inexorable des flics. Ce qui reste du cortège s'éparpille : le long de l'Erdre, rue Paul Bellamy, place Viarme ou les BACeux chargent et interpellent.

Vers 21h, les flics contrôlent totalement la ville. Des rangées de CRS quadrillent toutes les grandes artères. En même temps, les équipes de nettoyage entrent déjà en scène : il faut aseptiser la Métropole socialiste, effacer les stigmates de cet après-midi de résistance le plus vite possible.

Les journaflics annoncent dans la soirée 7 interpellations et 5 Garde à Vues. D'autres manifestant-e-s auraient été repoussés jusqu'au Rond Point de Rennes le long de la rue Paul Bellamy. Pas plus d'infos là-dessus.

 

  6.jpg

 

23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 14:07

Nuisibles pour la majeure partie de la population et les milieux naturels... mais profitables pour les capitalistes et les castes politiciennes gestionnaires du dit système capitalo !

banderole-societe-totalitaire-240312.JPG

 

Lexique :

LGV : Lignes à grande vitesse (trains)

THT : Lignes à très haute tension (électricité)

TAV : Treno a alta velocità, train à grande vitesse en italien (ligne à grande vitesse Lyon-Turin),

 

Rejoignez le cortège anticapitaliste ! Rejoignez la fédération anarchiste !

 

 

18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 11:33

banderole-nddl-240312.JPG

 

Bandeau 24 mars nddl

Covoiturage depuis Vannes : Rdv à 11h au parking, rue de Stasbourg, derrière la gare SNCF

 

Suite à une initiative de différents groupes et organisations libertaires de la grande région nantaise, un collectif s’est constitué pour l’organisation d’un cortège anticapitaliste, au sein de la manifestation contre l’aéroport de Notre-dame-des-Landes, le 24 mars à Nantes. Comme le dit l’appel commun « ni ici ni ailleurs » les projets de ce genre « servent en premier lieu les intérêts de banques, d’actionnaires de multinationales et de politiciens. Ils s’imposent par la force quand les simulacres de concertation (débats, enquêtes ...) n’ont pas suffi à faire taire les oppositions. » Selon nous, ce projet, soutenu à droite comme à gauche par les grands partis de gouvernement, n’est pas une simple aberration économique, ni le délire d’élus désireux d’inscrire leur nom dans la pierre de projets pharaoniques. C’est un projet qui s’inscrit parfaitement dans la logique de redéploiement capitaliste, destiné à remodeler l’espace pour le plus grand profit des classes dominantes et des puissances d’argent. Ce projet d’aéroport s’inscrit dans une conception du monde que nous combattons : « Contre l’aéroport et son monde, autogérons nos vies ! ». Si notre but immédiat est bien l’arrêt du projet, celui–ci s’inscrit dans un engagement plus global contre le capitalisme et pour une société sans classe ni Etat. C’est là le sens de notre présence dans le cortège et nous appelons tous ceux et toutes celles qui le partagent à nous y rejoindre.

Rendez-vous à Nantes : 12h30 au rond-point de Rennes

 

L'EXCELLENT "4 pages" réalisé pour l'occasion est disponible ici en pdf (le lien fonctionne enfin !)

 

Collectif pour un cortège anticapitaliste :

 

Groupe libertaire Lochu et Ferrer, Vannes Lorient (FA), oclnantes@free.fr, nantes@alternativelibertaire.org, scalpnaoned@samizdat.net, nantes@federation-anarchiste.org, ocl.st-nazaire@orange.fr, ols@no-log.org, Cnt St-Nazaire et Vendée, ocl-poitou@orange.fr

24mars naoned

Affiche-24-3

Déroulement global de la journée dans laquelle s'intègre le cortège anticapitaliste

 24 MARS 2012 - NANTES / NAONED MANIFESTATION POUR L'ARRÊT IMMÉDIAT DU PROJET D'AÉROPORT A NOTRE-DAME DES LANDES 

A l’appel de tous les opposant-e-s au projet d’aéroport

 

3 CORTÈGES POUR RENTRER DANS LA VILLE

Au Nord :

Tracteurs, vélos : rdv 12h Esplanade du Cardo
Piétons : rdv 12h30 rond-point de Rennes

 

A l’Est :

Tracteurs, vélos : rdv 12h à la Haluchère
Piétons : rdv 12h30 rond point de Paris

 

Au Sud :

Tracteurs, vélos, piétons : rdv 12h à Pirmil


MANIFESTATION DANS LE CENTRE VILLE

Départ de la manifestation

13h30 Place du Pont Morand (près de la préfecture)

 

OCCUPATION PLACE DU CIRQUE A PARTIR DE 15h00

10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 18:25
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Lundi 13 février, le candidat Hollande a déclaré aux journalistes du Guardian's : « Aujourd'hui il n'y a pas de communistes en France… La gauche a gouverné pendant quinze ans, pendant lesquels elle a libéralisé l'économie et ouvert les marchés à la finance et à la privatisation. Il n'y a pas de crainte à avoir. » Et, c'est vrai, la finance n'a aucune crainte à avoir. Hollande a deux discours : celui pour ses meetings, avec « posture de gauche, le changement est en marche », bref le folklore habituel. Et celui destiné à rassurer les Bourses. Même Sarkozy s'en est emparé pour dénoncer le double langage du candidat gauche.

