blog - Vannes & alentours
Au Café de la Pente, à Rochefort-en-Terre (56)
NUCLEAIRE – DE FUKUSHIMA AU PLAN DE « RELANCE »
Discussion, Débat | dimanche 24 avril — 15:00 |
NUCLEAIRE – DE FUKUSHIMA AU PLAN DE « RELANCE », NOUS NE NOUS « RÉSILIERONS » PAS !
RENCONTRE-DISCUSSION avec les auteurs d’« Oublier Fukushima » aux éditions
du bout de la ville, et Thierry Ribault, auteur de « Contre la résilience, à Fukushima et ailleurs »
Organisée par quelques opposants au nucléaire, à la résilience et à leur monde
Détails :
https://www.lepotcommun.com/programmation/nucleaire-de-fukushima-au-plan-de-relance
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Dimanche 24 avril - LORIENT - 20H Place de la Mairie
"Quel que soit le résultat de l’élection présidentielle du dimanche 24 avril, les travailleurs et les travailleuses devront poursuivre et amplifier les luttes."
Rassemblement initié par l’Union Syndicale Solidaires 56 à laquelle se joignent différentes organisations, dont le groupe René Lochu (sans être cosignataire du communiqué).
Texte du groupe René Lochu ("Pas de sauveur").
En espérant vous y retrouver !
@narchas salutations.
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Il N’EST PAS DE SAUVEUR SUPRÊME
NI DIEU, NI CÉSAR, NI TRIBUN
Macron et Le Pen sont l’un et l’autre, chacun.e à leur manière, des candidat.e.s soutenu.e .s par et au service des puissances d’argent. Même si on ne peut apposer un signe = entre ces deux mégalomanes, Le Pen ayant un référentiel idéologique clairement à l’extrême droite, il n’y a en somme qu’une différence de degré dans l’oppression qui sera exercée : chasse aux immigré.e.s, casse du droit du travail, contrôle policier de la population, criminalisation des éléments ʺsubversifsʺ…
On nous vend la démocratie représentative comme le summum de l’organisation harmonieuse dans les sociétés humaines. En France et ailleurs, l'élu.e a ainsi un mandat dit ʺreprésentatifʺ sous prétexte qu'il ou elle saurait ce qu'est l'intérêt général au delà des intérêts particuliers (et notamment les siens). Mais la réalité est que nous vivons dans une société de classes : de riches et de pauvres, d'exploiteurs-euses et d'exploité.e.s (même s'il y a plusieurs niveaux dans l'une et l'autre classe), de dominant.e.s et de dominé.e.s. De fait, l'intérêt général dont on nous rabat les oreilles, prétendument porté par les élu.e.s, colle singulièrement aux intérêts privés de la classe dominante... Le mandat de l'élu.e est un chèque en blanc mais c'est la classe capitaliste qui tient le crayon.
Ceux et celles qui tiennent les rênes du pouvoir ne sont donc pas les politicien.ne.s mais les institutions financières, les patron.ne.s et actionnaires des grands groupes capitalistes... Leur objectif permanent de croissance et de profit est aussi dévastateur pour l’environnement.
L’État est l’appareil administrateur de la société de classes. La loi représente le rapport de force entre les différentes composantes antagonistes de la société. Hors période révolutionnaire ou de mouvements sociaux, il privilégie les intérêts de la bourgeoisie et restreint les droits sociaux. Il est celui qui met en place la surveillance et la répression des contestations sociales et écologistes. La démocratie légalise, d’un côté, la privatisation des profits et, de l’autre, la collectivisation des pertes.
Finalement, la démocratie ʺreprésentativeʺ détourne l'initiative et l'action directes des classes populaires. Elle les divise selon leurs champions ou leurs championnes respectifs. Les élections ne servent qu’à canaliser et encadrer la révolte des exploité.e.s, des travailleurs et travailleuses.
Est-il vrai que, dans l'Histoire, des sans-culottes, des petites gens, des ouvriers et ouvrières, des paysannes et paysans de tout pays, se soient révolté.e.s et se soient fait casser la gueule, massacrer, pour avoir le droit de vote tel qu'il est aujourd'hui ?
La réalité est différente. Quand des révolté.e.s ont rédigé leurs doléances, quels que soient l'époque et le lieu, le ou la représentant.e qu'ils et elles chargeaient de les porter, était tenu.e de les défendre. Il ou elle portait les revendications, issues des réflexions et débats liés à la vie quotidienne des individus, sous un joug quelconque, qui cherchaient à s'en émanciper. Les délibérations étaient élaborées par l'ensemble des concerné.e.s. L'élu.e ou le ou la délégué.e avait un mandat impératif et était révocable.
Ce pour quoi nous nous battons n’est pas compatible avec la démocratie ʺbourgeoiseʺ. C’est pourquoi nous voulons mettre à bas l’État, le capitalisme et toutes les formes de domination.
CE QUE NOUS VOULONS :
L’égalité ! C’est-à-dire le socialisme :
Pour mettre fin à la société de classes, à la division entre ʺnationauxʺ et ʺimmigré.e.sʺ, nous nous mobilisons pour l’expropriation des capitalistes, la prise en main directe par les travailleurs, travailleuses et les usager.e.s, des moyens de production et de distribution. Nous soutenons l’égalité économique et sociale, de l’apprenti.e à l’ingénieur.e, quelque soit le sexe, quelle que soit la nationalité ou l’origine de l’individu, quelles que soient ses capacités… Place au banquet de la vie pour chacun.e, pour toutes et tous !
La liberté ! C’est-à-dire le fédéralisme :
Le fédéralisme libertaire n’est par le fédéralisme d’État, pratiqué en Suisse, en Allemagne, aux États-Unis... où seule une minorité gouverne une majorité.
Le fédéralisme libertaire est, lui, fondé sur la libre association. Il est constitué de structures librement choisies et autogérées par les individus, dans le cadre d’une société économiquement socialiste. Il permet la coordination des activités humaines, de la commune jusqu’à l’international, selon l’initiative et les besoins de ses composantes.
Pour se coordonner et réaliser des projets en commun, à partir des débats issus de la base, chaque structure choisit ses représentant.e.s élu.e.s lors des Assemblées Générales (Assemblées Populaires), pourvu.e.s alors d'un mandat impératif. Les mandaté.e.s sont révocables.
Avec le fédéralisme libertaire : il n’y a pas d’étranger.e.s sur Terre. Il n’y a plus de frontières. Aucun être humain n’est illégal.
La décroissance :
Vu l’ampleur des dégâts écologiques en cours, nous pensons qu’il faut ralentir considérablement le cycle production-consommation, redéfinir les besoins essentiels, mettre fin à l’agro-industrie, reconvertir le secteur de l’armement vers des activités civiles soutenables… etc.
Nous voulons nous exprimer sur toutes les affaires qui nous concernent et qui ont un impact sur notre vie... ce que la "représentation nationale" nous confisque !
Pour y arriver, nous pensons qu’il faut s'impliquer dans les luttes sociales, syndicales, écologistes, locales ou de solidarité internationale, dans des actions directes, des alternatives autogérées, mais toujours dans un objectif de transformation radicale de la société.
Groupe libertaire René Lochu