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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 00:54

FUKUSHIMA, DEUX ANS DÉJÀ,

PLUS JAMAIS ÇA !

 

 

Fukushima.jpg

 

 

Le 11 mars 2011, plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima Daïchi explosaient sous les coups d’un tremblement de terre suivi d’un raz-de-marée…

 

DEUX ANS APRÈS, la situation n’est toujours pas maîtrisée : la centrale de Fukushima continue d’émettre une très forte radioactivité, l’effondrement de la piscine de combustibles fortement radioactifs du réacteur N°4 pourrait survenir au cours du prochain séisme. On ne sait rien de la contamination du Pacifique, de son extension, des conséquences sur la chaîne alimentaire.

 

DEUX ANS APRÈS,les populations vivent toujours sur des territoires radioactifs. Les mesures de décontamination y sont dérisoires. Les effets de la radioactivité sont minimisés, voire niés. Les autorités essaient de transférer la responsabilité de la gestion impossible des conséquences sanitaires sur les victimes qui doivent apprendre à vivre avec de la radioactivité.

 

DEUX ANS APRÈS, le nombre de travailleurs envoyés sur place au péril de leur vie semble relever du secret-défense, un secret gardé par un système de sous-traitance en cascade. Les robots ne marchent guère mieux qu’il y a 26 ans à Tchernobyl, par contre les clans mafieux de Yakusas ont remplacé la nomenklatura de l’ex-URSS pour recruter des « volontaires » à sacrifier.

 

DEUX ANS APRÈS,des élus opposés aux politiques de « gestion » de la catastrophe sont contraints au silence ou à la démission et les opposants antinucléaires japonais sont en butte à une répression et à des pressions inacceptables visant à museler leur opposition à cette technologie mortifère.

 

DEUX ANS APRÈS, la catastrophe continue dans un silence médiatique qui englobe aussi la région de Tchernobyl, touchée il y a 27 ans. Loin des chiffres de l’OMS (50 morts et 4000 cancers de la thyroïde), l’Académie des Sciences de New York estime le nombre de décès en 20 ans à près d’un million. Le sarcophage fuit et doit être réparé. Malgré les évacuations, la situation sanitaire reste déplorable : augmentation des cancers, maladies du cœur et des vaisseaux, maladies du foie, des reins, de la thyroïde, altérations du système immunitaire, mutations génétiques..

 

Personne ne sait, ni ne peut « bien gérer » une catastrophe nucléaire ! Ainsi, à défaut de maîtriser la technique, on contraint la population, on lui ment et on l’intimide. Le nucléaire implique à une gestion antidémocratique voire totalitaire pour imposer une vie prétendument normale en territoire contaminé.

 

Il n’y a donc qu’une revendication raisonnable dans ce domaine :

 

ARRÊTONS DÉFINITIVEMENT LE NUCLÉAIRE

TOUT DE SUITE, AVANT ET PAS APRÈS

LA PROCHAINE CATASTROPHE…

au JAPON comme en FRANCE ,

comme partout ailleurs !

  Samedi 16 mars - Rassemblements 16h :

  - Lorient : place Aristide Briand

  - Vannes : esplanade du port

 

Le mois prochain :


13 avril : blocage d'un transport de déchets radioactifs en provenance de Brennilis, à Lorient (13h

logo stop nucleaire 56

Halles de Merville)

28 avril : rassemblement à Brennilis (commémoration Tchernobyl). Rendez-vous à 11h pour un pique-nique (Camping de Nestavel) ou 14h pour le rassemblement directement devant la centrale.

 

STOP NUCLEAIRE 56 TRAWALC'H (association à laquelle participe le groupe Lochu) 

28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 21:56

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 18:27

Fédération Anti-nucléaire Bretagne

6 rue de la Tannerie – 56000 VANNES

Email : fan-bretagne@laposte.net - Tel : 06 65 72 31 66

 

La Fédération Anti-Nucléaire Bretagne (FAN) a été créée le 27 octobre 2012 à Pontivy (Morbihan) par des associations antinucléaires, des organisations * et des individu-e-s souhaitant refonder leur action au niveau local.

Elle se veut une plate-forme de communication et de luttes destinée à structurer et à pérenniser la dimension régionale du mouvement antinucléaire breton, ainsi qu’à l’amplifier.

Son objectif principal est d’obtenir l’arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire, moralement et socialement inacceptables.  Il faut en finir maintenant, avant la catastrophe. L’arrêt immédiat du nucléaire exige : l’arrêt des exportations, l’arrêt des usines de combustible, de l'extraction du plutonium (retraitement),… l’utilisation de tous les moyens de production disponibles, la mise en place d’une politique radicale d’économie de l’énergie électrique, le développement massif et rapide de toutes les sources d’énergie renouvelables.

