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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 16:51

fest noz Nddl

Neulliac se trouve au nord de Pontivy !

Plusieurs personnes (un zadiste, un pilote opposé au projet,...) seront là. Ils feront une courte prise de parole entre chaque groupe de musique et seront présents au stand d'information pour répondre aux questions - Organisé par le collectif NDDL de Centre-Bretagne - Salle des fêtes - 21h - Tarif libre (bénéfices pour l'ACIPA)

 

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Pas de sous pour vinci copie

 

APPEL NATIONAL A TOUS LES COMITÉS DE SOUTIEN CONTRE LE PROJET D’AÉROPORT DE NOTRE DAME DES LANDES

APPEL A MOBILISATION JOYEUSE ET FESTIVE SAMEDI 19 JANVIER A VANNES dans le cadre des 2 jours d'actions contre Vinci

Pour les comités du Morbihan RDV 9h45 sur l'Esplanade (le port) pour le rassemblement initial

Et à partir de 10H DEVANT LA POSTE DU CENTRE VILLE DE VANNES

Nous préparerons et servirons ensemble une soupe populaire, alors ramenez des légumes, nous nous occupons du matériel et des gamelles !! Venez aussi déguisé-es en gaulois-es !!! Et si possible, ramenez de la paille et de la terre !! Des idées d'actions instantanées vous seront proposées sur place ! alors avis aux curieux-ses !!! Nous pourrons chanter, danser, échanger avec les passant-es sur ce monstre bétonneur... et faire de l'aéroport un projet imaginaire... Pique-nique en fête

14h30 : Discussion inter-comités du 56 (échanges d'expériences et préparation des actions à venir !). Alors venez nombreux-ses !!! Merci de diffuser cet appel au sein de vos réseaux de comités de soutien du 56 !

Des militantes et militants du groupe Lochu - Ferrer seront de la partie !

15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 15:25
Renault. 7 500 postes supprimés en France d’ici 2016
PSA : 5 000 postes supprimés
Etc, etc...

 

« Créer de nouvelles voies de circulation sur les autoroutes pour régler les problèmes d'embouteillage revient à desserrer sa ceinture pour lutter contre l'obésité » Lewis Mumford

Soumise à des restructurations, des alliances, des fusions dans le cadre d'un essoufflement de l'économie mondiale, d'une crise écologique et de reculs sociaux, le secteur automobile subit un sérieux revers (il n'est évidemment pas le seul puisqu'en France le cap des trois millions de chômeurs vient d'être franchi). Les suppressions de postes et les plans sociaux se multipliant, avec les drames humains, les souffrances qui les accompagnent, c'est évidemment la défense de l'emploi qui apparaît comme la préoccupation la plus urgente. D'où l'impératif de mobiliser, de faire converger les luttes en ne comptant que sur nos propres forces. Mais si cette « crise » ne débouche pas sur une profonde réflexion concernant la place démesurée occupée par la voiture, le doute instauré par un progrès technique incontrôlé, la finalité oubliée de la production, les contraintes incontournables de l'écologie, elle préparera des bouleversements plus terribles encore.

Une industrie en sortie de route

Malgré tous les subterfuges élaborés pour le doper, le marché de l'automobile est saturé. Et ce n'est pas une nouveauté : en France, c'est en 2005 que la circulation a diminué pour la première fois. Les voitures neuves se vendent mal ; des usines ne tournent qu'à 75 % de leurs capacités – et la plupart des constructeurs et des pays sont concernés (la production automobile en France est passée en sept ans de 3,7 millions à 2,3 millions). Avec des répercussions considérables chez les équipementiers et les sous-traitants. Par ailleurs, le parc automobile mondial atteint aujourd'hui un milliard d'unités (100 000 nouveaux véhicules par jour !!) ; l'industrie automobile représente douze millions d'emplois au sein de l'Union européenne, environ 10 % de la richesse nationale créée. La moitié des ressources mondiales sont consacrées à la voiture. Fallait-il imaginer que la logique du capitalisme mondialisé puisse assurer une expansion continue pour des millénaires ? Un système fondé sur la croissance, l'endettement, le déni de la réalité, la fuite en avant finit un jour par se heurter au problème des limites.

L'avènement du « tout-bagnole »

Depuis les premières automobiles construites le long d'une chaîne de montage, c'est-à-dire depuis l'œuvre de Henry Ford, dont Hitler disait : « Je considère H. Ford comme mon inspiration » (Detroit News, 31 décembre 1931), tout est mis en œuvre pour assurer l'expansion illimitée de l'automobile : elle doit devenir incontournable. Dès 1900, la presse automobile compte en France 25 publications. Les clips publicitaires envahissent rapidement les moyens de communication en exaltant la puissance, la virilité (en 2009-2010, Renault investissait 426 millions d'euros). La voiture est synonyme de plaisir, de liberté, d'aventure, d'évasion, d'où le fétichisme autour de cet objet d'adoration, vécu comme extension du domicile individuel, voire comme partie intégrante de l'individu lui-même. La mobilité devient signe d'émancipation (même quand on roule à 20 km/h... ou à 200 km/h sur une route à 110 ? ) ; le mouvement est érigé comme une valeur en soi, d'où le développement d'un tourisme prédateur. L'évolution de l'urbanisme contribue à éloigner les lieux de travail des lieux de vie (123 millions de déplacements quotidiens motorisés en France). L'essor du commerce mondial provoque l'acheminement de milliers de tonnes de marchandises sur des dizaines de milliers de km (car la critique ne se limite pas au « tout-bagnole », mais s'étend au « tout-camion » et à l'avion). L'organisation du travail permet que des pièces soient fabriquées, assemblées, emballées dans des pays éloignés. Les courses automobiles et autres rallyes sont autant de vitrines à la gloire de cette industrie. Aux Ėtats-Unis et en Europe, on a même détruit délibérément des réseaux locaux de tramways, supprimé des milliers de km de voies ferrées et des petites gares pour assurer le triomphe de la technologie la plus ruineuse. C'est bien l'automobile qui a acculé à la faillite les réseaux ferroviaires et métropolitains.

