En soutien à Vincenzo, 35 personnes se sont retrouvées sur l’esplanade du port de Vannes, ce jeudi soir du 22 août. Banderole déployée « Libérez Vincenzo », pancarte « Ni prison, ni extradition » et tracts ont permis à la fois :
- d’interpeller les passant.e.s plutôt réceptifs et déjà au fait, au moins partiellement, de son histoire. La pétition a reçu de nombreuses signatures.
- de faire savoir à l’État français et à sa « justice » que Vincenzo n’était pas seul et qu’on ne le laisserait pas livrer tranquillement un camarade à l’État italien.
Un copain de Rochefort en Terre et ami de Vincenzo a fait le point sur la situation.
Les partis politiques France insoumise et Parti communiste français ont pris la parole. De notre côté, nous étions 7 du groupe René Lochu à avoir participé (impression et diffusion de tracts, confection d'une pancarte, table avec feuilles de pétition à signer, banderole de Rochefort en Terre apportée par l'un d'entre nous...). D’autres camarades libertaires étaient présent.e.s et actif.ve.s. Un comité de soutien s’est créé comme dans de nombreuses villes de Bretagne et d’ailleurs.
Ce vendredi nous apprenons que Vincenzo pourrait peut-être bénéficier d’une liberté conditionnelle et que des informations complémentaires sont demandées à l’Italie (1). Pour ses ami.e.s de Rochefort en Terre et ses avocat.e.s, cette position du Tribunal de Rennes est vue plutôt positivement. Cette respiration permet de reprendre la force pour la suite du combat car il s'agit d'obtenir sa libération.
Compte-rendu de Ouest-France sur le jeudi 22 août à Vannes