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blog - Vannes & alentours

Vélorution antinucléaire à Vannes et à Lorient

A4 VANNES couleurs Veloruti

 

 

Stop-nucléaire 56 Trawalc'h

 

Communiqué du 18 décembre 2013.

Vélorution anti-nucléaire : « la voiture électrique n'est pas une solution au problème énergétique ».

Samedi 21 décembre 2013 auront lieu plusieurs manifestations dans le Morbihan pour dénoncer le greenwashing (écoblanchiment) dont bénéficie la voiture électrique en France. A Vannes (esplanade du port) et à Lorient (Hôtel de ville), des cyclistes s'élanceront à 11 heures pour exprimer leur joie de se déplacer sans lithium et sans nucléaire.

Les voitures de Bolloré et Renault ne sont pas "propres" : prétendre le contraire, c'est nier que cette production représente un coût énergétique et écologique conséquent. Écrire que la voiture électrique « ne consomme aucun combustible fossile, ne provoque aucune pollution directe et contribue ainsi à préserver notre environnement » c'est faire croire qu'en roulant dans cette "fabuleuse" voiture, nous luttons contre le réchauffement climatique. Mais si elle ne brûle pas d'hydrocarbures pour avancer, la « Bluecar » (nom de la voiture de Bolloré) en consomme pour être fabriquée, de même que la pollution chimique due en particulier aux batteries est bien réelle. L'extraction du lithium contenu dans la fameuse batterie LMP (Lithium Métal Polymère) représente un grave danger pour l'environnement. Surtout, le chargement de ces batteries nécessite un approvisionnement électrique extrêmement polluant puisque 80% de la production électrique est d'origine nucléaire en France. Or, accepter l'industrie nucléaire, c’est penser qu’une “gestion” de la catastrophe serait possible. C'est accepter le port de dosimètres pour nos enfants. C’est accepter de vivre en territoire contaminé comme une alternative envisageable. La voiture électrique est une fuite en avant vers le nucléaire et ne lutte pas contre le réchauffement climatique, elle n'est pas une solution au problème énergétique !

Il faut arrêter le nucléaire. Immédiatement. Toute discussion sur la transition énergétique reste vaine sans cette volonté politique. Comment accepter de fermer les centrales sur 10, 20, 30 ans alors qu'une catastrophe nucléaire est imminente ? Il est possible d'arrêter 37 réacteurs dès demain. Le Japon après la catastrophe de Fukushima en mars 2011, a arrêté ses 54 réacteurs nucléaires en 2012... Soit en 14 mois ! Dès demain matin, selon le scénario proposé par Sylvain Houpert, la France peut fonctionner avec seulement 1 réacteur nucléaire sur 3. Il est possible d'arrêter 65 % de la production électrique d'origine nucléaire sans provoquer de coupure d'électricité. Il faut l'arrêt immédiat puisque chaque jour nous rapproche de la catastrophe écrivent Pierre Lucot et Jean-Luc Pasquinet (« Nucléaire arrêt immédiat : le scénario qui refuse la catastrophe »).

Prenons nos vélos pour dire oui à la vie. Faisons la vélorution !

Une vélorution (jeu de mots mêlant vélo et révolution) est une balade manifestive pour promouvoir des transports personnels non polluants (vélos, planches à roulettes etc). Elle entend aussi par ce biais ouvrir le débat sur toute la problématique environnementale induite par les transports, l'aménagement du territoire et leurs conséquences sur le climat. Au transport individuel polluant, nous opposons la gratuité des transports collectifs. A la voiture qui est une des causes de l'effet de serre, nous revendiquons la réhabilitation du réseau ferré breton. Ni nucléaire, ni effet de serre !

Non au nucléaire, civil et militaire !

Arrêt immédiat !