La ville « moderne » a été conçue, non pour l'humain-e, mais pour la voiture. Et celle-ci a rendu la grande ville puante, bruyante, asphyxiante, inhabitable. D'où la nécessité de toujours plus de voitures pour fuir l'enfer du macadam. Impeccable circularité, comme dirait André Gorz, qui rappelait que l'humain-e et l'espace ont subi la même fragmentation (éclatement de l'espace urbain et saucissonnage de l'individu en différentes fonctions, compartimentation entre les diverses dimensions de l'existence). Désintégration de l'humain-e amorcée avec la division du travail.

Un bilan hallucinant

stress automobileSans nier les services rendus au quotidien par la voiture, les conséquences de son emprise planétaire peuvent être qualifiées de désastreuses :

° chaque année, plus d'un million de personnes meurent et 50 millions se blessent (souvent gravement) dans des accidents de la route (on peut ajouter au nombre des victimes la main-d'œuvre à bon marché nécessaire à l'extraction de diverses matières premières et à sa construction, et largement située dans le « tiers-monde ») ;

° l'utilisation des carburants multiplie les maladies respiratoires et les cancers (au moins 400 000 personnes mourraient prématurément par inhalation de particules fines chaque année en Europe) ; par ailleurs, une voiture absorbe annuellement plus d'une tonne d'oxygène ;

° des milliards d'heures sont perdues annuellement par les utilisateurs dans les embouteillages ou les transports inutiles ; les nuisances sonores liées au trafic peuvent engendrer perturbations du sommeil, stress, manifestations d'angoisse, voire lésions auditives ;

° des surfaces considérables de bonnes terres agricoles disparaissent définitivement sous l'asphalte (plus de 90 000 ha de ces terres sont artificialisées chaque année en France) ;

° les différents milieux « naturels » subissent une dégradation et une fragmentation qui portent atteinte à la stabilité des écosystèmes et à la biodiversité ; 300 000 litres d'eau sont nécessaires pour produire un seul véhicule, et chaque véhicule requiert plus de vingt fois son poids en matières premières ; 25 millions de barils de pétrole sont déversés volontairement ou accidentellement chaque année dans le monde ; en France, deux millions de véhicules légers sont jetés chaque année, soit 280 000 tonnes de vieux pneus, 30 000 tonnes de résidus de batteries (plomb, cadmium hautement nocifs), 400 000 tonnes de déchets industriels spéciaux.

° régulièrement, des guerres meurtrières (dont les deux « guerres mondiales ») sont conduites pour l'appropriation d'une ressource finie, le pétrole, déstabilisant l'ensemble de la géopolitique mondiale (rappelons aussi que certains constructeurs, comme Citroën, avaient commencé leur carrière dans l'industrie de guerre) ;

° la circulation automobile est un des facteurs principaux des émissions de gaz à effet de serre, c'est-à-dire des perturbations climatiques dont les conséquences sont incalculables.

Le tout, en engloutissant des sommes gigantesques d'argent public (les nuisances dues à l'automobile absorbent près de 10 % du PIB européen). En outre, la voiture contribue à accroître les inégalités sociales. Si la marche maintient une égalité relative entre individus, toute accélération, s'appuyant sur des infrastructures souvent gigantesques, s'effectue au détriment des plus faibles. Les riches sont ceux qui peuvent bouger le plus, aller où bon leur semble, s'arrêter s'ils le veulent. La vitesse est bien trop chère pour être réellement partagée ; sa limitation est donc un garde-fou égalitaire. Par ailleurs, la voiture précipite la dissolution du collectif, des solidarités essentielles, accompagnant une idéologie qui façonne nos comportements vers l'individualisme, l'agressivité, la compétition, la haine de l'autre. La mobilité est un droit, mais la voiture privée n'est pas le bon outil pour le garantir.

Sauver le système...

Face aux difficultés auxquelles se heurte l'industrie automobile, c'est la crispation générale. On peut faire confiance à la puissance du lobby : il est hors de question de laisser sombrer une « filière d'excellence », quitte à obtenir la caution de quelques scientifiques pour désamorcer les critiques portées contre l'automobile. Soucieux de rémunérer leurs actionnaires, les constructeurs profitent de l'aubaine pour accélérer la casse sociale (des dizaines de milliers d'emplois supprimés) et pour promouvoir de fausses alternatives technologiques (agrocarburants, voiture électrique, hybride, hydrogène...). Or il faut répéter qu'il n'existe pas de voiture propre : une voiture ne se limite pas à une tonne de matériaux, mais induit un système fondamentalement destructeur, un univers déshumanisé, celui des autoroutes, des rocades, des stations-service, des super-pétroliers, des usines et des grandes surfaces. Les politiciens s'obstinent à renflouer le secteur, et passent de la prime à la casse à l'aide à la voiture « écologique »... en programmant la construction de milliers de km de nouvelles voies autoroutières ! Adeptes de la croissance économique, les syndicats s'arc-boutent sur la seule défense de l'emploi et du pouvoir d'achat.

