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blog - Vannes & alentours

Pendant les vacances

Les vacances, certains et certaines y ont le droit et d'autres pas... Hé oui, nous ne sommes pas toutes et tous égaux face à cela comme face à bien d'autres choses... Néanmoins pendant les vacances, "on pense vacances" et, comme certains disent, l'actualité est au ralenti, enfin serait...

Sauf que ce sont peut être les esprits qui sont au ralenti... En effet les militants et militantes que nous sommes, sont souvent moins dispos que pendant les périodes dites d'activité.

Pourtant pendant les vacances, la vie continue... Les SDF sont toujours dans la rue et les chômeurs sont toujours convoqués. D'ailleurs en juillet 2011, les radiations de chômeurs n'avaient-elles pas augmenté de 25 % ?

Rassurons-nous avec les roses et les verts au pouvoir, pas de soucis à se faire... le changement est arrivé... Pas de craintes à avoir si l'on n'a rien à se reprocher...

Et pourtant la réalité est toute autre :

   Pas de changement en matière de boucs émissaires !

   Pas de changement en matière d'institutionnalisation de la maltraitance !

   Pas de chagement en matière de guerre aux pauvres !

L'équipe a changé mais les pratiques répugnantes demeurent et persistent.

Rien de tel qu'entretenir la haine en expulsant et en jettant à la rue les éternels stigmatisés qui vivent dans la misère, dans l'insalubrité comme disent les gens bien comme il faut...

Alors "ils" y vont et jettent leur chiens policiers entraînés depuis des années sur les éternels persécutés, tout en se justifiant à coup de lois, d'ordonnances de justice, de décrets d'insalubrité...

La haine de "l'étranger qui n'a pas le sou" car, bien entendu, les mafieux russes établis sur la côte n'ont pas de soucis à se faire en matière d'expulsion, la haine du squatter sont de vieilles ficelles pour entretenir l'ambiance putride.

Personnellement, nous ne croyons pas au changement venu des urnes et nous ne nous sommes pas illusionnés quant à l'avénement de François Hollande qui a tout de suite nommé à l'intérieur le dénommé Manuel Valls, poutant pas très en cour au PS (résultat aux primaires 5,6 %). Mais cette nomination avait bien entendu un sens. Ce sens que nous allons découvrir dans les mois à venir, c'est le sens de la répression ! (Les vidéos où le personnage s'expriment ne manquent pas sur le net...)

En attendant les "premiers servis" sont les squatters, avec l'expulsion du 260 av des Pyrénées à Paris hier.

Et les Rroms en région lilloise : http://lille.indymedia.org/spip.php?article27357

En région grenobloise : http://fr.squat.net/2012/08/12/grenoble-la-mairie-de-la-tronche-na-jamais-autant-pue/

En région lyonnaise : http://paris.indymedia.org/spip.php?article1144

L'expulsion des Rroms est symbolique et illustre bien que la politique de la peur menée par l'Etat continue bel et bien et que la guerre faite aux pauvres fait partie intégrante de cette politique de la peur au service du capitalisme :

