blog - Vannes & alentours
Manifestations à partir de 10h :
- Vannes : La Rabine,
- Lorient : Place de la mairie,
- Pontivy : La Plaine,
- Belle-île : Le Palais embarcadère
Il nous semble important aussi de faire la grève des achats les jours de grève et de manifestations. C'est une participation au blocage de la machine économique.
Pour la bourgeoisie, qui mène la danse, la réforme des retraites est indispensable afin, paraît-il, de « sauver » le régime par répartition. En fait, l’application d’une telle réforme – cotiser plus et plus longtemps pour être bien moins pensionné – ouvrira au contraire la voie à une retraite complémentaire par capitalisation que seuls les hauts revenus pourront se payer.
Sous prétexte de réduire la dette publique, cette réforme est encore un moyen supplémentaire de diminuer les dépenses sociales. Le but étant de nouvelles sources de profit pour le marché capitaliste.
Si cette réforme des retraites passe, le reste suivra. C’est pourquoi nous n’avons d’autre stratégie que de nous donner les moyens d’arracher son retrait total.
Ainsi que l’a dit le mouvement en Grèce : « Les peuples n’ont pas de dette, ils ne doivent rien à personne ». La « crise » actuelle n’est pas la nôtre. Les seuls à bénéficier de la situation présente sont ceux qui en sont responsables. Alors, qu’ils paient !
Nous n’accordons aucun crédit aux confédérations syndicales qui, unies ou non, nous convoquent de temps à autre à une journée de « mobilisation » sans lendemain : les syndicats ne font rien d’autre que défendre leur position de « partenaire social » face à l’État, et leurs actions visent non à créer le rapport de forces nécessaire pour le faire plier mais à agréger un mouvement d’opinion capable d’obtenir quelques aménagements de l’ordre existant avant de nous inviter à rentrer sagement à la maison.
Le combat mené autour de la réforme des retraites n’est pas non plus celui d’un large regroupement de gauche contre un gouvernement de droite, comme le disent certains. Les gouvernements de gauche en Europe (tels ceux de l’Espagne et de la Grèce) appliquent exactement la même politique que ceux de droite : recul de l’âge de départ à la retraite, baisse des salaires, privatisations, etc. En France, si la gauche revient au pouvoir, elle fera pour le capital ce que la droite n’a pas pu ou su faire.
Nous qui sommes aujourd’hui dans la rue, en nous révoltant, nous avons plus à gagner qu’à perdre. D’autres formes de lutte sont nécessaires, comme ne plus faire payer les usagers : transports, électricité, etc. et occuper des lieux stratégiques, tout en sachant qu’il nous faudra arrêter tout, réfléchir et agir collectivement afin de faire reculer l’État.
Auto-organisons-nous à la base pour mettre le plus vite possible le capitalisme à la poubelle, une fois pour toutes et avant qu’il ne nous détruise.
La population qui vit en Espagne subit une série de régressions sociales de la part du gouvernement socialiste Zapatero, dans un contexte d’effondrement de l’économie et de chômage massif. Pour déréguler davantage encore le marché du travail à travers de nouvelles lois dictées par le patronat, les réformes touchent les droits du travail, les rémunérations des gens privés d’emploi, la durée des contrats à durée déterminée, offre la création d’un marché lucratif de recherche d’emplois parallèlement à l’INEM (équivalent de l’ANPE), l’augmentation de la TVA et baisse ou gel des salaires et pensions diverses, accentuation de la chasse aux travailleurs sans papiers... L’attaque est dure, et généralisée : des millions de travailleurs et travailleuses vont donc payer durement la crise économique, et permettre à l’Etat espagnol et aux patrons d’imposer une logique néo-libérale.
Alors que les travailleurs et travailleuses de France luttent depuis des mois pour protester contre une nouvelle réforme du système des retraites, imposée par le gouvernement et le patronat français, la Fédération anarchiste invite les camarades espagnols à accentuer la pression en faveur de la grève générale, dans l’objectif du 29 septembre, jour de grèves et manifestations à travers tout le pays. Nous subissons nous aussi l’inertie des bureaucraties des syndicats majoritaires qui ne veulent pas exercer un rôle décisif ; c’est pourquoi nous vous encourageons à faciliter la convergence, avec les organisations sociales et syndicales qui se réclament de la révolution sociale, libertaire et autogestionnaire, vers l’union et l’action, afin d’obtenir la victoire par la grève générale et la paralysie de l’économie.