Vous trouverez dans le document joint le détail des objectifs et des moyens que nous nous fixons, ainsi que les cibles d’actions que nous avons définies.


Si vous vous inscrivez aussi dans ces perspectives, nous vous invitons à rejoindre la FAN Bretagne.

La FAN Bretagne se réunit actuellement environ une fois par mois. Notre prochaine réunion aura lieu : Samedi 9 mars à 14 heures, au Palais des congrès de Pontivy, salle des moutons blancs.

Vous y êtes les bienvenu-e-s que vous souhaitiez devenir membre de la FAN ou venir en simple observateur-trice.

Plusieurs actions sont prévues pour les mois à venir :

 

Skritell-EMVOD-PONDISamedi 16 mars (à 16 h) : Actions de commémoration de l’accident nucléaire de Fukushima (Japon) dans plusieurs communes de Bretagne, en solidarité avec le peuple japonais. Elles consisteront en des "die-in" et des distributions de tracts d’information.

Samedi 13 avril (en journée) : Actions de blocage d’un transport de déchets nucléaires partant de la centrale nucléaire de Brennilis à destination du Bugey (est de la France).

D imanche 28 avril : Action de commémoration de l’accident nucléaire de Tchernobyl avec un rassemblement régional à Brennillis.

 

* Le groupe libertaire Lochu (Vannes) est membres actif de cette FAN Bretagne.

 


13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 22:18

Fédération Anti-nucléaire Bretagne : fan-bretagne(a)laposte.net - Tel : 06 65 72 31 66

 

Communiqué du 13 janvier 2013

 

AREVA ne fera la loi ni en Bretagne, ni en France, ni au Niger ni ailleurs !

 

En Bretagne, en juillet 2008, Sortir du nucléaire Cornouaille avec l’appui scientifique de la CRIIRAD, pointait des pollutions radioactives inadmissibles dues à l’exploitation de l’uranium dans plus de 20 sites miniers d’AREVA. Des chemins de randonnée présentaient un niveau radioactif 20 fois plus élevé que le niveau naturel. 4 ans plus tard, le pollueur AREVA n’a pas entrepris une seule action de décontamination ou de radioprotection vis-à-vis de la population malgré la relance constante de l’association Rozglas (Morbihan).

En France, la situation intolérable des 200 anciennes mines a fait se regrouper cet été, les associations locales concernées ainsi que l’association AGHIR IN MAN du Niger en un Collectif Mines Uranium afin qu’AREVA ne fasse la loi ni en France ni au Niger ni ailleurs.

Et pourtant c’est bien ce que compte faire AREVA en assignant en justice l’Observatoire du nucléaire, le 1er février au TGI de Paris. Dans un communiqué du 11 décembre 2012, l’Observatoire du nucléaire dénonçait le « curieux don » de l’industriel français AREVA avec le versement de 26 millions d’euros dont la majeure partie affectée à l’achat d’un avion au président nigérien. Ce 7 janvier 2013, l’Observatoire du nucléaire a interpellé à travers des lettres ouvertes, le président de la République française, François Hollande, le premier ministre Jean-Marc Ayrault et le ministre chargé du développement Pascal Canfin. A ce jour, aucune explication n’a été donnée sur les agissements d’AREVA. A cela s’ajoutent le fonctionnement opaque et stérile des Observatoires de santé au Niger et au Gabon, la violation de la réglementation pour le gisement d’Imouraren au Niger, l’affaire surpayée URAMIN visant à faire acheter des EPR par l’Afrique du Sud, des pratiques douteuses pour acheter la complicité de villageois de PINEHOUSE situé dans les grandes mines d’uranium au nord de la province de Saskatchewan au Canada. Et cette liste n’est qu’un petit aperçu des faits récents.

Aussi la Fédération anti-nucléaire Bretagne demande que cesse l’impunité d’AREVA. L’extraction scandaleuse de l’uranium qui ne laisse qu’un héritage empoisonné aux générations actuelles et futures, doit aussi cesser. Elle salue l’action courageuse de l’Observatoire du nucléaire et lui apporte son entier soutien.

La Fédération Anti-nucléaire Bretagne appelle tous les citoyens épris de transparence, de justice et de démocratie à exprimer leur solidarité en se rassemblant, bâillonnés, devant les préfectures et sous-préfectures de Bretagne le Vendredi 1er Février, 18h, jour de l’assignation à comparaître de l’ « Observatoire du nucléaire ».