http://www.lavoixdesallobroges.org/politique/356-itw-serge-quadrup

http://www.article11.info/?Mathieu-Rigouste-Meme-la-terreur-d

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C
Pour compléter les propos de valls sur la légalité des expulsions<br /> http://fr.squat.net/2012/08/13/dijon-expulsions-illegales-les-autorites-locales-recidivent/
C
On peut rajouter ça<br /> http://lenumerozero.lautre.net/article2441.html<br /> On peut aussi parler de la situation sur le 56 ,enfin Lorient parce qu'ailleurs silence !!!<br /> <br /> Communiqué de presse d'un toit pour tous morbihan<br /> Le mercredi 8 août 2012 a été l'occasion pour nous de faire un point presse, alors qu'une nouvelle fois, deux personnes se retrouvaient en détresse, sans abri, à Lorient.<br /> <br /> Voici le texte remis aux correspondants de presse à cette occasion :<br /> <br /> "Un Toit Pour Tous" - point presse du mercredi 8 août 2012<br /> <br /> Il y a un an les premiers rassemblements citoyens s'organisaient pour réagir à la présence dans la rue, nuit et jour, de familles avec enfants. Malgré l'ambiance festive actuelle dans notre ville,<br /> la même indignation nous saisit aujourd'hui quand nous constatons que l'encombrement des services d'accueil d'urgence est tel que tous les soirs des personnes restent dehors, sans solution pour<br /> dormir à l'abri. Le festival ne fait qu'exacerber une situation maintes fois dénoncée par le collectif UTPT : le manque de moyens dont souffrent les services qui sont chargés par l'État de<br /> l'hébergement. Les personnels des services d'accueil doivent se débattre quotidiennement pour trouver des hébergements alors que les hôtels sont pris d'assaut par les festivaliers.<br /> <br /> Lundi soir un couple ne parlant pas Français, en état de détresse et d'épuisement, a fait appel aux Services d'Accueil d'Urgence Concerté (SAUC) via le 115. En l'absence de place, compte tenu de<br /> leur état de santé, ils se sont présentés aux urgences de l'hôpital. Malgré l'encombrement, ils y ont été très bien accueillis mais se sont retrouvés à terminer leur nuit dans un abri bus. Il n'y<br /> avait qu'une place le lendemain quand ils ont réitéré leur demande au 115 et auraient dû faire le choix impossible de se séparer. Cet exemple est loin d'être exceptionnel Comme beaucoup d'autres,<br /> ils vont connaître ce stress pendant plusieurs semaines, devront appeler le 115 plusieurs fois par jour et attendre la fin de la journée pour savoir s'ils peuvent dormir sous un toit.<br /> <br /> Il n'y a que 8 lits en accueil d'urgence à Lorient alors que de plus en plus de personnes sont jetées dans la précarité et n'ont plus que ces places comme alternative à la rue. Comment croire que<br /> le nombre de places est suffisant quand la préfecture continue à fixer sur la ville par une domiciliation administrative 10 demandeurs d'asile tous les mois ? Comment éviter l'engorgement puisque<br /> ceux ci doivent attendre des mois une place à laquelle ils ont droit en Centre d'Accueil pour Demandeurs d'Asile (CADA) et que les Centres d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) sont pleins<br /> ?<br /> <br /> C'est toute la chaîne qui souffre de manque de moyens humains et financiers pour que les droits soient respectés. Le 10 février, le Conseil d'État a considéré que ne pas répondre à une demande<br /> d'hébergement d'urgence est une atteinte à une liberté fondamentale. Ceci a permis à plusieurs Tribunaux Administratifs de condamner l'État. D'autres juridictions ont également rappelé aux services<br /> de l'État qu'ils avaient obligation de maintenir dans la même structure toute personne qui y a été accueillie jusqu'à son relogement. Le dispositif de n'accorder que trois nuitées consécutives aux<br /> personnes qui en font la demande est donc totalement illégal parce qu'il les maintient dans la précarité. C'est pourtant cette solution qui a été retenue à Lorient pour s'adapter à un nombre de<br /> places insuffisant.<br /> <br /> Le manque de moyen est si criant que pour ne laisser personne à la rue, les personnels des services évoquent régulièrement la possibilité d'un hébergement dans les deux bâtiments réquisitionnés par<br /> le collectif UTPT – comité DAL. En outre, ces lieux remplissent une fonction d'accueil de jour qui, elle aussi, est très insuffisamment assurée par le service public. Certes ces réquisitions<br /> citoyennes opérées en octobre et en mai pour mettre à l'abri des familles sont ainsi légitimées : en même temps qu'elles dénoncent une situation humainement inacceptable elles apportent<br /> concrètement une solution. Cependant nous constatons que nous sommes de plus en plus souvent sollicités et que ne pouvons nous substituer davantage aux services de l'État dont les personnels sont<br /> eux mêmes en difficulté, souvent dans l'impossibilité de remplir leurs missions que leur déontologie et la loi leur assignent. Nous ne pourrons donc accueillir d'autres personnes.<br /> <br /> Des annonces ont été faites pendant la campagne électorale. Nous attendons aujourd'hui des mesures concrètes urgentes, dans le domaine fondamental du logement et de l'hébergement pour tous.<br /> Certaines ne peuvent intervenir que dans la durée, mais d'autres peuvent et doivent être mis en oeuvre sans délai.<br /> <br /> Nous demandons aux Maires des communes de Lorient Agglomération de prendre exemple sur la décision de la mairie de Quimper de mettre à disposition des services de l'État des logements vacants pour<br /> permettre l'application des lois qui protègent les plus démunis. Et nous demandons à l'État d'assurer vraiment sa mission de protection de toutes et tous. Nous redisons notre disponibilité pour<br /> participer à une rencontre de tous les acteurs de la question de l'hébergement d'urgence qui permette d'éviter de nouvelles situations de détresse en Pays de Lorient.<br /> <br /> L'article de Ouest-France, suite au point presse