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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 19:25
28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 22:10
28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 16:15
28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 16:14
28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 16:34

Voici le texte d'un tract que l'on avait sorti à l'occasion d'une action antipub (dépôt de prospectus publicitaires devant la chambre de commerce) à Lorient.


Nous ne voulons pas de la pub ni du système qui la génère


La publicité est une atteinte constante à l'environnement. Les prospectus publicitaires représentent 40 kg de papier par foyer et par an, ce qui implique l’abattage d’arbres, une consommation d’eau phénoménale, des encres nocives…


Les panneaux lumineux ou mobiles engloutissent chaque année entre 5000 et 9000 kWh, soit la consommation électrique de deux à trois familles de quatre personnes. Des tonnes de gadgets inutiles, et souvent en plastique non biodégradable, sont produits chaque année. Sans parler des implantations sauvages de panneaux publicitaires jusque dans des zones naturelles protégées...


Et tout ceci se fait évidemment au mépris des travailleurs, qu'ils soient distributeurs de prospectus, maintenus dans la précarité et sous-payés, étudiants hommes ou femmes-sandwich embauchés au noir pour s'humilier le temps d'une opération publicitaire, ou ouvriers et ouvrières chinois surexploités pour fabriquer des gadgets promotionnels.



Non contente de détruire la planète, la pub pollue aussi les cerveaux. Elle crée des besoins imaginaires et pousse à la sur-consommation. Derrière les promesses de bonheur garanti, de sérénité consumériste, se cache le gaspillage de marchandises presque neuves mais déjà passées de mode, et pour les plus fragiles, la spirale des crédits et du surendettement. Ce véritable système de propagande que dissimule la pub ne recule devant rien, s'infiltre partout, jusque dans les foyers avec le démarchage agressif par téléphone ou les spams sur internet, et lorgne déjà sur les plus jeunes : aux Etats-Unis, des écoliers apprennent à compter en additionnant des hamburgers...


Les logiques de l'idéologie publicitaire s'immiscent dans tous les domaines. Les femmes sont rabaissées au rang d'objets consommables, voire même "offertes" avec le produit à vendre ("il a la voiture, il aura la femme"). De plus, elles doivent se plier aux règles de beauté que la pub impose : minceur jusqu'à l'anorexie, négation du corps et du vécu de l'individu (il faut "gommer les ravages du temps", etc...).


Les politiciens ne sont pas les derniers à s'engouffrer dans l'idéologie publicitaire. Les programmes ne sont plus que des slogans, les idées des looks... Les campagnes électorales s'apparentent à de vastes campagnes commerciales, où il s'agit d'appâter l'électeur-consommateur à grands coups de meetings-spectacles et de tracts tape-à-l'oeil. Et bien sûr, il n'y a pas de service après vente, une fois élu, le politicien oublie ses belles promesses et ses électeurs.



De plus, nous appelons chacun et chacune à apposer un autocollant "non à la publicité" sur sa boîte aux lettres, nous affirmons notre soutien à tous les déboulonneurs et barbouilleurs de panneaux publicitaires, ainsi qu'à tous les syndicalistes en lutte dans le domaine de la communication, et à toute forme d'action visant à enrayer la machine publicitaire et à dévoiler les mensonges du consumérisme capitaliste et de l'électoralisme.

28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 15:28
Voici le texte du tract qu'on a sorti pour la manifestation de soutien aux salariés de la SBFM, le 20 décembre 2008 à Hennebont.

C’EST LE CAPITALISME QU’IL FAUT COMBATTRE…

Vous avez entre les mains un tract anarchiste.
Par définition, nous n’avons aucune ambition électorale, aucun attrait pour le Pouvoir. C’est donc sans manipulation, sans calcul politicien, que nous vous livrons notre point de vue guidé par la recherche de la justice sociale et de l’émancipation individuelle.
 
L’économie est l’organisation du travail, l’utilisation et la transformation des ressources naturelles pour satisfaire les besoins des humains. Cette transformation du milieu naturel a entraîné un progrès considérable pour la vie des humains mais aussi des dégâts tout aussi gigantesques, sociaux et écologiques, notamment par le perfectionnement de l’armement.

Le système économique actuel est le capitalisme.
Le capitalisme repose sur la propriété privée des moyens de production et d’échange. Dans les pays de l’Est, ce fut un capitalisme d’État avec sa nouvelle classe dirigeante ; dans les pays occidentaux, c’est toujours un capitalisme libéral avec plus ou moins d’intervention de l’État. Les deux sont en faillite : seule une minorité jouit de ce système, du pouvoir et des richesses qu’il procure, au détriment d’une majorité de la population, même s’il y a divers degrés d’exploitation ou de situations de privilège dans cette majorité. Il n’empêche qu’il y a un conflit d’intérêts entre la minorité exploitante et/ou dirigeante et la majorité exploitée et aliénée, quelque soit le territoire sur lequel on se trouve. C’est la lutte des classes.

