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blog - Vannes & alentours

Communiqué sur l’abandon du projet Lafarge

Communiqué du groupe libertaire R Lochu sur l’abandon du projet Lafarge


Vous trouverez ci-après la position du groupe libertaire Lochu rapport à l’abandon du projet Lafarge. Il semble que la presse ne l’ait pas relayée...


En complément d’info, voir l’article rédigé en mars 2007 dans notre presse (le monde libertaire, hebdo de la FA)




Le groupe libertaire Lochu (fédération anarchiste Vannes) tient aussi à exprimer sa satisfaction devant le recul de Lafarge qui abandonne son projet d’extraction de sables marins.


Dès le début, Lafarge et les Autorités ne pouvaient que savoir qu’il y avait des résidus de munitions dangereux dans le sable. Ce n’est donc pas tant cet argument officiel qui a fait reculer le groupe industriel mais la pression populaire et la détermination jamais démentie du Peuple des Dunes. Alors qu’il se gargarise de "développement durable", l’Etat ne semble pas vouloir admettre la défense de l’environnement comme raison suffisante pour refuser des projets. Par crainte de faire jurisprudence ? Pour les anarchistes, il est important de rappeler que « le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu’ils peuvent provoquer des changements » Noam CHOMSKY


Cet abandon ne doit pas nous faire oublier qu’il faudra bien réfléchir aux alternatives au sable pour les futures constructions, à partir de ressources locales. Ceci dit, il y a d’ores et déjà lieu de s’interroger sur l’utilité des maisons secondaires, d’autant plus que des individus n’ont même pas de toit…


Mais, la victoire face à Lafarge, pour les libertaires, n’est qu’une étape. Il s’agit maintenant de libérer la zone de l’emprise des militaires. En effet, pourquoi ce site aurait-il vocation à être un « polygone de tirs » pour les armées européennes ou simplement pour l’armée française, comme l’Etat semble vouloir le destiner, sans consultation de surcroît ? N’est-ce pas le moment d’en faire une zone pacifiée, démilitarisée, où la faune et la flore seraient préservées ? Le lieu pourrait ainsi devenir une zone sauvage ou alors accessible avec une faible emprise sur le milieu. Le débat et la décision devraient revenir à la population qui y vit.

En tout cas, il y a lieu de s’interroger sur l’empreinte écologique des exercices de tirs, sur l’utilité sociale de ces manœuvres, sur l’entretien de moyens militaires comme facteur de paix. Pour les anarchistes, écologie et utilité sociale ne peuvent se conjuguer qu’avec reconversion et autogestion des outils industriels et démilitarisation.

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