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blog - Vannes & alentours

Conférence de Maurice Rajsfus (Forum Social de Séné)

les libertés publiques et la répression des mouvements sociaux

Dans le cadre du Forum social local de Séné-Vannes,TN-anticop_05.jpg
le groupe libertaire René Lochu (fédération anarchiste)
invite, pour une conférence débat publique, l’écrivain
Maurice Rajsfus à propos de « crise du capitalisme et
 
répression des mouvements sociaux, les libertés publiques et
individuelles en question », au Petit Théâtre Anne de
Bretagne du Palais des Arts, à partir de 17h00. Entrée
libre.

Dans le cadre du Forum social local (FSL) qui se tient à Séné et à Vannes les vendredi 30 et samedi 31 janvier, à l’initiative d’Attac 56, le groupe libertaire René Lochu (fédération anarchiste) invite, pour une conférence débat publique, l’écrivain Maurice Rajsfus.

Cofondateur de Ras l’front, animateur de l’Observatoire des libertés publiques et auteur de nombreux ouvrages sur les dérives de la Police aux différentes périodes de l’Histoire, Maurice Rajsfus intervient dans l’atelier « crise du capitalisme et répression des mouvements sociaux, les libertés publiques et individuelles en question ».

L’intervention de Maurice Rajsfus a lieu le samedi 31 janvier, au Petit Théâtre Anne de Bretagne du Palais des Arts, à partir de 17h00. Comme tous les débats publics proposés par ce Forum social local, l’entrée est libre. Le groupe libertaire René Lochu tiendra par ailleurs une table de presse dans la salle des associations de Séné le samedi de 10h à 18h.

Plus d’infos : fedeanar56@yahoo.fr

 

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Le texte de l'introduction à la conférence :

 

L'an dernier, le groupe René Lochu a participé à la création et à l'animation d'un "Collectif pour la liberté de manifester", pour soutenir les lycéens d'Auray poursuivis abusivement suite aux manifestations contre le bac pro en 3 ans.
Cette année encore, des lycéens qui occupaient le lycée Lesage ont dû subir des tentatives d'intimidation de la police.
De partout nous arrivent des cas de répression des mouvements sociaux, des classes les moins privilégiées, et de tous ceux qui s'opposent radicalement au capitalisme. Des collégiens fouillés dans leur propre collège par des gendarmes avec des chiens aux famille de sans-papiers raflés à la sortie des écoles, des 9 de Tarnac aux humiliations quotidiennes par la police nationale... Gardes à vue et condamnations pour outrage en augmentation vertigineuse, création des peines planchers, judiciarisation à gogo des mineurs, atteintes au droit d'expression et à la présomption d'innocence, etc… Comme on a pu lire dans un hebdomadaire national : "Gnafron joue du bâton !"

Mais à quoi répond cette répression ?
On ne peut que constater que la situation sociale se dégrade chaque jour un peu plus, que la fracture entre le peuple et les élites politiques et économiques s'accroit, que la soi-disant démocratie - la démocratie représentative à laquelle, nous, anarchistes, ne croyons pas - se révèle chaque jour de plus en plus comme une vaste supercherie, et face à ça, on ne trouve que la matraque, le tribunal et le fichage généralisé.
Partout, l'exaspération et la contestation s'accentuent. De l'Islande à la Grèce, de St Lô à Séné et Vannes aujourd'hui, les institutions politiques et économiques sont dénoncées et parfois fortement ébranlées.

Les réponses du pouvoir montrent bien à quel point les institutions sont dépassées :
- soit ils essaient lâchement de cacher la contestation (de Sarko qui affirmait que lorsqu'il y a une grève, personne ne s'en aperçoit, aux émeutes en Islande dont les médias se sont bien abstenus de parler)
- soit ils essaient de canaliser une contestation molle, acceptable (les journées de grève sans suite et les fausses négociations avec les syndicats promus au rang de "partenaires sociaux", il n'y a pas mieux pour faire s'essouffler un mouvement social)
- soit, et c'est ce sur quoi nous allons nous pencher ce soir, ... la matraque et les différentes formes de contrôle social. Tout ce qui sort du consensus mou est stigmatisé comme terroriste, tous ceux qui voudraient manifester risquent de se faire inculper pour résistance à agent, et maintenant, même les innocents peuvent se faire prélever leur ADN comme le dernier des criminels, seuls en sont exemptés les délits financiers... La police, la justice, et tout l'arsenal de Big brother sont les derniers remparts pour museler une population qui voudrait se rebeller.

Oui, la police est le chien de garde d'un état aux abois.

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