Le capitalisme est donc un système de domination qui vise à éliminer les plus faibles ou prétendus tels.
Et c’est la logique de profit qui est son moteur. Le Capital, et non l’électeur ou l’électrice, est le véritable donneur d’ordres à l’État qui n’est pas l’agent de coordination et de Justice qu’il prétend être mais l’appareil répressif, garant de ce système contre ses révoltés et ses déviants. Une des contradictions du capitalisme est qu’il déclare garantir le juste prix par la concurrence alors que celle-ci, en éliminant et absorbant les concurrents, conduit à la concentration du Capital en créant des monopoles ou oligopoles. En outre, la « compétition » est souvent biaisée car profit et éthique sont inconciliables. Ce n’est pas une erreur rectifiable du système, c’est dans sa nature même. La minorité possédante qui est à sa tête accumule ainsi les richesses… et le pouvoir qui va avec. La rémunération des salarié-e-s qui la servent varie selon deux critères principaux : l’intérêt que le Capital trouve à leur travail, le rapport de force que les salarié-e-s ont su établir. Pour accroître sa puissance dans la lutte des classes, le Capital maintient une partie de la population au chômage. Cette variable d’ajustement lui permet de faire pression sur le monde du travail pour s’assurer un bon taux de profit. Pour éviter la redoutable question (pour lui) de la redistribution égalitaire des richesses, le capitalisme est contraint à la croissance. Cette croissance pompe les ressources naturelles et génère de dangereuses pollutions. A tel point que les capacités de régénération de la planète sont dépassées de près de 30 %. Ce sur-régime nous met toutes et tous en péril. Pour écouler sa marchandise auprès des personnes solvables, les seules qui l’intéressent, le capitalisme nous conditionne par la publicité, mais aussi en diminuant la réparabilité et la durabilité des biens.

L’automobile est un élément clé du capitalisme.
Présentée comme un élément de liberté, la bagnole sépare plus les individus qu’elle ne les réunit et a un impact écologique redoutable. Ce secteur n’échappe pas aux contradictions et conséquences inhérentes au système : surproduction et concentration des grands groupes, exploitation des salarié-e-s, à n'importe quel prix et même au détriment de leur santé. Qui oserait prétendre que le travail à la chaîne est épanouissant ?
C’est dans cette spirale que se retrouve la SBFM et les salarié-e-s qui y travaillent. C’est dans la logique même du système. Si jamais Renault acceptait d’intégrer à nouveau en son sein la SBFM, il n’en demeure pas moins qu’un nombre non négligeable de salarié-e-s seraient renvoyé-e-s… C’est reculer pour mieux sauter.

C’est au capitalisme lui-même qu’il faut s’en prendre.
Si on veut lutter contre les délocalisations ou fermetures d’entreprises sans accepter plus d'exploitation, il n’y a pas d’autres solutions que de rompre avec un tel système destructeur. Ce n’est pas en nationalisant/étatisant le secteur que les beaux jours reviendront. La gestion étatique ne signifie pas une meilleure prise en compte des travailleurs… on le constate régulièrement.


Combattre le capitalisme, c'est lutter pour la socialisation des moyens de production, c’est-à-dire mettre fin à la propriété privée des moyens de production.
Combattre le capitalisme, c'est se dresser contre l´État au profit des comités de travailleurs et travailleuses.
Pour éviter la bureaucratie, la coordination des activités sociales doit se faire de manière fédéraliste par le biais du mandat révocable, décidé à la base, sans privilèges attachés à cette fonction.
Combattre le capitalisme et éviter la réapparition des classes sociales implique l’égalité économique : au-delà de l’égalisation des salaires selon l’idée que chaque élément assure la cohérence du tout (de l’apprenti-e à l’ingénieur-e), c’est la mise en application de la formule libératrice « de chacun-e selon ses moyens, à chacun-e selon ses besoins ». C’est parce que l’autogestion améliore les conditions d’existence des classes populaires qu’elle est une chance à saisir.
Combattre le capitalisme, c’est aussi bâtir une société plus frugale, moins énergivore, ayant réduit et partagé travail et richesses, tournée davantage vers les transports en commun que vers le (presque) tout automobile.

Ne pas avoir en perspective la disparition du Pouvoir et des privilèges, c’est se condamner à laisser se perpétuer l’exploitation, la destruction écologique, l’enfermement voire la guerre.
Nous avons un monde d’exploitations à perdre et une société d’émancipation à construire !


28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 02:41
Voici le texte du tract que nous avons sorti pour le 1er mai 2008.

En Mai, faites ce qui leur déplaît !