La Fédération Anti-nucléaire Bretagne a été constituée le 27 octobre 2012 à Pontivy. Elle a pour but de structurer et d’amplifier l’action régionale du mouvement anti‑nucléaire breton, et d’agir pour l’arrêt immédiat du nucléaire.

Plateforme disponible sur les sites http://www.stop-nucleaire56.org et http://www.sortirdunucleairecornouaille.org

 

Le groupe Lochu est membre actif de la FAN Bretagne.

9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 17:37
AFF ZAD 02
Avec le subtil dosage de narcissisme et de paranoïa qui caractérise l’ensemble de la classe politique, vous déclarez, dans la presse de caniveau, en l’occurrence Paris-Match : « Nous avons choisi de relever le défi du développement économique et de l’attractivité. » Quand on sait que, dans les années 1960, il s’agissait d’édifier au même endroit un « Rotterdam aérien », ces propos indiquent avec clarté – mais on s’en doutait – que vous avez parfaitement intégré la complicité criminelle entre le capitalisme industriel et l’État technocratique qui, au nom de l’aménagement du territoire, a transformé la planète en chantier perpétuel, perfidement enjolivé par une phraséologie imbécile : exigence de compétitivité, pôles d’excellence, haute qualité environnementale, développement durable… Que vous assumez l’héritage – en le faisant fructifier – d’une perversion des politiques publiques impulsées par les grands corps de l’État (mines, ponts et chaussées, génie rural, eaux et forêts), détenteurs du monopole de l’expertise. Que vous inscrivez votre action dans un projet d’essence totalitaire qui, se nourrissant d’une confiance aveugle dans le progrès scientifique, l’innovation technologique, l’idéologie de la concentration… et la vertu autorégulatrice du marché, multiplie les grands projets inutiles et coûteux, assure la privatisation de l’espace public, la dépossession et le déracinement des populations, la captation et le contrôle du vivant, c’est-à-dire entraîne la société dans une dramatique fuite en avant. Ce massacre ayant pour seuls objectifs la volonté de puissance, le rayonnement international, la loi du profit, et surtout la survie d’un système à qui la croissance est indispensable.

C’est sans états d’âme que vous édifiez votre carrière politique au service des entreprises du BTP (Vinci, Bouygues ou Eiffage) qui construisent leur business sur la résignation des « citoyens ». C’est sans aucun complexe que vous confortez un urbanisme délirant dont la finalité, derrière l’alibi-langue de bois de l’« optimisation de la gestion de l’espace urbain », n’est autre que la normalisation-sécurisation des quartiers (c’est-à-dire le contrôle et l’expulsion des populations précaires ou immigrées), leur quadrillage par des dispositifs de surveillance de haute technologie, la transformation d’espaces libres en lieux d’enfermement payants, avec les moyens que l’on sait (semblants de concertation, simulacres de démocratie, spéculation immobilière, opacité des tractations financières, etc.) et les conséquences désormais connues au niveau humain, social, écologique (solitude, dépression, mal-être, destruction du patrimoine paysager, perturbation des écosystèmes, épuisement des ressources, etc.).

Galvanisé par un mépris sans bornes, vous assénez : « Nous sommes dans un État de droit. Quand les décisions sont prises, la loi doit être respectée. » Il semble que votre conception de l’« ordre républicain » soit à géométrie variable. Vous justifiez le futur aéroport par le fait qu’il ait été reconnu d’utilité publique, et pourtant vous combattiez en 1997 le projet de centrale nucléaire du Carnet alors que l’État l’avait déjà déclarée d’utilité publique ! Il semble aussi que vous omettiez votre régulière propension à vous asseoir sur la dite loi. Cette interprétation tous azimuts vous permet de cumuler de multiples mandats : Premier ministre, maire de Nantes (depuis vingt ans, ce qui vous a laissé le temps de mettre en place un verrouillage efficace), président de Nantes Métropole, député, président d’un groupe à l’Assemblée nationale. Vous paraissez aussi oublier votre condamnation à six mois de prison avec sursis en 1997 pour favoritisme dans l’attribution d’un marché public (même si une réhabilitation est intervenue depuis). Un moment d’égarement, sans doute, dans un contexte de grande probité. Et, lorsqu’en 2008 vous demandiez à vos sbires de lister quartier par quartier les « opposants notoires », il s’agissait probablement de leur venir en aide. Il n’échappe en effet à personne qu’en matière de cuisine électorale c’est à leurs casseroles qu’on reconnaît les grands chefs.