 

(avec la participation de membres du groupe Lochu )

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V
La velorution était une belle initiative, à refaire.
A
Stop Nucléaire 56 / Trawalc’h<br /> <br /> <br /> Communiqué du 21 décembre 2013 :<br /> <br /> Samedi 21 décembre, une dizaine de cyclistes antinucléaires ont suivi le parcours des bornes de recharge de voitures électriques de la ville de Vannes : place de la République, place du Général de<br /> Gaule (bornes municipales), Renault, bd Herriot et Leroy-Merlin à Atlantheix (bornes privées).<br /> <br /> <br /> Cette vélorution antinucléaire dénonçait la promotion de la voiture électrique comme « véhicule propre » et susceptible de résoudre les problèmes énergétiques et de réchauffement climatique.<br /> <br /> C’est une tromperie : la voiture électrique requiert des sources d’énergie fossile pour sa fabrication et pour la recharge rapide de ses batteries (22kW pendant 2h). Le lithium utilisé dans les<br /> batteries est un métal rare (13 millions de tonnes recensées essentiellement en Bolivie, 58 %, et Chine, 27%). Il est très réactif à l’air et à l’eau, et extrêmement polluant pour les organismes<br /> aquatiques. Ainsi la voiture électrique est une fuite en avant vers le nucléaire, elle n’est pas une solution ni au problème énergétique, ni au problème des déplacements urbains.<br /> <br /> Elle relance le mythe d’une source d’énergie nucléaire abondante, bon marché et inépuisable : à Vannes, toutes les recharges sont gratuites même si elles ne concernent qu’une petite dizaine de<br /> véhicules de particuliers.<br /> <br /> Poursuivre l’aventure nucléaire, c’est accepter de vivre en territoires contaminés, c’est accepter le port de dosimètres pour nos enfants, comme à Tchernonobyl et Fukushima.<br /> <br /> D’autres alternatives existent : déplacements doux à pieds ou en vélo, transport collectif en bus, en train. La gratuité des bus s’impose tant par le confort qu’elle génère : des lignes plus<br /> nombreuses et plus rapides, moins de voitures et donc moins de bruit, de pollution, que par les économies réalisées : moins de parking, d’infrastructures routières, déplacement des emplois de<br /> contrôle, billetterie vers des emplois de conducteur,… A ces transports urbains, il faut ajouter des transports ferroviaires locaux structurants : par exemple des trains locaux toutes les 15 mn<br /> entre Questembert, la Vraie Croix, St Nolff, Vannes, Ploeren, Pluneret, Auray.<br /> <br /> Arrêter le nucléaire, immédiatement ! C’est une décision politique qu’il faut prendre avant toute discussion sur la transition énergétique !<br /> <br /> A méditer, une réflexion d’Albert Jacquart en 1993:<br /> <br /> « Je crois que l’essentiel aujourd’hui, sinon on va à la catastrophe, c’est de remettre à plat toutes nos idées reçues. » Il faut tout repenser autrement. Un tout petit exemple, un peu pittoresque,<br /> j’y pense quand je suis en voiture. Pourquoi est-ce que dans les rues de Paris je peux circuler ? Parce qu’il y a un certain nombre de centaines de milliers de braves gens qui sont sous terre dans<br /> le métro. Ils me rendent service en étant là, s’ils n'étaient pas dans le métro, ils seraient dans les rues et je ne pourrai plus bouger, ce serait complètement engorgé. Par conséquent, le métro<br /> rend service aux gens qu’il transporte mais il rend encore plus service aux gens qu’il ne transporte pas. Par conséquent, ce service, il faudrait le payer. Par conséquent, c’est parce que je ne<br /> prends pas le métro mais ma voiture que je dois payer le métro. Et à la limite on peut dire que le prix du billet de métro devrait-être négatif puisque les braves gens qui descendent sous terre<br /> rendent service aux autres en leur permettant de circuler à peu près tranquillement. Alors, à défaut d’être négatif, ça pourrait au moins être nul. Et j’imagine que voilà une action facile à faire<br /> qui consisterait à faire payer le métro parisien par ceux qui utilisent leur voiture. C’est juste, c’est économiquement parfaitement justifiable et pourquoi est-ce qu’on ne la fait pas ? On n’ose<br /> pas revenir en arrière sur des idées reçues !»<br /> <br /> -------------------<br /> <br /> Action réalisée : Vannes, vélorution anti-nucléaire, pose d’autocollants « certifié pro-nucléaire » sur la borne de recharge de voiture électrique devant le Préfecture, place du général de Gaulle