Et la majorité de la population, pratiquant la politique de l'autruche, refuse la remise en cause d'un « outil » dont les conséquences négatives surpassent largement les bienfaits. A ceux qui s'acharnent à préserver, coûte que coûte, la filière automobile au nom de l'emploi (et de la liberté de circulation ?), il faut rappeler que le détournement des terres agricoles pour produire le carburant des riches accroît la pénurie de nourriture chez les pauvres, et que 88 % de la population mondiale n'utilise pas de voiture ! Peut-on combattre efficacement le capitalisme en s'acharnant à sauvegarder son plus beau fleuron ? A propos, il serait profitable de méditer ces propos, qui ne sont pas d'un obscurantiste aigri, mais d'Aurelio Peccei, ancien dirigeant de Fiat et l'un des créateurs du Club de Rome : « Il est indubitable que l'automobile individuelle, que nous utilisons deux ou trois heures par jour, qui occupe de l'espace et pollue les zones géographiques dans lesquelles nous passons la plus grande partie de notre vie, est un anachronisme » (Preuves, n°6 -1971).

...ou changer de société

Et pourtant, cette « crise » fournit l'occasion rêvée d'engager un questionnement, une réflexion sur le type de société susceptible de concilier l'émancipation de l'humain-e et la gestion des écosystèmes sur le long terme. Parce que, non seulement l'automobile ne conduit pas à l'émancipation des classes laborieuses, non seulement elle n'est pas un moteur de l'économie (elle asphyxie plutôt les finances publiques), mais elle accélère la raréfaction du pétrole et des matières premières (depuis l'exploitation du premier puits de pétrole, plus de 1000 milliards de barils ont été extraits des sous-sols, et on consomme quatre fois plus de pétrole que l'on ne découvre de nouveaux gisements). Notre dépendance extrême à l'égard d'un pétrole dont l'ère s'achève bientôt nous contraint à repenser radicalement notre façon d'appréhender l'espace, à résister à cette mode du « bougisme ». Et surtout à envisager le problème de l'emploi, non sous l'angle d'une paix sociale, mais sous celui d'une production socialement utile et écologiquement respectueuse.

routeLa centralité de l'automobile est désormais caduque ; la culture asservie à la voiture a vécu. L'alternative à la voiture ne peut être que globale : pas seulement technique, mais essentiellement culturelle, philosophique, politique, civilisationnelle. Pour mettre en œuvre cette transformation, de nombreuses pistes s'offrent à nous :

° Redéfinir nos besoins réels en termes de déplacements utiles : l'hypermobilité tant glorifiée ne contribue en rien à l'épanouissement de l'humain-e. L'objectif est donc de réduire l'utilisation de la voiture et ses « dommages collatéraux », modérer la vitesse, l'encombrement, développer le covoiturage, le partage ou la location... Encore faudrait-il que l'individu sorte de son statut de « consommateur-automobiliste-téléspectateur ».

° Promouvoir les modes de déplacement « doux » (un trajet sur deux s'effectue sur moins de trois km) : marche, vélo, patins à roulettes, et les transports en commun (à plusieurs conditions : la gratuité, le faible impact écologique...).

° Multiplier les actions de désobéissance civile ou d'obstruction juridique lors de la construction ou de l'extension d'une autoroute, d'une rocade, d'un parking.

° Restaurer, à travers les quartiers, les communes, un cadre de vie à échelle humaine où règnent la convivialité, l'unité de la vie (habiter, travailler, s'instruire, se détendre, communiquer...).

Mais un tel « programme » nécessite une sortie du capitalisme, une (ré)appropriation, non seulement de la rue, mais de l'ensemble de l'outil de production, des moyens d'existence. La colère ne suffira pas. Vous avez dit « révolution » ?

 

Jean-Pierre TERTRAIS

2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 18:21
ManiFestiZAD !

Départ en car depuis Auray, Vannes, Muzillac le dimanche 6 janvier, pour vous inscrire : cliquez ici.

 

Manifestation Festive en soutien à la la ZAD les 4/5/6 janvier 2013

Une baffe pour tout les Ayrault, Vinci et autres aménageurs de nos vies : Prenez ZAD dans la gueule !!

 

Que notre volonté soit fête !


Pendant 3 jours, nous proposons d’exprimer de manière festive notre rage contre toutes celles et ceux qui décident de nos futurs loin de nous. Contre toutes celles et ceux qui, pour leurs seuls intérêts personnels, sont prêts à foutre en l’air des milliers d’hectares de notre héritage le plus précieux. Le monde de l’aéroport est un monde de guerres, de pauvreté et de misère, d’aliénation des populations et de destruction de l’environnement. Un monde d’ennui, un monde de mort ! Si justement, il y a un mal contre lequel la Fête Libre est souveraine, c’est bien l’ennui. Dans sa forme mentale, policière, policée, forcée ou consommée, peu importe. La Fête Libre et la Lutte Radicale s’entremêlent en un flot de créativité qui répand les germes de la subversion. La Fête Libre c’est la vie. Et la vie ce n’est pas cet aéroport !

Nous n’attendrons pas demain pour vivre ! Le grand soir, c’est ce soir, demain matin et demain soir. (Lire la suite)

 

 

 

festizad 2

23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 12:31

Quelques chouettes initiatives où il fut possible de croiser des militant-e-s du groupe Lochu - Ferrer ce samedi 22 décembre.