Avec l’aplomb qui sied aux hommes providentiels, vous déclarez, pour justifier le nouveau, que « l’actuel aéroport posera des problèmes de sécurité et d’environnement ». Comme si vous manifestiez le moindre soupçon d’intérêt pour la question écologique, malgré la mise en place d’un prétendu grand débat sur la transition énergétique. Rassurez-nous, ce n’est pas pour se protéger du réchauffement climatique que la tête de l’État s’est munie d’un sombre Ayrault, et le fait que Nantes vienne d’être élue « capitale verte de l’Europe » pour 2013 est bien un gag ! Alors que, tous les dix ans, en France, c’est l’équivalent d’un département qui disparaît en terres agricoles, la construction de l’aéroport et des dessertes routières sur 1 650 hectares doit être perçue pour ce qu’elle est, une aberration supplémentaire. Faut-il aussi vous rappeler que les réglementations française et européenne interdisent de porter atteinte aux zones humides, éléments caractéristiques du bocage concerné, et indispensables à la régulation des rivières, à la reconstitution des nappes phréatiques et à la dépollution ? Mais l’essentiel est ailleurs : non seulement cet aéroport, qui déplacerait un problème sans le résoudre, serait incompatible avec le projet de réduction des gaz à effet de serre, mais il deviendrait « opérationnel » en 2017, c’est-à-dire à une période où le renchérissement du prix du pétrole aura déjà mis à mal l’aviation civile. Par ailleurs, les capacités d’optimisation de l’aéroport actuel ont été nettement sous-évaluées et la crise a sérieusement affecté le rythme de croissance du transport aérien. C’est pourquoi afficher un objectif de neuf millions de passagers en 2050 est non seulement irresponsable, mais absurde. En outre, il serait temps de reconnaître que l’avion ne contribue en rien à l’émancipation de l’Homme. Si l’aviation dans son ensemble est un scandale social par son accès inégalitaire, le tourisme de masse n’en est pas moins un instrument de destruction des cultures. Enfin, les échecs des travaux pharaoniques ne manquent pas : Angers dispose d’un aéroport neuf, qui a coûté beaucoup d’argent… et qui est fermé la moitié de l’année !

En dépit d’une détermination de plus en plus forte des résidents de la ZAD qui « ne lâcheront rien » et d’une remarquable mobilisation solidaire (manifestation du 17 novembre et soutien quotidien), en dépit aussi de mises en garde y compris provenant de votre propre camp, vous vous acharnez à multiplier les assauts policiers et le saccage des lieux, à raison de 500 000 euros par semaine (à ajouter aux 650 millions du projet lui-même). L’austérité, c’est pour la plèbe ! Découvrant le vrai visage de la « gauche », vous persévérez à maintenir une logique répressive qui n’a effectivement rien à envier à celle de vos prédécesseurs. Et le risque est réel que les affrontements débouchent sur des incidents graves. Vous devriez vous méfier des dommages « collatayrault » ! De concert avec le spécialiste de la contredanse, M. Valls… à trois temps (identifier-harceler-expulser), vous vous vautrez dans l’illégalité – que vous dénoncez par ailleurs –, ne serait-ce que par la destruction de cabanes érigées sur des terrains non expulsables avant mars 2013. Mais le capital n’attend pas !

Cette tentative de passage en force, cette politique de la terre brûlée ne constituent pas seulement une erreur sur le plan stratégique, une ineptie au plan intellectuel, mais une faute morale. En contribuant à entretenir la spirale infernale du bétonnage et des expulsions préalables, vous arrachez à la terre des histoires de vie, vous imposez la souffrance à des gens ordinaires qui ne demandent qu’à prendre en main leur avenir, à tisser des liens, à construire des jardins partagés, des chantiers collectifs… Bref, à exister. Mais en promoteur zélé de la modernité, la ruralité ne vous intéresse sans doute que figée dans un musée.

Je vous invite à méditer ces propos d’une habitante de la ZAD : « Quand tu plonges tes mains dans une terre, tu ne les retires pas comme ça. » Mais je ne suis pas sûr que le peu d’humanité qu’il vous reste vous permette d’en mesurer la portée parce que, s’il faut détruire l’homme pour en faire un militaire, il faut déjà sévèrement l’avilir pour en faire un politicien. Obstiné à défendre les intérêts financiers des groupes privés au détriment de celui des plus vulnérables, occupé à stigmatiser les « activistes ultra-minoritaires », vous ne percevez pas que ce combat participe d’une lutte plus globale – certains l’ont comparé à Plogoff ou au Larzac, d’autres ont évoqué une guerre de tranchées – que le mode de production et de consommation que vous soutenez est déjà obsolète, que le système que vous voulez sauvegarder est sous perfusion pour avoir nié à la fois les valeurs humaines essentielles et les contraintes écologiques incontournables.

