Samedi matin à Lorient, une quarantaine de personnes se sont retrouvées pour une manifestation à vélo de soutien à la lutte contre l'aéroport de NDDL. Si l'accent était clairement en lien avec la lutte sur la Zad, il s'agissait aussi de dénoncer l'emprise de la bagnole dans les rues (organisée dans l'intérêt du capitalisme et de son Etat). Mais était aussi pointé du doigt le suivi de nos déplacements, forme de contrôle social, qu'impliquent les cartes à puce Korrigo dans les transports en commun.
La petite averse de grêle n'aura guère ralenti nos valeureux et valeureuses cyclistes, dont des personnes du Crade de Concarneau, venues en soutien.
Pas de drapeaux de partis politiques arborés : l'air était respirable !
Une expo de chouettes tableaux en lien avec la lutte contre l'aéroport et le monde qui va avec pouvait être observée sur les bancs de la "place rouge" de Lorient !
Pour finir, le slogan "des légumes pas du bitume" a été mis en application car une soupe roborative fut préparée en parallèle. Proposée à prix libre, elle fut dégustée avec plaisir.
Le soir, de nouveaux rendez-vous d'informations, débats et de solidarité, avec concerts, nous attendaient : qui à Bubry, qui à Concarneau...
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Alors que nous étions près de 70 personnes au pique-nique antinucléaire (9°c !), pour la manif, nous fûmes 160 à nous mobiliser (une personne a compté). Quelques bleus barraient l'accès à la centrale... derrière l'immense banderole confectionnée par une militante de Stop nucléaire 56 trawalc'h. D'autres étaient postés dans un autre coin. Pas de haute tension particulière...
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Selon le Télégramme du 28 avril 2013
Brennilis. Environ 150 personnes rassemblées pour dire "Stop au nucléaire"
A l'appel de la Fédération anti-nucléaire Bretagne, environ 150 personnes se sont rassemblées ce dimanche, en début d'après-midi, devant la centrale de Brennilis (29), pour "exiger l'arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire avant la catastrophe". Bien loin des 800 personnes réunies voici deux ans sous le signe du 25e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl et seulement quelques semaines après celle de Fukushima.
"Une question de volonté politique"
"27 ans après Tchernobyl, rien n'est réglé". Chantal Cuisnier, porte-parole de la fédération, relayée par d'autres militants, notamment de Vivre dans les monts d'Arrée, a appelé à un autre avenir : "Il est très facile de se passer du nucléaire rapidement, c'est une question de volonté politique et de prise de conscience des citoyens".
En ligne de mire aussi, le démantèlement des échangeurs de chaleur de la centrale de Brennilis. "Le découpage de ces colonnes, alors qu'on ne dispose que d'estimations du taux de radioactivité qu'elles renferment, est la plus mauvaise option qui pouvait être retenue. Où iront ces déchets, alors que la construction du centre de stockage de Bugey est à l'arrêt ?".
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Selon Ouest-France du 28 avril 2013
Environ 150 militants antinucléaires ont manifesté dimanche après-midi devant l’ancienne centrale nucléaire de Brennilis (Finistère) en cours de démantèlement afin d’exiger l’arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire.
Le rassemblement était organisé par la fédération antinucléaire de Bretagne à l’occasion du 27e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.
« On manifeste symboliquement ici, car le démantèlement des échangeurs de chaleur de la centrale va commencer, et on s’opposait au découpage qui représente 600 tonnes de déchets radioactifs », a indiqué Chantal Cuisnier, porte-parole de la fédération.
En mars le conseil d’Etat avait rejeté le recours de plusieurs associations opposées au démantèlement partiel de la centrale. Sortir du Nucléaire Cornouaille réclamait notamment un débat public sur le démantèlement, le transport et le stockage des déchets radioactifs.
La fédération antinucléaire a également dénoncé le prochain tir d’essai de missile M51 depuis un sous-marin au large de la Bretagne qui est, selon les militants, prévu dans les jours qui viennent.
« Il s’agit d’une véritable provocation, et cela marque la volonté de François Hollande de relancer l’armement nucléaire », ont affirmé les militants.