 

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Social - samedi 22 décembre 2012

Une dizaine de militants anti-nucléaires ont déployé des banderoles et distribué des tracts, ce samedi 22 décembre 2012 à 11 h 30, sur un rond-point du centre commercial Géant Casino de Lanester (Morbihan).

Les militants de Stop nucléaire 56 - Trawalc’h avaient auparavant déployé ces mêmes banderoles devant l’entreprise ETDE, toute proche : cette filiale du groupe Bouygues participe à la construction de la ligne THT Cotentin-Maine, qui acheminera l’électricité du futur réacteur nucléaire EPR à Flamanville (Manche).

 

(Note Anars 56 : lire ici avec photos le compte-rendu sur Stop nucléaire 56 trawalc'h, association dont nous sommes membres)

 

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Faits de société samedi 22 décembre 2012

Un collectif de dix-sept citoyens « indignés » a déployé des banderoles, ce samedi, en début d’après-midi, sur le pont de Kerino. Ces manifestants entendent alerter l’opinion sur « les grands travaux inutiles et dispendieux » et dénoncer « le partenariat public-privé » dans certains de ces projets. Etaient visés par la manifestation de ce samedi, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le tunnel de Kérino et le casino de Vannes.

 

(Note Anars 56 : compte-rendu avec plein de belles photos sur le facebook des Indigné-e-s de Vannes)

 

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Article du Télégramme :

Aéroport N.-D.- des-Landes. Les opposants ne désarment pas

 

Ils ont profité du centre-ville très fréquenté, à l'heure des derniers achats de Noël, pour donner un large écho à leurs revendications. Hier après-midi, une trentaine d'opposants au projet d'aéroport international à Notre-Dame-des-Landes (près de Nantes) a manifesté dans les rues. Derrière la banderole «Non à l'ayrauportet à son monde», les manifestants ont interpellé les passants et dénoncé un projet «inutile et inadapté». Le collectif contre l'aéroport organisera une réunion publique le mardi 15janvier à la Cité Allende.

 

(Note Anars 56 : lire le texte d'appel sur le site du collectif du Pays de Lorient opposé à l'aéroport de NDDLandes)

18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 14:43

Une initiative des Indigné-e-s de Vannes, d'à côté et d'autres gens !

(à laquelle se joindront, bien sûr, des membres du groupe Lochu - Ferrer)

 

Les grands projets d'aménagement du territoire ne visent pas toujours à satisfaire des besoins

Des projets de LGV, d'infrastructures ferroviaires, d'autoroutes, d'aéroports, de plateformes pétrolières et de gazoducs sont planifiés sans réelle concertation avec la population. Ces projets servent en premier lieu les intérêts de quelques banques et grandes entreprises privées ainsi que de politiciens. Ce faisant, des milliards d'euros sont gaspillés au détriment d'investissements utiles pour la population. La plupart du temps l'environnement est irrévocablement saccagé, le patrimoine détruit.

Partout, les citoyens ont la volonté de s'engager, de proposer des solutions alternatives, mais on ne leur reconnaît pas ce droit démocratique.

Politiques d'austérité pour la majorité, financements sans limite pour les grandes entreprises et leurs grands projets inutiles ?

Cet aéroport de Notre-Dame des Landes, exemple emblématique du grand projet inutile et imposé, constitue un énorme gâchis tant humain et social que financier et environnemental : il va chasser des habitants là depuis toujours et d'autres, venus construire des alternatives soutenables, opposés à des modèles industriel et de transport qui nous mènent dans le mur.

Nous n'avons pas à subir les intérêts d'une dictature financière, basée sur le bétonnage des Terres et le pillage de l'argent public.
Vous aussi, participez aux nombreuses actions pacifiques de contestation.
Nous vous proposons donc de participer à une action directe festive, joyeuse et déguisée !
Un grand projet inutile est organisé !

«Le chantier chapardeur»

Les travaux auront lieu le samedi 22 décembre à 14h00, rdv devant l'aquarium du golfe à Vannes.

Code vestimentaire : tenue d'ouvriers, bleu de travail, casque de chantier...
7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 17:48

20121108 1

20121208 web

 

 

Co-voiturages depuis le Morbihan (par le collectif anti aéroport de NDDL Pays de Vannes) :

 

13H00 AURAY Rond point du Ballon
13h15 VANNES la gare, Leroy-Merlin,
13h45 MUZILLAC, aire de co-voiturage Terre-Océan,
14h00 Marzan, aire de co-voiturage (ensuite 45 mn jusqu'au TRAM d'ORVAULT + 20 mn en tram jusqu'à Commerce)

 

Et d'autres initiatives :

Redon : 13h45 cours Bertrand (le long de la voix de chemin de fer en face du tribunal)
Augan : 13h parking du Café Champ Commun
Pontivy : co-voiturage après la manifestation de 10h30 sur la Plaine (du collectif centre-Bretagne anti aéroport NDDL)

 

Des membres du groupe Lochu - Ferrer seront à cette manifestation...

 

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(Texte d'appel)

 

Suite à l'AG du jeudi 29 novembre à B17 autour de la métropole Nantes/St Nazaire et de ses conséquences sur notre territoire (https://nantes.indymedia.org/article/26661), il a été fixé une date de manif le 8 décembre à Nantes – 15h, place Bretagne. Contre l'aéroport, la métropole et son monde, bref contre les projets nuisibles (c'est une journée d'action européenne).

ILS PROMETTENT DE NÉGOCIER, EXIGEONS L'ARRÊT IMMÉDIAT !