Incapable de tirer les leçons de l’histoire, vous vous êtes engagé dans une impasse : de nouveaux collectifs de soutien se constituent ; les assauts violents et répétés des abrutis en uniforme ne peuvent que renforcer la solidarité et l’émergence de diverses formes de désobéissance civile au sein d’une population qui perçoit de plus en plus clairement les véritables enjeux ; des recours juridiques ont été déposés auprès de la Cour européenne des droits de l’homme. Monsieur Ayrault, quels que soient le niveau d’indifférence d’une partie de la population et le degré de lâcheté des élus écologistes, vous avez d’ores et déjà perdu. Que votre volonté soit inébranlable ou qu’elle faiblisse, jamais l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne verra le jour !

30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 16:32

Stop-nucléaire 56 / Trawalc'h s'oppose au nucléaire civil et militaire, et en particulier au chantier EPR-THT.

Le chantier de l'EPR a déjà connu des déboires (malfaçons, retards). Son prix à plus que doublé (plus de 6 milliards d'euros). Sa dangerosité est impressionnante (non résistance à la chute d'un avion gros porteur, défaut du système de contrôle commande...). Les Etats-Unis ont récemment décidé d'ailleurs de refuser sa construction sur leur territoire.

La ligne THT de 163 Km qui servirait à transporter le surplus d'énergie produite par l'EPR – alors qu'il faudrait mettre en œuvre des économies d'énergie – est une ligne Très Haute Tension de 400 000 volts traversant 4 départements, soit 64 communes et tirée sur 420 pylônes. Imposée aux populations locales, et dangereuse sur un plan sanitaire, elle  correspond à des intérêts privés liés à l'industrie nucléaire.

La lutte contre sa construction s'est surtout concentrée autour du Chefresne, petite commune de la Manche. L'ex-maire * et la population dans son ensemble – qui sont pour un arrêt immédiat du nucléaire – sont hostiles à la THT. De nombreuses actions publiques ont été organisées pour contrer le chantier de la THT. L'Etat a répondu systématiquement par la répression et la violence contre les résistants du nucléaire (blessés et procès).

Cette lutte n'aura du succès que si elle s'étend et se développe partout.

Le nucléaire, dont la menace ne connaît aucune frontière, n'est pas plus acceptable ailleurs que chez soi. Cette lutte est légitime et nécessaire et mérite autant d'attention que celle de Notre-Dames-des-Landes.

Notre action vise à montrer que le mouvement anti-THT est présent au-delà des territoires concernés directement. Elle est un geste de solidarité envers les résistants et résistantes du Chefresne.

Une première action symbolique et médiatique aura lieu le samedi 1er décembre à Saint-Avé pour dénoncer la complicité d'une entreprise. D'autres suivront pour diriger les projecteurs sur d'autres entreprises.

Lieu et heure de rendez-vous : aire de co-voiturage se trouvant au niveau du "giratoire des 3 rois", entre le boulevard de Pontivy et la quatre voies D767 en direction de Pontivy (de l'autre côté du giratoire : garage citroën et Super U), à 11 h.

* ex-maire aujourd'hui puisqu'il a choisi de démissionner suite à une garde à vue et une réquisition pour organiser le scrutin législatif, que lui et ses conseillers voulaient boycotter.

Stop Nucléaire 56 / Trawalc’h

6 rue de la Tannerie - 56000 VANNES, Tél. 06 65 72 31 66 - stop-nucleaire56@laposte.net

 

Note : Le groupe Lochu est adhérent et actif au sein de Stop nucléaire 56 Trawac'h.

 

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 22:45

En soutien aux luttes anti-nucléaires et anti-THT * dans l'Ouest et partout où elles trouvent à s'incarner

 

* THT = Lignes à très haute tension (400 000 volts)

 

En novembre 2011 plusieurs centaines de personnes se réunissaient à Valognes dans le Cotentin avec la ferme intention de bloquer un train CASTOR de déchets nucléaires, participant de cette circulation quotidienne de matière radioactive, par voie ferrée, routière ou maritime. Ce qui se faisait en Allemagne depuis plus de vingt ans prenait forme pour la première fois en France. Réaliser une action directe publique, passer le cap du symbolisme et s’en prendre concrètement à l’industrie nucléaire. La toucher dans ce qu’elle a de plus cher, son portefeuille et son image qu’elle veut immaculée. Six mois après, trois personnes passaient en procès sous des chefs d’inculpation faisant d’eux les têtes pensantes et agissantes du blocage. Sous prétexte d’avoir parlé aux médias, ils devaient assumer pour tous une action assumée par tous les participants.