Hold-up sur toutes les richesses un tant soit peu socialisées (sécu sociale, services publics), destruction des dernières protections collectives (code du travail), augmentation du temps de travail, restructuration économique, etc… le rouleau compresseur étatique avance au rythme de l’insatiable recherche de profits des patrons. Criminalisation et répression des plus pauvres, des révoltés et des militants, contrôle social de tout un chacun par la surveillance et le fichage généralisé et renforcement des moyens et des techniques de maintien de l’ordre permettent à l’Etat- Big brother d’instaurer sa contre-révolution préventive. La bourgeoisie n’a même plus besoin de l’extrême-droite pour faire le sale travail.

Jouant la division entre groupes sociaux (fonctionnaires, jeunes, sans papiers, chômeurs), détournant les colères vers d’éternels boucs émissaires, instaurant la peur entre tous, transformant jusqu’au sens des mots et des idées, l’offensive idéologique est quotidienne : elle commence quand on allume la radio le matin et s’arrête avec le journal du soir…

Finies les bouffonneries du Grenelle de l’environnement : l’agriculture productiviste, les OGM et le nucléaire tracent l’avenir de ce système mortifère. Les naïfs pourront encore pleurer leurs dernières illusions perdues et voter à gauche la prochaine fois.

Cette gauche moribonde, parlons-en avant qu’elle crève… Les « forces progressistes » ont largement démontré leur incapacité à transformer le monde. Entre gestion sociale-démocrate du capitalisme et dictature, la gauche a pleinement contribué à la dépolitisation générale, aux désenchantements des classes dominées vis-à-vis de tout projet de société alternatif.

La gauche n’a plus rien à proposer et ses composantes en sont réduites à chercher une place au chaud dans l’appareil d’Etat ou à réinventer l’eau tiède de futures impasses.

La France est à l’image du monde. La mafia patronale internationale cherche toujours de nouvelles sources de profits et s’associent sans état d’âme à n’importe quelles formes de gouvernements, pourvu qu’elles garantissent l’accaparement des richesses. Pour faciliter la globalisation du capitalisme, les classes dominantes, toujours en guerre, se sont créées des instruments comme le FMI, la Banque mondiale ou l’OMC. Elles ont construit leurs blocs économiques, voire politiques comme l’Union européenne et leurs bras armés comme l’OTAN.

Pourtant, si tout nous montre que nous allons dans le mur, les puissants, les décideurs, dont la responsabilité est bien évidemment majeure, cherchent encore à nous faire payer la facture. De cracks boursiers en conflits armés, du dérèglement climatique au pillage des ressources de la terre, le système économique se renforce plus qu’il ne s’affaiblit dans ses propres contradictions et trouve encore le moyen de se régénérer et de nous écraser un peu plus…

Pas très réjouissant tout ça. Et pourtant, des mouvements sociaux se construisent encore et toujours, des luttes sans concession s’épanouissent un peu partout dans le monde et les pratiques autogérées fleurissent. Même ici, dans l’hexagone, des mouvements de résistances originaux se sont organisés (faucheurs volontaires par exemple), ça bouillonne aussi depuis quelques années dans les facs, les lycées et les quartiers populaires, des salariés se sont mis en lutte et cherchent à construire un mouvement d’ensemble, des conflits durs se sont égrainés dernièrement dans des secteurs où on ne les attendait pas.

Il va donc falloir travailler à la convergence et à la globalisation de ces luttes et mouvements tout simplement pour être plus forts mais aussi parce qu’il n’est plus possible de cloisonner les revendications, les résistances et les problématiques sociales et écologiques. Pour éviter de se faire confisquer une fois de plus le combat, l’auto-organisation pourrait permettre de construire un mouvement social autonome des partis et directions syndicales. Celle-ci s’est largement développée ces dernières années, notamment par la pratique des assemblées générales (encore trop souvent instrumentalisées) et l’action directe (grève, boycott, sabotage, blocages, manif sauvage, désobéissance civile…). Grâce à leur capacité à gérer et maîtriser leurs luttes, les acteurs de ces mouvements pourraient prendre goût à la liberté et débroussailler de nouveaux chemins vers l’émancipation.

Qui sommes-nous ?

Nous sommes des militant-e-s anarchistes et/ou anti-autoritaires, engagé-e-s dans les luttes sociales, syndicales, écologistes, féministes, anti-racistes, antifascistes, internationalistes.

Nous faisons de notre mieux pour faire vivre et diffuser les idées et pratiques libertaires à Vannes et aux alentours.

Organisons-nous et luttons pour l'émancipation de toutes et tous !

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Vendredi 24 mars : salle Hélène Branche, 10 rue du Penher (Auray), 20h15, Rencontre-débat "Le travail : de l'exploitation à l'émancipation" avec notre invité Simon Luck ; librairie vagabonde sur place

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