Impossible ces derniers temps de vivre dans l'agglomération nantaise sans savoir que le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes est de plus en plus contesté.

Les arguments ne manquent pas ; de l'écologie au prix, de l'agriculture au développement insensé des villes, etc.

Cet aéroport devrait engloutir 500 millions d'euros à lui seul (dont moitié de l'état et des collectivités territoriales) auxquelles il faut rajouter le prix de toutes les infrastructures directes et indirectes (desserte routière, 2X3 voies Nantes/St Nazaire, nouveau périf, tram-train etc).

On veut nous faire croire que les investissements seraient raisonnables et maîtrisés. Tout cela alors que l'état est à la recherche d'argent, que les collectivités territoriales et surtout ses habitantEs se serrent la ceinture, que l'industrie subit plan social sur plan social. Un partenariat public-privé de 55 ans est signé avec Vinci. Celui-ci exige 12% de rentabilité qui seront payés par les collectivités locales si l'aéroport ne les génère pas. Il faut nourrir le actionnaires de Vinci coûte que coûte.

Plus que l'aéroport en lui même, c'est aujourd'hui tout un projet de société qui est remis en question. Loin des délires de développement de barons locaux vieillissants, qui se disputent l'attractivité financière de leur mégalopole respective, c'est toute la question de l'organisation de nos vies qui est remise sur la table.

D'autant plus que ces choix sont le plus souvent confisqués de nos mains, dans des débats ou enquêtes publiques décidés à l'avance. D'autant plus que les enjeux contemporains (environnement, production, nourriture, bétonnage, cadre de vie, …) semblent complètement ignorés par une gauche au pouvoir qui a vite fait de tomber les masques sur ses penchants libéraux.

METTONS LA PRESSION POUR PORTER UN COUP D'ARRÊT DÉCISIF !

Habitant le Pays Nantais, la ville ou ses banlieues, nous sommes concerné-e-s en premier lieu par ce projet d'aéroport qui par son coût, par son développement en surfaces occupées, et par les choix associés, conditionnera un mode de vie toujours plus encadré et contraint, tourné vers le seul profit, et décidé hors de tout cadre démocratique par les élus.

A quel moment l'impact émotionnel de ces grands projets sur les habitants a-t-il été pris en compte ?
Nous ne voulons pas d'une ville programmée, hygiéniste, de la mort des petits quartiers, d'un centre-ville en carton-pâte et d'une ville marketing.

Nous ne voulons pas d'une échelle urbanistique toujours plus grande, consommatrice d'espaces et non propice aux rencontres.

Nous ne voulons pas d'une ville qui ne nous appartiendrait plus, où le constructeur a priorité sur l'habitant alors qu'il est censé répondre à son besoin de se loger.

Utilisons la rue comme lieu des possibles, faisons jouer notre droit (et plus si nécessaire) et opposons nous à l'architecture fonctionnaliste et réductrice de libertés que tentent de nous imposer les décideurs !

Rendez-vous, samedi 08 Décembre. 15h, place Bretagne. Contre l'aéroport, la métropole et son monde, bref contre les projets nuisibles (journée d'action européenne).

 

5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 19:34
guirlande de lacrymosPlusieurs centaines de grenades lacrymogènes usagées ont été récupérées dans la forêt de Rohanne (en pleine nature donc !), à Notre-Dame-Des-Landes, la semaine dernière, après les violentes attaques policières contre la ZAD, faisant des dizaines de blessé-e-s, dont certain-e-s gravement. Le collectif vannetais anti aéroport de NDDL en a récolté quelques dizaines. Et, comme décembre a démarré, une longue guirlande a été confectionnée à l'aide de ces armes certes vidées mais dégageant toujours une forte odeur (de répression) !
Pour dénoncer ces violences commandées par l'Etat, le collectif a décidé d'honorer ce mercredi midi le local vannetais du Parti Socialiste en le décorant de cette guirlande et en demandant aux élu-e-s PS locaux de se positionner par rapport à cette sauvage répression... Une quinzaine de militants et militantes, mixtes (femmes / hommes, vieux / jeunes)  ont ainsi déployé la banderole "Elus socialistes : réagissez. Notre-dame-des-Landes : Non aux violences policières".
La permanente en poste au local a effectivement réagi... Vous l'avez deviné, non pas pour condamner les violences policières dont son Parti est directement responsable mais pour rouspéter contre ce type d'actions... La vérité blesse aussi, semble-t-il.

Deux membres du groupe Lochu ont participé avec joie et détermination à cette petite action également de solidarité avec la Zad et contre l'aéroport !

 

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Selon Ouest-France du 5 décembre 2012

 

Une quinzaine de militants anti-aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont organisé ce mercredi midi un « happening » en bas de la rue de la Tannerie à Vannes. Cible visée : le local du Parti socialiste.

 

« Contre les violences policières »

 

« On veut dénoncer par cette action les violences policières cautionnées par le PS sur le site de Notre-Dames-des-Landes à l’encontre des opposants », explique Jean Bonnet, du collectif du pays de Vannes contre projet d’aéroport. Les militants ont apposé ce qu’ils appellent une « guirlande de Noël » au-dessus de l’entrée du local des socialistes. « Elle est composée d’une petite partie de grenades lacrymogènes retrouvées sur le site du futur aéroport et notamment sur le jardin potager qui y a été créé », déplore Maurice, l’un des membres du collectif venu dénoncer « la gestion désastreuse du dossier par les socialistes pour lesquels on a pourtant voté au second tour de l’élection présidentielle et qui aujourd’hui nous déçoivent énormément ! »


Colère au local PS

 

Du côté des socialistes, la permanente du local ne cachait pas sa colère face à cette action. L’un des riverains, membre de la copropriété de l’immeuble du local PS, a également haussé le ton pour faire enlever la banderole et la guirlande. « On vient de faire le ravalement, ça serait quand même dommage de tout salir », a-t-il martelé. En vain. Les militants ont décidé de laisser la guirlande… le temps qu’elle soit vue par les automobilistes nombreux à cette heure-là à passer dans la rue.