Le 9 octobre dernier, devant la faiblesse de l’argumentation des accusations, ils furent finalement relaxés. À la suite de « Valognes » des personnes soucieuses de continuer une lutte concrète contre le nucléaire et son monde s’engagèrent dans la lutte anti-THT, rejoignant une population locale en lutte depuis plus de cinq ans. Une ligne Très Haute Tension censée relier l’EPR de Flamanville au reste du réseau et participant du commerce international et délirant de l’électricité. S’attaquer aux flux ou aux transports radioactifs c’est toucher l’industrie nucléaire dans ce qu’elle a de plus fragile. Depuis le début de l’année la population se mobilise. Manifestation, occupation, engins de chantiers hors-services, chantier hors d’usages… Si les pylônes ne tombent pas encore, la répression elle ne s’est pas fait attendre.


S’il nous semble important de soutenir ces luttes, c’est dans une perspective de relance d’opposition radicale au nucléaire. Depuis trop longtemps les discours raisonnables, fait de compromis, d’actions citoyennes et de propositions alternatives montrent leur impuissance à s’opposer et à réformer l’irréformable. Il ne tient qu’à nous de construire une opposition radicale et autonome contre cette énergie mortifère qui alimente un système qui nous broie.


Cette détermination en acte a autant besoin de soutiens financiers pour faire face à la répression judiciaire qui se démultiplie qu’à être rejointe pour démultiplier partout les espaces de conflit avec cette société nucléaire ; loin des illusions citoyennes qui nous paralysent et entretiennent le monde tel qu’il va, mais à proximité des luttes telles qu’elles se déroulent à Notre Dame des Landes…


Pour toutes ces raisons nous vous invitons le SAMEDI 24 NOVEMBRE à partir de 18h chez Noom à Campénéac (56, pays de Ploërmel) : à droite tout de suite après la caserne des pompiers en prenant direction Tréhorenteuc au niveau de l’église.

A une discussion autour des luttes anti-nucléaires dans l’ouest et à la projection d’un film sur l’opposition à la ligne THT Cotentin-Maine de 18h à 19h30.

A une soirée de 19h30 à 1h avec un repas de tartines diverses et variées qui sera servi tout au long et un concert avec : Duo or Die, danse / Yo, slam / Chevo léger, rock expérimental / Targuinouchma, swing manouche / Les obsédés du monde, chanson française / Death or Glory, rock-ska-punk

 

Entrée prix libre (mais de soutien).

 

Plusieurs personnes investies dans cette lutte seront présentes afin d’en expliquer les enjeux.

16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 13:55

Le préfet de Loire Atlantique de 2007 à 2009, Bernard H., qui s'occupait du dossier Aéroport Grand Ouest (AGO) à Notre-Dame-Des-Landes a ensuite été embauché en 2011 par le groupe Vinci. (Cf. ici) Groupe qui a eu la concession de construction et gestion de cet aéroport, dans le cadre d'un Partenariat Public Privé (PPP) très avantageux... pour la multinationale... (!).

Ce mariage valait bien une petite cérémonie ! Comme l'annonçait le faire-part que nous avions gentiment reçu, elle s'est déroulée à Vannes samedi 10 novembre, à l'entrée du marché, porte St-Vincent, près du port... Sous un ciel un peu humide, nous assistions ému-e-s à cette union entre Melle l'Etat français et Mr Vinci-fait-du-profit.

 

 

 


Après le mariage, nous étions si heureux et si heureuses, qu'un petit défilé a eu lieu dans le marché...

... Avec un petit air "fausse manif de droite" : On veut du bitume, pas des légumes ! Le pouvoir : à l'argent pas aux gens ! Du pognon, pas des oignons ! Etc...

 

Et, bien sûr, comme toujours, chez les irréductibles, l'histoire se termine en chansons !

Merci à Jean-Marc V pour la vidéo !