Évidemment, aux communistes, ça n'a pas fait très plaisir… Front de Gauche et PCF, Mélenchon en tête, sont montés au créneau de l'indignation, se revendiquant représentants d'un « communisme » encore vivant.

On hésite : qui est le plus ridicule dans cette histoire ? Hollande se réclamant du « socialisme » ? Ou Mélenchon se réclamant du « communisme » ?

Non, la libéralisation, la privatisation et la financiarisation, dont Hollande rappelle lui-même qu'elles furent le bilan de la gauche au pouvoir, ne sont pas du socialisme. Mais l'étatisation de quelques entreprises, la taxation du capital prônée par Mélenchon, ne sont pas non plus du communisme. De Gaulle, homme de droite, avait nationalisé, plus qu'aucun autre, à la sortie de la guerre en 1945, cela n'a pas fait de lui un communiste.

Nous avons les moyens, aujourd'hui, de mettre en place une société dans laquelle la production de richesses matérielles et intellectuelles profite à tous. Que tous aient un logement décent, un accès aux soins de santé, le droit à une éducation qui offre un avenir. Les moyens existent : les connaissances techniques, scientifiques et culturelles sont là. Les machines, la productivité aussi. Nous pourrions décider collectivement, dans l'intérêt commun. Pourtant, les pauvres s'appauvrissent, les conditions de vie se dégradent, et c'est la peur du lendemain qui domine les esprits. Pourquoi ?

Parce que la société est gérée pour le profit d'une minorité. Et cette minorité est prête à tout : exploiter l'humain et la nature sans souci du bien-être ou de la sauvegarde des espèces, vendre des poisons de toutes sortes, aliments, médicaments, pesticides, produire des moyens de destruction massive, faire la guerre pour assurer profits et dividendes aux actionnaires, à la finance. Et conduire des peuples entiers à la misère, et ce au nom de la soi-disant lutte contre la crise. L'austérité, la rigueur, les baisses de salaires, bientôt en France aussi. Des millions de gens l'ont compris, qui aspirent à une société meilleure, plus juste. Dans laquelle les richesses produites seront mises en commun. Mais si vous prononcez le mot « communisme », l'idéal s'obscurcit de miradors et de barbelés, de prisons et de goulags, de procès truqués et de tortures, de millions de victimes. Et c'est bien ce rejet, cette peur, ce dégoût d'un idéal piétiné dans les dictatures dites « communistes » qui empêchent tant de gens d'oser le changement, d'oser passer à autre chose. Si c'est pour en arriver là… Et c'est vrai : la totalité du XXe siècle est une longue suite de trahisons, de mensonges, d'étouffement des luttes, de massacres aussi, par des socialistes et par des communistes. Les socialistes ont voté la guerre de 14-18, ont fait assassiner les révolutionnaires de 1917 ; les communistes ont massacré au nom de la dictature du prolétariat, puis ont trahi toutes les révolutions sur ordre de Staline.

Et, pourtant, nous avons les moyens, aujourd'hui, plus que jamais, de mettre en place une société dans laquelle la production de richesses matérielles et intellectuelles profite à tous, que tous aient un logement décent, etc. Appelez-la comme vous voulez, inventez un ou dix noms pour parler d'elle, peu importe, construisons-la ! Seulement, ce ne sont certainement pas les deux apparatchiks, les deux qui ont fait toute leur carrière au Parti socialiste, Hollande et Mélenchon, qui nous aideront à quoi que ce soit. Ils se partagent le travail, comme chez les flics, le méchant puis le gentil qui arrive à faire parler… Là, faut vous faire voter : l'un rassure à droite, l'autre attire la gauche. Et il l'a d'autant plus facile que les Laguiller et Besancenot ne sont plus en course. La personnalisation présidentielle a contaminé même les révolutionnaires, voilà son revers. Mélenchon récupérera une bonne partie de leurs électeurs, grâce à son discours percutant. Ce qui fera remonter le Parti communiste, après ses scores précédents, pitoyables. Mais que les banquiers ne s'effraient pas, que la Bourse ne se lamente pas ! Au second tour, quel que soit leur candidat, de gauche, de droite, les Français voteront : finance et austérité.
Extrait du Monde libertaire n°1662 (1er-7 mars 2012)

3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 13:54

CE QUE NOUS VIVONS-affiche-V2

Débat public sur l'actualité politique et économique et les perspectives de changement social dans un cadre libertaire, par le groupe la Sociale.