 

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Selon le Mensuel du Golfe du Morbihan du 5 décembre 2012 :

 

Une banderole appelant les élus socialistes "à réagir" (voir photo) et une guirlande de Noël constituée de douilles de grenades lacrymogènes. Telles étaient les deux "armes" de la quinzaine d'opposants à l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, réunis ce mercredi matin à Vannes. Pour cible, les "anti" ont choisi le local PS. But du jeu : dénoncer "les violences policières", selon le collectif anti-aéroport du pays de Vannes. Une action pas forcément au goût de la permanente du local du Parti socialiste... mais peut-être appelée à se renouveler selon le collectif.

 

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Selon Le Télégramme du 5 décembre 2012 :

Vannes. Une guirlande lacrymogène devant le local du PS

 

Une quinzaine d'opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes se sont rassemblés ce mercredi midi devant le local du Parti socialiste (PS), en bas de la rue de La Tannerie, à Vannes.
Ils ont symboliquement installé une guirlande de grenades lacrymogènes tirées sur la ZAD, pour demander aux élus du parti "de prendre officiellement position contre les violences policières sur le site".

(Vidéo)

 

>> Suivre l'actualité de Notre-Dame-des-Landes

4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 11:20
Communiqué fédéral du 3 décembre 2012

Á Notre-Dame-Des-landes, la lutte continue

 

Dans le bocage de Notre-Dame-Des-Landes, les occupants et occupantes de la ZAD (Zone à défendre), depuis presque 5 ans pour certains, avaient déjà donné un visage particulier à la lutte contre le projet d’aéroport et contre le monde qu’il représente. Au-delà des analyses sur les répercussions écologiques et les dommages sociaux du projet, au delà de la contestation d’une forme d’aménagement du territoire et d’une manière de décider (l’autoritarisme déguisé en une pseudo démocratie), c’est une leçon du vivre ensemble qui se construit sur ces terres.

 

Là, a été adoptée une forme de vie autogestionnaire. Elle est basée sur des assemblées générales souveraines, et donc, la prise de décision est collective pour tous les aspects de la lutte comme pour la gestion du quotidien (production et partage de nourriture, habitat, moyens de transport, culture...). Cet îlot de résistances et de vie autrement a été considéré par le Pouvoir (politique et économique) comme une alternative potentiellement subversive à plus large échelle, un « kyste », pour le Ministre de l’Intérieur. C’est ce qui explique le déploiement hallucinant de forces de l’ordre pour qui tout doit disparaître et le plus vite possible. Elles n’ont pas rechigné à la violence et n’ont pas hésité à détruire des lieux de vie ainsi que des biens (vélos, lits...) des habitants et habitantes.


Les Zadistes (terme générique recouvrant de multiples individualités aux visions diverses) ont su tisser des liens avec leurs voisin-e-s et construire un réseau de personnes concernées alentour. Aussi, dès que la répression a commencé, la résistance s’est organisée et a bénéficié de soutiens de plus en plus larges. La détermination des Zadistes face aux forces de l’ordre et le modèle alternatif qu’ils et elles montrent ont séduit, bien au-delà des clivages politiques actuels.


Malgré certaines manœuvres, les partis politiques n’ont pas de prise sur ces personnes et ils n’apparaissent qu’en renfort. Le gouvernement tente toujours - en vain - de séparer les bons opposant-e-s des méchant-e-s « anarcho autonomes », « spécialistes de la guérilla urbaine »... Alors que, de fait, l’ensemble des contestataires fait front commun.


Le succès de la manifestation du 17 octobre en témoigne. Au-delà du nombre (plus de 30 000 manifestant-e-s), c’est la créativité de l’événement qui a marqué : nombreux panneaux de personnages aux messages poético-politiques, innombrables chansons et slogans conçus pour l’occasion. Surtout, il y a eu la construction collective, en autogestion, des maisons et abris en bois et pailles.


Le fonctionnement autogestionnaire mis en place par les Zadistes bouleverse la donne politique. Nous rencontrons de plus en plus de personnes, initialement méfiantes quant aux capacités autogestionnaires des humains, qui reconsidèrent leur point de vue. Elles s’enthousiasment même pour cette forme de vie collective, respectueuse de l’individualité, dans laquelle chacun participe selon ses moyens et envies.


De fait, les collectifs de soutien se sont multipliés dans toute la France, et même au-delà, chacun prenant des initiatives autonomes, sans attendre les consignes d’un centre quelconque. La ZAD, par son mode d’existence et sa résistance, a transfiguré les conditions de la lutte. Ceux et celles qui se battaient isolés dans leur coin voient affluer, de partout, de nombreux soutiens.


Même au-delà des soutiens actifs, une bonne partie de la population qui ne suit que de loin ce qui se passe, sympathise avec cette lutte. En effet, la destruction de terres agricoles, de bocages, et surtout les partenariats public-privé qui illustrent parfaitement l’entourloupe capitaliste permettant au privé d’obtenir des profits alors que la prise en charge des pertes est assurée par les collectivités publiques, ont de plus en plus de mal à passer dans l’opinion publique.