 

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P'tit commentaire Anars 56

 


Cet excellent sketch, réalisé de mains de maître et de maîtresse, par des membres du collectif morbihannais (élargi), opposé à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui nous a bien plu et auquel nous avons participé, appelle toutefois un commentaire, d'un point de vue anarchiste, quant aux exigences demandées par le paysan à l'Etat français (entre 12'40 et 13'30 minutes) :


"Deuxièmement :  arrêter de fricoter avec des entreprises privées, multinationales intéressées uniquement par l'argent.
Troisièmement : toujours écouter votre peuple et arrêter vos idées de grandeur et de projets inutiles.
"

 
Rappelons que l'Etat (spécialement l'Etat français) n'est pas un outil neutre que l'on pourrait gérer à droite ou à gauche, dans une logique libérale ou sociale et écologiste, selon qui est aux commandes. Il est une structure administrative, chargée de gérer les intérêts de la classe dominante (les grands capitalistes) par différents moyens (subventions, recherche-développement, prise en charge publique des pertes, des coûts de pollution, législation fiscale sur mesure... etc). La plupart des élu-e-s, à tous les échelons de l'appareil, hormis de rares exceptions, font même partie de cette classe. Plus on descend dans la hiérarchie des pouvoirs, plus les exceptions sont nombreuses évidemment, notamment dans les conseils municipaux... même si ça reste minoritaire. C'est aussi pour cela que l'autonomie des communes est autant cadrée. La plupart des partis savent pertinemment que c'est ce rôle d'administrateur, de pantins des capitalistes, qu'ils et elles vont jouer... avec quelques avantages, même s'ils se gardent bien de le dire ! L'extrême gauche ne compte d'ailleurs pas spécialement avoir d'élu-e-s mais se servir des élections comme porte voix, dans une démarche un peu schizophrène et manipulatrice en laissant entendre aux exploité-e-s qu'un bon score donnerait un "signal" à la caste dirigeante... qui se marre et n'en a rien à faire tant qu'il n'y a pas de luttes sociales.

Ainsi, outre son rôle d'administrateur (l'exécutif) et d'organe de contrôle social (le législatif) et de répression (le judiciaire), L'Etat et son gouvernement / parlement sont également les fusibles pour la classe capitaliste. C'est contre lui que se dressent (trop rarement) les exploité-e-s au lieu de prendre directement possession des terres, usines, entreprises et services pour les réorienter et les autogérer (et supprimer certaines activités inutiles ou nuisibles), c'est-à-dire exproprier les capitalistes.

On ne parle pas pour rien du "char de l'Etat", "le plus froid des monstres froids". Même s'il est parfois le protecteur face à la rapacité capitaliste (selon les rapports de force établis à un moment donné), il est une bureaucratie constituée en machine de guerre contre la population et contre l'environnement. Il n'est donc pas aménageable ni réparable, son conducteur n'est pas à changer car la direction de la Machine est bloquée ! C'est d'un véhicule propre, autogéré et pacifique dont l'humanité a besoin ! Revendiquer auprès de l'Etat, c'est encore rester en situation de mineurs, non émancipés. Il n'y a donc rien à lui demander mais tout à faire pour s'en passer, en même temps que la réappropriation des moyens de production et distribution confisqués par les capitalistes. Car des structures autogérées peuvent se coordonner et coopérer sans Etat, de manière fédérative. L'Etat à terre : place à la libre association des individus, des communes et des régions, c'est-à-dire à la liberté ; et, simultanément, place au véritable socialisme, à chacun-e selon selon ses besoins, c'est-à-dire à l'égalité et à l'entraide...

Dire cela n'enlève rien à nos yeux à l'action de samedi. C'est notre vision des choses. 
7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 19:06

 

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Avis à la presse

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♥♥♥
Faire-part de mariage entre
Mlle l'Etat français et Mr Vinci Fait-du-Profit
♥♥♥♥♥

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Mr et Mme UMPS sont heureux de vous inviter à la cérémonie d'union entre Mlle l'Etat français et Mr Vinci Fait-du-profit.

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Le mariage sera célébré par Mr Bernard H. (alias « la pantoufle »), ancien préfet de Loire-Atlantique, qui en contrepartie de ses bons offices sera gratifié d'un poste hautement rémunérateur dans l'entreprise de Mr Vinci Fait-du-Profit.

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Mlle l'Etat français et Mr Vinci Fait-du-Profit se sont rencontrés à Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique, et Mr Vinci a su gagner l'amour de sa promise en se montrant généreux pour toute la famille UMPS. En contrepartie Mr et Mme UMPS ont mis à la disposition de Mr Vinci une vingtaine d'escadrons de gardes mobiles pour faire taire les autres prétendants, petits paysans, écologistes et autres jeunes malotrus qui n'avaient guère le sou et exprimaient avec un peu trop de vigueur leur opposition à ce mariage qu'ils disaient forcé et contraire à l'intérêt général.