 

A noter : le groupe la Sociale autogère la bibliothèque et librairie associative " la Commune ", 17 rue Châteaudun (Rennes), ouverte les mercredi & samedi de 14 h à 18 h. N'hésitez pas à passer leur rendre visite !

 

 

 

Logo la digne rageProjection débat sur les luttes du peuple Mapuche

Samedi 11 février à 18h00, projection du documentaire "Seguir luchando para seguir existiendo" (Lutter pour continuer à vivre) Joffrey Rossi, Christophe Harrison, 2009, 1h20

FILMOChili1.pngSeguir luchando para seguir existiendo” nous plonge dans le quotidien des membres de la communauté Mapuche de Temucuicui au sud du Chili, qui lutte pour la restitution de ses terres ancestrales aujourd’hui entre les mains d’un grand propriétaire terrien d’origine suisse. Le coût à payer est terrible pour ceux qui osent défier l’Etat chilien et le pouvoir économique : violences policières, procès politiques, peines de prison à répétition, vie en clandestinité et stigmatisation médiatique. Mais les Mapuches restent plus déterminés que jamais car derrière la lutte pour la terre, c’est la survie de tout un peuple qui est en jeu.

En présence de Sergio Zamora, historien spécialiste des luttes mapuches.

Organisé par le groupe La Digne Rage (FA Rennes).

Au bar Le Papier Timbré 39, rue de Dinan (métro Sainte Anne)

 

Cette projection débat sera précédée d’un débat sur la « libération sexuelle ? » organisé par l’OLS (Offensive libertaire et sociale).

25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 22:37
Projection de “La conspiration de Chicago”
Samedi 28 janvier à 16h00 : projection du film “La conspiration de Chicago” documentaire sur les luttes anti-capitalistes au Chili depuis la dictature de Pinochet jusqu’à aujourd’hui, puis rencontre/débat avec des activistes anarchistes internationaux organisé par le groupe La Digne Rage (FA Rennes). Au bar Le Papier Timbré, 39 rue de Dinan
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Et retrouvez une bonne partie de ce beau monde en concert :
Concert : H.C.C.E. Orwell + Karysun
Samedi 28 janvier à 20h, Happy Culture présente :

H.C.C.E. Orwell (Black Metal/Death Metal/HxC ; Barcelona)

 

Karysun (Stoner/Metal ; Caen)

 

Bar Le Gazoline, 24, rue Nantaise à Rennes - Prix libre

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 20:48

FSL 2012

 

Forum social 2012 axé sur 3 thèmes : les médias, le lobbying, l'accaparement des terres - Programme complet : http://fsl56.org/2012/programme_detaille - Stands militants dont celui du groupe libertaire Lochu - Ferrer (FA Vannes - Lorient) - Restauration bio et végétale à prix libre par la cuisine Schrmutz - Buvette par le café de la Pente - Garderie - Initiation à l'espéranto - Toilettes sèches - Install party (linux, logiciels libres...)

 

 

 

Qui sommes-nous ?

Nous sommes des militant-e-s anarchistes et/ou anti-autoritaires, engagé-e-s dans les luttes sociales, syndicales, écologistes, féministes, anti-racistes, antifascistes, internationalistes.

Nous faisons de notre mieux pour faire vivre et diffuser les idées et pratiques libertaires à Vannes et aux alentours.

Organisons-nous et luttons pour l'émancipation de toutes et tous !

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 Par mail : groupe.lochu@riseup.net

Sur les réseaux sociaux : Facebook

Vous pouvez vous abonner à la feuille d'infos "Actu Anars 56" (par mail, en texte brut, deux ou trois fois par mois, ou quand on a le temps), il suffit de nous le demander par mail 📩

Agenda

Jeudi 23 mars : Cinéma Ti Hanok (Auray), 20h, Ciném'anar avec le film "La Salamandre" d'Alain Tanner (1971) ; librairie vagabonde sur place

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Vendredi 24 mars : salle Hélène Branche, 10 rue du Penher (Auray), 20h15, Rencontre-débat "Le travail : de l'exploitation à l'émancipation" avec notre invité Simon Luck ; librairie vagabonde sur place

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pour l'instant rien, mise à jour bientôt