Le combat autogestionnaire à la ZAD avec l’entraide qui y est développée montre que l’on peut coordonner des activités, assurer une certaine justice sans avoir recours à l’État.


La répression policière et gendarmesque menée par l’Etat, pour défendre les intérêts du groupe privé Vinci, constructeur et concessionnaire de l’aéroport, confirme, s’il était besoin, le slogan « gendarmerie et police nationales = milices du Capital ».


Le premier Ministre de l’État français, J-M Ayrault a pu déclarer « Nous ne nous laisserons donc pas dicter une vision du monde qui n’est pas la nôtre »… moyen de dire qu’il voudrait nous dicter la sienne ! De fait, nous ne partageons pas la même vision du monde. Nous ne voulons pas du monde de l’exploitation et du profit, de la destruction de la nature et des animaux. Nous voulons construire un monde sans hiérarchies, basé sur l’entraide où il fait bon vivre.


La Fédération anarchiste dénonce, évidemment, la violence étatique et soutient l’opposition à l’aéroport, telle qu’elle est engagée par la ZAD et ses soutiens. Utilisant tous ses réseaux (ses groupes de militants et militantes, sa radio, sa presse), la Fédération anarchiste appuie pleinement la lutte en cours et se fera toujours l’écho des alternatives autogestionnaires mises en place ici, à la ZAD, et partout ailleurs, en France et dans le monde.


La Fédération anarchiste appelle à rejoindre la lutte sur le terrain, à participer partout aux initiatives de soutien ou à en créer là où il n’y en a pas encore.


Secrétariat aux Relations extérieures de la Fédération anarchiste.

1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 16:55
Notre-Dame-des-Landes : la répression s’intensifie, le mouvement s’amplifie !

 

La manif du 17/11 contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes (44) a rassemblé 40.000 personnes. Depuis sur la ZAD (zone à défendre), ce sont (re)constructions de cabanes dans les arbres, nouveaux bâtiments à la Châtaigneraie et tout plein d’ateliers qui vont bon train. L’auto-organisation se renforce !


Le 23 novembre, 500 forces de « l’ordre » et machines de destruction lancent un nouvel assaut. Démolition du Rosier (1er lieu occupé) et de cabanes sylvestres. Résistance immédiate sur place, avec manifestants et barricades. Mais la répression frappe à coups de matraques et de tirs (souvent tendus) de flashballs, lacrymos et grenades assourdissantes. On compte depuis ce jour une centaine de blessés, parfois graves, avec éclats de grenades dans le corps, lésions externes et internes, surdité brutale, fractures, hémorragies… des barrages de police ont retardé des évacuations pour hospitalisation.


La « justice » condamne les résistants à tour de bras, suite aux arrestations diverses. Le 26 novembre, 5 personnes sont arrêtées par des flics déguisés et infiltrés sur une barricade. Deux jours après, comparution immédiate et lourdes peines : une personne prend 10 mois dont 5 fermes avec mandat de dépôt et interdiction de séjour en Loire-Atlantique. Arrestations aussi chez des soutiens ailleurs en France, dont 80 à Paris lors d’une manif. Alors même que « droit » et recours juridiques sont  bafoués par l’Etat sur la ZAD, ce qui montre une fois de plus que la « justice » est un instrument à sens unique au profit de l’Etat et de la bourgeoisie.


Sur place, c’est l’unité qui prévaut dans la diversité tactique, la résistance continue et s’enracine. Malgré les entourloupes du gouvernement Ayrault, qui annonce une  « commission de dialogue » le soir du 24 novembre… en même temps qu’un nouvel assaut policier est lancé ! Les « écolos » d’EELV se « félicitent » de cette annonce, tentant ainsi de justifier leur présence au gouvernement… alors que de toute façon « l’aéroport se fera », dixit Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement. Valls parle de « kyste », Ayrault d’ « anarcho-autonomes casseurs ». Ces tentatives de dissocier « bons » et « mauvais » manifestants rappellent d’ailleurs les propos « d’écolos » d’EELV (De Rugy, Magnen, Pompili) dénonçant les « squatteurs », les « ultras » à « virer », les « extrémistes ».


Dans de nombreuses villes, dès le 23 novembre on compte une cinquantaine de rassemblements de soutien, à Rennes la préfecture est encerclée, à Saint-Affrique (Aveyron) la mairie PS occupée. A Nantes le 24, des milliers de manifestants (que les flics ciblent par jets d’eau et lacrymos) et le lendemain, 70 élus s’enchaînent devant la préfecture. Les actions solidaires se multiplient partout : tags de soutien, dégradations de nombreux locaux PS… La lutte de NDDL rejoint celle contre d’autres grands chantiers inutiles, ruineux et destructeurs (pylônes THT dans la Manche, LGV Lyon-Turin…) : le soutien actif sur place se double d’une contestation plus large contre ces partenariats public-privé, imposés par les Etats dont le but est de maintenir par la force le modèle capitaliste productiviste.


Contre la répression ! Soutien solidaire, on ne lâchera pas l’affaire ! Voir le site zad.nadir.org pour infos continues. Rdv les 15-16 décembre sur la ZAD pour une rencontre inter-comités locaux/nationaux.


Camomille, Pavillon Noir (FA 86), 29 novembre 2012

27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 21:37

Contributions au débat sur l'aéroport de NDDL : les notaires bretons, le ministre délégué au Budget (Jérôme Cahuzac) et les experts du climat à l'ONU ! Rien que ça !