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La dot de la mariée s'élève à plus de 300 millions d'euros, généreusement offerts par les contribuables français qui s'engagent également à couvrir toute dépense qui n'aurait pas été prévue ou aurait été sous-évaluée. La mariée apportera aussi à son époux 1600 ha de terres agricoles et quelques fermiers et habitants livrés en servage.
 
Mlle l'Etat français et Mr Vinci Fait-du-profit ont exprimé leur intention de faire naître d'ici deux ou trois ans un gros bébé qui aurait pour nom « Aéroport du Grand Ouest » (surnommé AGO par les intimes), et cela malgré les avis défavorables de la majorité du corps médical qui prévoit de nombreux problèmes durant la grossesse, des complications à l'accouchement et une longue période sous perfusion à la suite de la naissance.

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La cérémonie sera célébrée ce samedi 10 novembre 2012, à 10h,
à Vannes, à la Porte Saint Vincent (près du port).

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Nota bene : des informations complémentaires concernant ce mariage sont disponibles sur http://www.bastamag.net/article2756.html

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Contact : milochat@ymail.com
0669215659
5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 23:48
Dans un rapport paru début novembre, l’Académie de médecine constate, désespérée, que les Français et les Françaises ne font pas assez d’activités physiques. Elle recommande même que « le sport devrait faire partie des prescriptions médicales prises en charge par la Sécurité sociale ».

Nous avons une modeste proposition pour tous ceux et toutes celles qui ne savent pas quelle activité choisir : allez à la ZAD !

Vous pourrez y pratiquer de l'endurance : course d'orientation dans les bois, jeu du chat et la souris avec des forces de police diverses et variées.
Travailler vos bras, épaules et poignets, couplé avec un sport d'adresse : renvoi des lacrymos à l’envoyeur, jets de légumes ... sur les milices du Capital, euh... de la Police nationale ou de la gendarmerie.
Vous pourrez même vous adonner au sport collectif : constitution de barricades, jeu de pistes avec les envahisseurs en uniformes.
Vous pourrez tester votre sens de l'équilibre par des exercices de grimpe dans les arbres en évitant au mieux vos poursuivants.

Vous pouvez alterner l’activité physique et développer vos liens sociaux : participation aux cuisines collectives végétaliennes à prix libre (les 5 fruits et légumes bons pour la santé sont garantis et sont la plupart du temps bios et locaux), dortoirs collectifs, assemblées générales. 
Vous pourrez recomposer votre garde-robe à la friperie gratuite !
C'est le moment rêvé de vous faire de nouveaux et nouvelles ami-e-s !
Votre esprit d’initiative sera apprécié et vous serez valorisé-e-s du moment que vous ne vous comportez pas en général d'armée.
Vous pouvez vaincre votre timidité en vous grimant en clowns et oeuvrer au sein d’un groupe pour tourner en dérision les tristes sires en uniformes.
Vous pourrez même exercer les langues étrangères et développer votre vocabulaire avec les activistes d’autres pays.

Allez à la ZAD, on vous dit ! En plus, vous participerez à protéger le bien commun.
Il n’y a que des vertus : pour votre santé, pour votre réseau social, pour la découverte de la faune et de la flore locales… quoiqu’il y ait une espèce de vaches peu fréquentables par là-bas. Et beaucoup, même des vegans, assument pleinement ce cri du cœur « Mort aux vaches ! ».

Toutefois, comme nous sommes bons princes, nous ne pensons pas nécessaires que la Sécurité sociale prenne en charge les cures de remise en forme à la ZAD !
Toutefois une contribution de la multinationale Vinci et du gouvernement ne serait que justice.

Qui sommes-nous ?

Nous sommes des militant-e-s anarchistes et/ou anti-autoritaires, engagé-e-s dans les luttes sociales, syndicales, écologistes, féministes, anti-racistes, antifascistes, internationalistes.

Nous faisons de notre mieux pour faire vivre et diffuser les idées et pratiques libertaires à Vannes et aux alentours.

Organisons-nous et luttons pour l'émancipation de toutes et tous !

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Jeudi 23 mars : Cinéma Ti Hanok (Auray), 20h, Ciném'anar avec le film "La Salamandre" d'Alain Tanner (1971) ; librairie vagabonde sur place

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Vendredi 24 mars : salle Hélène Branche, 10 rue du Penher (Auray), 20h15, Rencontre-débat "Le travail : de l'exploitation à l'émancipation" avec notre invité Simon Luck ; librairie vagabonde sur place

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