Voici ce qu'énoncent les notaires, acteurs traditionnels du capitalisme. Une contribution involontaire et indirecte des notaires de Bretagne à l'encontre de l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes ?  Extrait du Télégramme du samedi 24 novembre, "Terres agricoles. Le cri d'alarme des notaires bretons"

"Chaque année, 5.500 hectares de terres agricoles sont dévorés par la frénésie bâtisseuse des Bretons. (...)

Les notaires de Bretagne viennent de publier un ouvrage alarmant (**) consacré à la gestion du foncier. Pourquoi cette démarche ?
Il est grand temps d'engager une réflexion sur le rythme de disparition des terres cultivées. Ce rythme est extrêmement soutenu dans notre région, bien plus qu'ailleurs en France. Les JA (Jeunes agriculteurs) mettent en avant un chiffre choc : 20m² perdus à chaque seconde qui passe ! C'est, évidemment, un problème pour l'avenir de la profession agricole alors qu'on sait que les besoins alimentaires vont aller en augmentant.

(...)

Voici dix ans, le président de Rennes Métropole, Edmond Hervé, annonçait l'interdiction de bâtir sur une parcelle de plus de 400m². Depuis, quelques autres collectivités bretonnes ont suivi. Est-ce efficace ?
C'est une bonne chose mais ça ne suffit pas. (...) Note anars 56 : Pas à une contradiction près, Edmond Hervé (PS) est bien évidemment partisan de l'aéroport de NDDL et donc de la disparition de 1600 hectares de terres (dans un premier temps)...

Les notaires affichent leur volonté de freiner la consommation de terres agricoles. Quel effet concret cet engagement peut-il avoir ?
Les préconisations formulées par le Conseil national du notariat ont souvent une influence sur les évolutions réglementaires. Je pense, par exemple, à la mise en place, voici deux ans, par le préfet de région, des commissions départementales de consommation des espaces agricoles (CDCEA), chargées d'instruire les dossiers d'artificialisation des terres. Ces commissions ne servent pas à grand-chose, puisque leurs avis sont consultatifs. Le notariat plaide pour que leurs décisions puissent s'imposer aux collectivités, ce qui leur conférerait une réelle utilité.

** «L'avenir du foncier en Bretagne», édité par le Conseil régional des notaires, préfacé par la ministre Marylise Lebranchu...

Pour compléter l'opinion des notaires, voici une petite contribution (toujours indirecte et involontaire) de Jérôme Cahuzac, sur un autre aspect du dossier : les PPP ! Selon un article de la revue économique Challenges du 29 octobre 2012

"Le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, s'exprime contre les partenariats public-privé (PPP) qui coûtent selon lui "trop cher sur le long terme", dans un entretien au journal Acteurs Publics publié lundi 29 octobre.

"Après avoir eu le vent en poupe, les partenariats public-privé ont le vent dans le nez", affirme le ministre.

Les PPP, où l'Etat fait appel au privé pour financer et gérer un équipement de service public, étaient très encouragés par le gouvernement Fillon.

Mais, assure Jérôme Cahuzac, "ces contrats qui permettent aux ministères et collectivités de confier un investissement public à un groupe privé en le remboursant pendant quinze ou trente ans coûtent trop cher sur le long terme".

Et, couplet final : chacun sait que le transport aérien est le plus  dévoreur de pétrole par personne transportée, et donc le plus gros émetteur de gaz à effet de serre... or, nous apprend encore le Télégramme dans son édition du 22 novembre 2012 :

quelques jours de la conférence climat de l'Onu, un nouveau rapport sonne l'alarme. Les efforts sont encore plus loin du compte qu'on ne le pensait pour contenir le réchauffement et éviter un scénario catastrophe."

Sympa, la contribution de la fRrance se concrétise par... la construction d'un gigantesque aéroport international, le rasage de forêts et le bitumage de prairies pour y parvenir !

Remarquons également que les PPP (partenariats privé-public) sont constitués en général pour une durée de 30 ans, mais pour l'AGO (aéroport grand ouest), Vinci bénéficie d'une concession de ... 55 ans ! ... avec une clause de performance qui permet de garantir aux actionnaires de Vinci, un rendement de 12 % ! Si les prévisions de trafic opérées par la commande publique et garantissant l’équilibre économique du contrat ne sont pas au rendez vous, les collectivités publiques compenseront jusqu'à épuisement de l’investissement privé... Merci qui ? l'UMPS !

NDDL--serpent-PS-.jpgOutre les 1600 hectares de terres agricoles et bocages actuellement prévus pour l'aéroport, d'autres infrastructures "train, trams et routes" sont envisagées... Sans compter que l'activité économique va être aspirée, dans une forme de centralisme régional, entre Nantes et ND des Landes, entraînant une large artificialisation des presque 30 km qui séparent Nantes du futur aéroport... en créant une terrifiante Nantes Nécropole. Le Télégramme relate même l'inquiétude de la pointe bretonne, relative au futur aéroport (s'il se fait !).


Ces aéroports, comme l'industrie nucléaire, les gaz de schiste, les lignes à grande vitesse, s'inscrivent bien dans le combat contre le capitalisme : arrêt immédiat !

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Nous sommes des militant-e-s anarchistes et/ou anti-autoritaires, engagé-e-s dans les luttes sociales, syndicales, écologistes, féministes, anti-racistes, antifascistes, internationalistes.

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